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  • L'industrie de la fourrure de lapins.

     

    L’enquête au cœur de la filière européenne

    Les investigateurs de CAFT ont enquêté pendant 2 ans dans les principaux pays producteurs de fourrure de lapins (Italie, France et Espagne), ainsi qu’au Danemark. Ils ont visité aussi bien les élevages que les abattoirs, ou encore les tanneries.

    Lapin en cage (JPG)Les lapins vivent enfermés dans des cages grillagées, avant de rejoindre l’abattoir. Les mères sont en gestation quasi permanente. Tout est calculé pour une rentabilité maximale : taille des cages, quantité de nourriture, durée d’engraissement, durée de vie des mères...

    Pour les éleveurs, ce ne sont plus des animaux, mais de futurs accessoires de mode ou garnitures de vestes. Leur bien-être n’est pas pris en compte. Seule la crainte des épidémies, favorisées par les élevages concentrationnaires et qui entraîneraient de grosses pertes financières, pousse les éleveurs à faire en sorte que les lapins puissent partir vivants à l’abattoir. La mortalité dans les élevages de lapins atteint couramment 20% !

    Des enquêteurs ont notamment pu visiter en France un élevage et l’unique abattoir de lapins Orylag, dont la fourrure est utilisée dans l’industrie du luxe.


    Les lapins Orylag

    La filière très fermée des lapins Orylag peut enfin être révélée au public, sous un autre jour que le luxe auquel on veut rattacher sa fourrure et sa chair. L’Orylag, élevé uniquement en Charente, est une race de lapins obtenue génétiquement par l’INRA. Les enquêteurs ont pu visiter l’un des 20 élevages où sont élevés ces lapins, ainsi que l’unique abattoir où finissent les lapins Orylag.

    Les lapins vivent dans des cages grillagées, comme dans les autres élevages qui ont été visités durant cette enquête.

    Les lapereaux sont très vite séparés de leur mère, qui est en gestation quasi-permanente.

    Les lapins y restent environ 20 semaines, avant de partir à l’abattoir, qui abat également des lapins provenant d’autres élevages.

     

     


    Visite guidée d’un abattoir de lapins

    Après des heures de transport pour que le camion fasse la tournée des élevages, les lapins arrivent à l’abattoir.

     

    Ils sont alors déchargés et mis à proximité de la chaîne d’abattage.

     

     

    Les lapins reçoivent une décharge électrique censée les étourdir, mais beaucoup sont encore conscients pendant la saignée qui va suivre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Commence alors le dépeçage des animaux : coupe des oreilles, retrait de la fourrure...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir été privés de liberté toute leur vie, dans des cages étroites et entièrement grillagées, ils finissent sur des cols de veste et dans les assiettes.

    Enquête détaillée

    Visitez le site de CAFT dédié à la fourrure de lapins : http://www.rabbitfur.org