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Les sabotages de chasse.

POURQUOI SABOTER ?

 

 

 

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Parce que les animaux ne veulent pas se faire transpercer par une balle, ou se faire poignarder par les veneurs. Parce que la chasse est une violation du droit fondamental à la vie des animaux.
Chaque année en France, 32 millions d’animaux paient le prix de l’irresponsabilité meurtrière des chasseurs, qui n’ont trouvé d’autre distraction que tuer. Saboter ces actes criminels est donc une manière d’empêcher la violation du droit fondamental des animaux à disposer d’eux-mêmes, et surtout de les aider concrètement à défendre leur vie contre ceux qui ne les voient que comme des objets de distraction, parce que la loi leur permet, et qu’ils bénéficient de la complaisance des politiques. En France en effet, la chasse est une activité légale, encouragée par les pouvoirs publics, pour des raisons strictement politiques et électoralistes, outre que de nombreux élus chassent. La chasse-loisir est pourtant une activité majoritairement réprouvée par l’opinion.

Contrairement à toute morale et à toute sensibilité non violente ni criminelle, les chasseurs, sourds à toute modification, veulent chasser le plus longtemps possible, le plus d'espèces possibles, par le plus de moyens possible : en battue, à courre, en piégeant, à l'arc, avec des gluaux, des matoles, etc. Ils entendent que la loi soit accordée à leurs désirs, et, la plupart du temps, grâce à la lâcheté des politiques, ils y parviennent.


Les préfets sont régulièrement attaqués devant les tribunaux administratifs parce qu'ils classent "nuisibles" des animaux qui ne le sont pas et dont les dommages ne sont pas établis (par ex. le renard), alors que c'est le critère pour classer les animaux dans cette odieuse catégorie. Régulièrement, ils perdent. Régulièrement, ils reprennent aussitôt le même arrêté, qu'il faut donc attaque une nouvelle fois.

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Ils y parviennent. Lorsque la chasse est fermée pour un animal classé "gibier", et que les chasseurs protestent, le préfet le classe "nuisible", de sorte qu'on peut continuer à le tirer légalement en dehors des périodes légales. Il en est par exemple ainsi avec les pigeons ramiers dans l'Ardèche. Les chasseurs font la loi. Ils interdisent l'accès des zones où ils entendent régner en maîtres (Baie de Somme, étang de Brière, baie de Seine...) retiennent en otages les gardes-chasses qui s'y risquent, brûlent la maison des naturalistes, malmènent les écologistes qui observent les oiseaux. Sanction ? Aucune. Ceux qui se plaignent des "zones de non droit" dans les banlieues sont plus discrets sur les zones de non droit dans les campagnes.
Bien souvent des consignes sont données pour que les contrevenants ne soient pas verbalisés, par exemple lorsqu'ils tirent le canard en dehors des périodes légales (baies de Somme ou de Seine, Camargue...).


Les gardes-chasses privés sont payés par les fédérations. C'est comme si les gendarmes étaient payés par l'automobile club. Les gardes-chasse de l'Etat sont quant à eux en nombre notoirement insuffisant. Ils sont par ailleurs impuissants par rapport aux fédérations, qui ont toutes des appuis haut placés. La plupart des plaintes sont classées sans suite : lorsqu'un chasseur abat un animal protégé, comme un loup ou un rapace, et qu'il le rapporte à sa fédération, on n'a jamais vu qu'il était dénoncé par cette fédération, qui se retrouve ainsi complice. Sanction ? Aucune. Les éleveurs ou les chasseurs qui ont abattus des loups ou des ours ont-ils été punis ? Jamais.

On multiplierait longuement les exemples. Lorsque le droit en vigueur (déjà bien loin d’une véritable protection de l’animal) est constamment violé sans qu'aucune sanction soit jamais prononcée, lorsque les autorités couvrent les délits ou les organisent, au profit d'une minorité violente, on peut légitimement penser à un pouvoir mafieux.

 

Certes, aujourd'hui la chasse est légale, mais cette légalité même est illégale par rapport aux législations européennes ou même par rapport à ce qui serait utile au bien public, et bien sûre criminelle par rapport aux droits des animaux, sans compter les accidents de chasse qui coûtent la vie à des dizaines de promeneurs, avec des peines minimes pour les chasseurs qui les tuent. L'action de sabotage reste alors le seul recours pour faire entendre la voix de la justice, puisque aucune action légale n'aboutit devant les tribunaux. Le sabotage de chasse est désormais le recours des militant-e-s déterminés.

 

Texte extrait du site "droit des animaux". 

 

 http://blog.chabd.com/

Une super BD des hunts saboteurs de rennes!

 

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