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collectif limousin d'action militante pour les animaux

  • NOUVELLE ASSOCIATION D'AIDE AUX CORVIDES

    Un nouveau centre d'aide aux corvidés, et une association nouvelle CROW LIFE.

     

     

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  • TOUS A AUREIL 87 CONTRE LA BARBARIE DE LA CHASSE A COURRE

    Dimanche 04 Novembre 2018 - Fête de la Saint Hubert - Aureil (87)

    9h30 - église et centre bourg. Entrée Accueil des équipages à 9h30. Messe avec les Trompes de Chasse à 10h30. Bénédiction des chiens et des chevaux à 11h30. Vin d'honneur à 11h45. Exposition de véhicules anciens et de photos des St Hubert passées de 10h à 12h. Tél. : 06 81 06 96 90.

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  • J'ai tué les animaux !...CONFESSION D'UN CHASSEUR REPENTI.

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    Chasse, non-chasse, anti-chasse, tel est mon parcours.

    Né en campagne, la chasse était un environnement inévitable dès le plus jeune âge. Pourtant je ne tins mon premier fusil qu'après mon mariage. J'étais entré dans une famille de grands chasseurs. De battues en battues, j'ai participé à la destruction de magnifiques animaux sauvages, par le tir direct ou en les blessant et les laissant ainsi mourir sans abréger leurs souffrances. Au fil du temps, ces petits animaux sauvages, de plus en plus rares, ont été remplacés par des animaux d'élevage ; parfois lâchés seulement quelques minutes avant d'être criblés de plombs. Cette pratique me fit abandonner la chasse.

    Ma période de non-chasse m'a amené à observer la nature et surtout les grands animaux. En vivant au milieu d'eux j'en vins à ne plus supporter d'entendre le bruit des fusils et surtout les aboiements des meutes de chiens à leurs trousses.

    Anti-chasse je suis devenu ; car la souffrance d'un lièvre partant sur trois pattes après un coup trop bas, la souffrance d'un faisan désailé s'enfuyant la bouche crachant le sang, la souffrance d'un chevreuil les muscles tétanisés par trois heures de poursuite se faisant arracher les testicules par les chiens, la souffrance d'une biche les yeux pleins de larmes regardant le chasseur qui va l'achever, tout cela j'ai connu.

    Et je le regrette très profondément.

    Aujourd'hui la puissance politique des tueurs reste considérable ; un exemple au hasard : 37% des députés sont inscrits au groupe chasse alors que seulement 2% de la population possède un permis de tuer. A l'évidence, il ne faut pas compter sur leur bon vouloir pour faire évoluer les choses.

    A l'exemple de l'Angleterre et surtout grâce à Hunt Sabotage, il nous faut agir sur le terrain. La suppression de la chasse à courre n'est pas un objectif utopique. Dans notre monde de sauvages, la douleur volontaire infligée aux animaux n‘est plus supportable.

    L'action sur le terrain pour empêcher le déroulement de ces tueries peut se faire dignement, sans violence mais avec la fermeté nécessaire pour sauver un par un les animaux poursuivis. J'ai choisi de participer à ces actions car j'espère me tromper sur l'homme... L'incommensurabilité de sa connerie n'est peut être pas définitive.

    J'ai réussi à me soustraire à cette ignominie d'une époque révolue, d'autres réussiront aussi ; s'apercevoir que l'on est con n'est pas très agréable, se sentir devenir un petit plus intelligent l'est plus.



    James Allion, hunt saboteur - 10/05/07

     

     

  • NE PLUS MANGER DE VIANDE C'EST POSSIBLE ET C'EST IMPERATIF...Aurore Lenoir

    Grâce à la médiatisation des coulisses scandaleuses de certains abattoirs et élevages, les consommateurs commencent à se poser des questions sur la viande qu’ils achètent. Voire, font le choix de ne plus en consommer.

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  • UN MARCHE ORDINAIRE...

    " C'était il y a un an pile, je me trouvais un peu par hasard sur le lieu d'une foire pour y accompagner quelqu'un. 
    J'ai vu pour la première fois de ma vie une foire où étaient rassemblés des chevaux et des chèvres venus de toute la région et particulièrement des alpages. J'ai vu des biquettes magnifiques dans des petits enclos temporaires qu'elles ne connaissaient pas, trembler de peur de tout leur corps et de toutes leurs pattes fines et soyeuses. Elles, je les connaissais, un peu, pour les avoir vues quand j'allais courir près d'un lac où elles passaient leurs journées librement après avoir connu la grande vie dans les alpages pyrénéens. J'ai vu leurs yeux grand-ouverts fixer dans la direction où l'une d'elles venait d'être emmenée, corde autour des cornes, et où elles ne savaient pas encore qu'elles allaient la rejoindre, pour un autre lieu dont elles n'avaient absolument aucune décision. J'ai vu l'insupportable de leur soumission, leur dépendance, à des humains dénués de toute conscience de la souffrance qu'ils imposent. 
    J'ai vu des poulains de toute beauté, nourris de grand air de montagne et de liberté, séparés de leurs mères qui hennissaient de refus et de chagrin, c'étaient des juments incroyablement belles et hautes, et elles ne quittaient pas le poulain du regard et lui se rebellait de tout son corps sous la main des hommes qui le faisaient passer dans un endroit pour le peser, qui s'ouvrait pour le faire passer ensuite, avec de grandes tapes dans l'arrière train, car le poulain ne voulait pas aller là ! dans un camion où d'autres poulains attendaient, figés par le même sort. 
    Et les hommes qui étaient là, tous ces spectateurs, n'avaient que technique en tête, le poids de la bête, la somme qu'elle allait rapporter. Ces hommes n'avaient pas de méchanceté dans leurs yeux dans leurs gestes, mais ils ne VOYAIENT pas la souffrance qu'ils imposaient. J'ai voulu leur dire, j'ai essayé de leur dire, à ceux qui étaient près de moi et entendaient ce que je disais et voulaient y répondre, y répondaient des mots terribles à mes oreilles, ces poulains partaient pour être "engraissés dans le Jura" (tout ce voyage serrés dans ce camion ! ai-je crié en moi) et finir tués en abattoirs, et sans ça "la race s'éteindrait" car trop cher de les entretenir sans retour sur investissement, m'a dit l'un d'eux ; j'ai vu le vide dans les yeux, pas méchants, de ces hommes, devant mes mots. 
    La civilisation de l'argent n'est-elle pas la banalité du mal... J'ai pleuré de rage et de chagrin tout à l'heure en repensant à ces corps tremblants et ces yeux affolés, embarqués comme des paquets comme des humains le furent dans des trains."
    Texte de Véronique Hourugou.

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  • CHASSE ABOLITION

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