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Témoignage d'une étudiante en médecine vétérinaire en stage dans un abattoir

 

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« Seuls les animaux transportés conformément à la Loi sur la protection des animaux (LPA) et possédant une marque d'identification en règle sont acceptés ». C'est l'inscription qui figure au-dessus de la rampe en béton. Au bout de cette rampe gît raide et blafard un cochon mort. « Oui, certains meurent déjà durant le transport. Par collapsus cardiaque ».

J'ai emporté une vieille veste ; bien m'en a pris. Pour un début d'octobre, il fait un froid glacial. Ce n'est pourtant pas pour cette seule raison que je frissonne.

J'enfonce les mains dans mes poches, m'efforce de montrer un visage avenant pour écouter le directeur de l'abattoir m'expliquer qu'on ne procède plus depuis longtemps à un examen complet de chaque bête, seulement à une inspection. Avec 700 cochons par jour, comment cela serait-il possible ?

« Ici, il n'y a aucun animal malade. Si c'est le cas, nous le renvoyons tout de suite, avec une amende salée pour le livreur. S'il le fait une fois, il ne le fera pas une deuxième ». Je baisse la tête comme pour m'excuser- tenir, simplement tenir, tu dois tenir ces six semaines- que deviennent les porcs malades ?

« Il y a un abattoir tout à fait spécial ». Je possède une certaine expérience concernant les règlements relatifs au transport et sais à quel niveau la protection des animaux est à présent reconnue. Ce mot, prononcé dans un tel endroit, a une résonance macabre. Dans l'intervalle, un gros camion d'où s'échappent des cris stridents et de lugubres grognements est venu se ranger face à la rampe. Dans la pénombre du matin, on distingue mal les détails ; toute la scène revêt un aspect irréel et rappelle quelque sinistre reportage de guerre montrant des rangées de wagons gris et les visages blêmes et terrorisés d'une masse de gens humiliés, sur la rampe de chargement, embarqués par des hommes en armes. Tout d'un coup, je m'y trouve en plein cœur, et c'est comme quand on fait un cauchemar dont on se réveille couvert de sueurs froides : au milieu de ce brouillard, par un froid glacial, dans ce demi-jour sale du bâtiment immonde, bloc anonyme de béton, d'acier et de catelles blanches, tout derrière, à la lisière du bois recouvert d'une légère gelée ; ici se passe l'indicible, ce dont personne ne veut rien savoir.

Les cris, c'est la première chose que j'entends chaque matin lorsque j'arrive pour obtenir mon certificat de stage de pratique. Un refus de ma part d'y participer aurait signifié pour moi cinq années d'études perdues et l'abandon de tous mes projets d'avenir. Mais tout en moi- chaque fibre, chaque pensée- n'est que refus, répulsion et effroi, et la conscience d'une insurmontable impuissance : devoir regarder, ne rien pouvoir faire, et ils vont te forcer à coopérer et te souiller de sang. De loin déjà, quand je descends du bus, les cris des cochons me transpercent comme un poignard. Pendant six semaines, des heures durant, sans répit, ces cris retentiront à mes oreilles. Tenir. Pour toi, cela aura une fin. Pour les animaux, jamais.

Une cour déserte, quelques camions frigorifiques, des moitiés de cadavres de cochons pendus à des crochets, aperçus à travers une porte, dans un éclairage aveuglant. Tout ici est d'une propreté méticuleuse. Cela, c'est la façade. Je cherche l'entrée ; elle est située de côté. Deux bétaillères passent devant moi, ses phares jaunes allumés dans la brume matinale. La lumière blanche des fenêtres éclairées me montre le chemin. Après avoir monté quelques marches, je me retrouve à l'intérieur, où tout est carrelé en blanc. Pas d'âme humaine en vue. Ensuite un corridor, blanc lui aussi, et le vestiaire pour les dames. Il est bientôt 7 heures, et je me change : du blanc, du blanc, du blanc ! Mon casque d'emprunt oscille d'une façon grotesque sur mes cheveux raides. Mes bottes sont trop grandes. Je retourne dans le corridor et me range du côté des vétérinaires. Aimables salutations. « Je suis la nouvelle stagiaire ». Avant de continuer, les formalités. « Enfilez un vêtement chaud, allez chez le directeur et remettez-lui votre certificat de santé. Le Dr XX vous dira alors où vous commencerez ».

Le directeur est un homme jovial, qui me parle d'abord du bon vieux temps où l'abattoir n'était pas encore privatisé. Puis s'interrompant à regret, il décide de me faire visiter personnellement les lieux. C'est ainsi que j'arrive sur la rampe. A ma droite des enclos de béton fermés par des barres en fer. Quelques-uns sont prêts, remplis de cochons. « Nous commençons ici à 5 heures du matin ». On les voit se bousculant ici ou se traînant là : quelques groins curieux arrivent à passer à travers la grille ; des petits yeux méfiants, d'autres fuyants ou en plein désarroi. Une grande truie se jette sur une autre ; le directeur se saisit d'un bâton et la frappe plusieurs fois sur la tête. « Autrement, ils se mordent méchamment ».

En bas de la rampe, le transporteur a abaissé le pont du camion, et les premiers cochons, apeurés par le bruit et la raideur de la pente, se poussent vers l'arrière ; mais entre-temps un convoyeur est monté à l'arrière et distribue des coups de trique en caoutchouc. Je ne m'étonnerai pas, plus tard, de la présence de tant de meurtrissures rouges sur les moitiés de cochons.

« Avec les cochons, il est interdit d'utiliser le bâton électrique » explique le directeur. Certains animaux tentent quelques pas hésitants, en trébuchant parfois. Puis les autres suivent. L'un d'entre eux glisse et sa patte se coince entre la rampe et le pont ; il remonte et continue en boitant. Ils se retrouvent à nouveau entourés de barres de fer qui les mènent inévitablement à un enclos encore vide. Lorsque les cochons se trouvant à l'avant arrivent dans un coin, ils s'y entassent en bloc et s'y cramponnent avec fermeté, ce qui fait pousser à l'employé des jurons de colère et cravacher les cochons de l'arrière qui, pris de panique, essaient de grimper par-dessus leurs compagnons d'infortune. Le directeur hoche la tête : « Ecervelé, simplement écervelé. Combien de fois ai-je déjà dit qu'il ne servait à rien de frapper les cochons se trouvant à l'arrière ! ».

Pendant que j'assistais, pétrifiée, à cette scène- rien de tout cela n'est réel, tu rêves- le directeur se retourne pour saluer le convoyeur d'un autre transport, arrivé en même temps que le précédent et qui s'apprête à décharger. La raison pour laquelle tout est allé ici beaucoup plus vite, mais avec beaucoup plus de cris, je l'ai tout de suite vu : derrière les porcs qui trébuchent, un deuxième homme apparu dans l'aire de déchargement assène, pour accélérer l'opération, des chocs électriques. Je regarde l'homme, ensuite le directeur : « Vous savez pourtant que c'est interdit avec les porcs ». L'homme regarde étonné, puis range l'instrument dans sa poche.

Par derrière, quelque chose se frotte à moi à la hauteur des genoux ; je me tourne et j'aperçois deux yeux bleus vifs. Je connais de nombreux amis des animaux qui s'enthousiasment pour les yeux animés de sentiments si profonds des chats, pour le regard indéfectiblement fidèle des chiens. Mais qui parle de l'intelligence et de la curiosité perceptibles dans les yeux d'un cochon ? Bientôt, j'apprendrai à les connaître, ces yeux, mais d'une autre manière : muets de peur, abattus de douleur, puis vidés, brisés, exorbités, roulant sur un sol maculé de sang.

Une pensée me traverse l'esprit comme un couteau acéré, et elle me reviendra des centaines de fois au cours des semaines suivantes : Manger de la viande est un crime- un crime...

Après un tour rapide de l'abattoir, je me retrouve dans la salle de pause. Une fenêtre qui s'ouvre sur la salle d'abattage laisse voir des cochons couverts de sang, suspendus, défilant dans une chaîne sans fin. Indifférents, deux employés prennent leur petit déjeuner. Du pain et du saucisson. Leurs tabliers blancs sont couverts de sang. Un lambeau de chair est accroché à la botte de l'un d'eux. Ici, le vacarme inhumain qui m'assourdira lorsque je serai conduite dans la salle d'abattage est atténué. Je reviens en arrière, car une moitié de cadavre de cochon a tourné le coin à vive allure et a heurté la moitié suivante. Elle m'a frôlée, chaude et molle. Ce n'est pas vrai - c'est absurde - impossible.

Tout me tombe dessus en une fois. Les cris perçants. Le grincement des machines. Le bruit métallique des instruments. La puanteur pénétrante des poils et des peaux brûlés. L'exhalaison de sang, et d'eau chaude. Des éclats de rire, des appels insouciants des employés. Des couteaux étincelants passant au travers des tendons pour pendre aux crochets des moitiés d'animaux sans yeux dont les muscles sont encore palpitants. Des morceaux de chair et d'organes tombent dans un caniveau par où du sang s'écoule en abondance, et ce liquide écœurant m'éclabousse. On glisse sur des morceaux de graisse qui jonchent le sol. Des hommes en blanc, sur les tabliers desquels le sang dégouline, avec, sous leur casque ou leur képi, des visages comme on peut en voir partout : dans le métro ou au supermarché.

Involontairement, on s'attend à voir des monstres, mais c'est le gentil grand-père du voisinage, le jeune homme désinvolte qui déambule dans la rue, le monsieur soigné qui sort d'une banque. On me salue aimablement. Le directeur me montre encore rapidement la halle d'abattage des bovins, vide aujourd'hui. « Les bovins sont là le mardi ». Il me confie alors à une employée en déclarant qu'il a à faire. « Vous pouvez tranquillement visiter seule la halle d'abattage ». Trois semaines s'écouleront avant que je trouve le courage d'y aller.

Le premier jour n'est encore pour moi qu'une sorte de quart d'heure de grâce. Je vais m'asseoir dans une petite pièce à côté de la salle de pause et heure après heure, je découpe en petits morceaux des chairs provenant d'un seau d'échantillons qu'une main tachée de sang remplit régulièrement dans la halle d'abattage. Chacun de ces petits morceaux - un animal. Le tout est alors haché et réparti en portions, auxquelles on ajoute de l'acide chlorhydrique et que l'on fait cuire, pour le test de trichine. L'employée qui m'accompagne me montre tout. On ne trouve jamais de trichine, mais le test est obligatoire.

Le jour suivant, je me rends donc seule dans une partie de la gigantesque machine à découper les morceaux. Une rapide instruction- « Ici, retirer le reste des os du collier de l'arrière-gorge et séparer les nœuds des glandes lymphatiques. Parfois, un sabot pend encore à une patte, il faut l'enlever ». Alors, je découpe, il faut faire vite, la chaîne se déroule sans répit.

Au-dessus de moi, d'autres morceaux du cadavre s'éloignent. Mon collègue travaille avec entrain, tandis que dans le caniveau tant de liquide sanguinolent s'accumule que j'en suis éclaboussée jusqu'au visage. J'essaye de me ranger de l'autre côté, mais là une énorme scie à eau coupe en deux les corps des cochons ; impossible d'y rester, sans être trempée jusqu'aux os. En serrant les dents, je découpe encore, mais il faut que je me dépêche, pour pouvoir réfléchir à toute cette horreur, et par-dessus le marché il faut que je fasse diablement attention de ne pas me couper les doigts. Le lendemain, j'emprunterai d'une collègue stagiaire qui a terminé son stage une paire de gants en métal. J'arrête de compter les cochons qui défilent devant moi, ruisselants de sang. Je n'emploierai plus de gants en caoutchouc. Il est vrai qu'il est répugnant de fouiller à mains nues dans des cadavres tièdes, mais si l'on se retrouve plein de sang jusqu'aux épaules, le mélange poisseux des liquides corporels pénètre de toute façon à l'intérieur des gants et rend ces derniers superflus. Pourquoi tourner des films d'horreur, quand tout cela se trouve ici ?

Le couteau est bientôt émoussé. « Donnez-le-moi, je vais vous l'aiguiser ». Le brave grand-père, en réalité un ancien inspecteur des viandes, me lance un clin d'œil. Après m'avoir rapporté le couteau aiguisé, il se met à faire la causette ici et là, me raconte une blague puis se remet au travail. Il me prend désormais un peu sous son aile et me montre quelques trucs qui facilitent quelque peu le travail à la chaîne. « Ecoutez ! Ici tout cela ne vous plaît pas. Je le vois bien. Mais cela doit se faire ». Je ne peux pas le trouver antipathique. Il se donne beaucoup de mal pour me rassurer. La plupart des autres aussi s'efforcent de m'aider ; ils s'amusent certainement à observer ces nombreux stagiaires, qui vont et viennent ici, qui sont d'abord choqués, puis qui poursuivent en serrant les dents leur période de stage. Toutefois, ils demeurent bienveillants. Il n'y a pas de chicaneries.

Il me vient à penser que- à part quelques exceptions- les personnes qui travaillent ici ne réagissent pas de façon inhumaine ; elles sont juste devenues indifférentes, comme moi aussi avec le temps. C'est de l'autoprotection. Non, les vrais inhumains sont ceux qui ordonnent quotidiennement ces meurtres de masse, et qui, à cause de leur voracité pour la viande condamnent les animaux à une vie misérable et à une lamentable fin, et forcent d'autres humains à accomplir un travail dégradant qui les transforme en êtres grossiers.

Moi-même, je deviens progressivement un petit rouage de ce monstrueux automatisme de la mort. Au bout d'un certain temps, ces manipulations monotones commencent à devenir automatiques, mais elles restent aussi très pénibles. Menacée d'étouffement par le vacarme assourdissant et l'indescriptible horreur omniprésente, la compréhension reprend le dessus sur les sens hébétés et se remet à fonctionner. Faire la différence, remettre de l'ordre, essayer de discerner. Mais cela est impossible.

Lorsque pour la première fois- en fait, le deuxième ou troisième jour- j'ai pris conscience que le corps saigné, brûlé et scié de l'animal, palpitait encore et que sa petite queue remuait toujours, je n'étais plus en mesure de me mouvoir. « Ils... ils bougent encore ! », dis-je, même si en tant que future vétérinaire j'avais appris que c'était les nerfs. J'entends marmonner : « Mince alors, il y en a un qui a fait une faute, il n'est pas tout à fait mort ». Un frémissement spectral agite de partout les moitiés de bêtes. C'est un lieu d'horreur. Je suis glacée jusqu'à la moëlle.

Rentrée à la maison, je me couche sur mon lit, les yeux au plafond. Passer les heures, les unes après les autres. Chaque jour. Mon entourage réagit avec irritation. « N'aie pas l'air si renfrognée ; fais donc un sourire. Tu voulais absolument devenir vétérinaire ». Vétérinaire, oui, mais pas tueuse d'animaux. Je ne peux pas me retenir. Ces commentaires. Cette indifférence.

Cette évidence de meurtre. Je voudrais, je dois parler, dire ce que j'ai sur le coeur. J'en étouffe. Je voudrais raconter ce que j'ai vu sur le cochon qui ne pouvait plus marcher, progressant tant bien que mal sur son train arrière, jambes de côté ; sur les cochons qui reçoivent des coups de trique et de pied jusqu'à ce qu'ils finissent par entrer dans le box d'abattage. Ce que j'ai vu en me retournant : comment l'animal est scié devant moi et accroché en oscillant : morceaux de muscles partagés en deux parties égales à partir de l'intérieur des cuisses. Nombre d'abattages par jour 530, jamais je ne pourrai oublier ce chiffre. Je voudrais parler de l'abattage des bovins, de leurs doux yeux bruns, remplis de panique. De leurs tentatives d'évasion, de tous les coups et les jurons, jusqu'à ce que la misérable bête soit finalement prisonnière de l'enclos fermé par des barres de fer et une serrure à double tour, avec vue panoramique sur la halle où ses compagnons d'infortune sont dépouillés de leur peau et coupés en morceaux ; puis l'avancée mortelle, et dans le moment qui suit la chaîne que l'on accroche à une patte arrière et dont l'animal tente vainement de se débarrasser en la projetant vers le haut, tandis que, déjà, par en-dessous, sa tête est tranchée. Des flots de sang qui giclent à profusion du corps sans tête, tandis que les pattes se recroquevillent... Raconter à propos des bruits atroces de la machine qui arrache la peau du corps, du geste du doigt, circulaire et automatisé, pour ôter le globe de l'œil de son orbite- artère sectionnée, saignante, coulant à flot à l'extérieur- et le jeter dans un trou à même le sol, où il disparaîtra parmi tous les « déchets ». Le bruit provenant des envois sur le dévaloir en aluminium usé, des abats retirés du cadavre décapité et qui ensuite, sauf le foie, le cœur, les poumons et la langue- destinés à la consommation- sont aspirés dans une sorte de collecteur d'ordures.

C'est vrai que je voudrais raconter qu'il arrive toujours qu'au milieu de ces montagnes visqueuses et sanguinolentes se trouve un utérus gravide, et que j'ai vu des petits veaux déjà tout formés, de toutes les tailles, fragiles et nus, les yeux clos, dans une enveloppe utérine qui n'est plus en mesure de les protéger- le plus petit aussi minuscule qu'un chat nouveau-né, et quand même une vache en miniature, le plus grand au poil tendre et soyeux, d'un blanc cassé, avec de longs cils autour des yeux, dont la naissance devait avoir lieu quelques semaines plus tard. « Est-ce que ce n'est pas un miracle, ce que la nature crée ? » constate le vétérinaire de service cette semaine-là, en jetant l'utérus avec le fœtus ensemble dans le gargouillant moulin à déchets. J'ai maintenant la certitude qu'aucun dieu ne peut exister puisqu'aucun éclair ne vient du ciel pour punir tous ces forfaits commis ici-bas, et que ceux-ci se perpétuent interminablement. Ni pour soulager la vache maigre et pitoyable qui, à mon arrivée à 7heures le matin, se traîne à bout de force, au prix d'efforts désespérés, dans le couloir glacé, plein de courants d'air, et s'allonge juste devant le box de la mort ; pour elle, il n'existe aucun dieu, ni personne d'ailleurs, pour lui donner une petite tape pour l'aider. Avant tout, il faut traiter le reste des animaux prévus pour l'abattage.

Quand je quitte à midi, la vache est encore couchée et tressaille ; personne, en dépit d'instructions répétées n'est venu la délivrer. J'ai alors desserré le licou qui lui tranchait impitoyablement la chair et lui ai caressé le front. Elle m'a regardé avec ses grands yeux, et j'ai alors appris en cet instant que les vaches pouvaient pleurer.

Mes mains, ma blouse, mon tablier et mes bottes sont barbouillés du sang de ses congénères : pendant des heures, je suis restée à la chaîne, en train de couper des cœurs, des poumons et des foies. J'ai déjà été prévenue : « Avec les bovins on est toujours totalement immergé ! ». C'est cela que je voudrais communiquer, afin de ne pas porter seule le fardeau, mais dans le fond il n'y a personne qui veuille m'écouter. Ce n'est pas qu'au cours de cette période on ne m'ait pas souvent assez posé la question : « Et à l'abattoir, comment ça va ? Moi, en tout cas, je ne pourrais pas le faire ».

Avec mes ongles enfoncés dans les paumes des mains je gratte les lunules jusqu'au sang pour ne pas frapper ces visages apitoyés, ou pour ne pas jeter le téléphone par la fenêtre ; pleurer, voilà ce que je voudrais faire, mais depuis que j'ai vu ce spectacle quotidiennement, chaque cri s'est étouffé dans ma gorge.

Personne ne m'a demandé si je pouvais tenir.

Les réactions à des réponses si parcimonieuses trahissent le malaise à ce sujet. « Oui, cela est tout à fait terrible, aussi nous ne mangeons plus que rarement de la viande ». Souvent je m'encourage : « Serre les dents, tu dois tenir, bientôt tout cela sera derrière toi ». Pour moi, que le massacre continue jour après jour est l'une parmi les pires manifestations d'indifférence et d'ignorance. Je pense que personne n'a compris que ce ne sont pas ces six semaines à surmonter qui sont importantes, mais bien ce monstrueux meurtre de masse, qui se renouvelle des millions de fois, et dont sont responsables tous ceux d'entre nous qui mangent de la viande. En particulier, tous ceux qui se prétendent amis des animaux et mangent de la viande : ils ne sont pas dignes de confiance.

« Arrête, ne me coupe pas l'appétit ! ». C'est aussi avec ce type de réaction que plus d'une fois je suis restée muette. Parfois le ton monte : « Mais tu es une terroriste, toute personne normale doit rire de toi ». Comment s'en sortir seule dans de tels instants ? Il m'arrive d'aller regarder le petit fœtus de veau que j'ai ramené à la maison et que j'ai mis dans du formol.

« Memento mori ». Et laisser en rire les « gens normaux ».

Les choses deviennent abstraites quand on est entouré de tant de morts violentes ; la vie à titre individuel apparaît alors comme infiniment dénuée de sens. Quand je regarde les rangées anonymes de cochons transportés sous la même forme à travers la halle, je me demande : « Les choses seraient-elles différentes si à la place de cochons, il y avait des humains ? ». D'autant plus que l'anatomie de la partie arrière de l'animal, épaisse, parsemée de pustules et de taches rouges, rappelle étrangement ce que l'on peut voir sur les plages ensoleillées des vacances : des amas de graisse débordant des maillots de bain trop étroits. En outre, les cris qui retentissent interminablement dans la halle d'abattage quand les animaux sentent approcher la mort pourraient provenir de femmes et d'enfants. Ne plus faire la différence devient inévitable. Il y a des moments où je pense : Arrêter, cela doit s'arrêter. Pourvu qu'il fasse vite avec la pince électrique, pour qu'enfin cela s'arrête. « Beaucoup d'animaux ne crient pas » a dit une fois l'un des vétérinaires, « alors que d'autres se figent comme des statues en se mettant à crier sans aucune raison ». Je me demande pour ma part comment ils peuvent rester immobiles et « crier sans aucune raison ». Plus de la moitié du temps de stage est écoulée lorsque je pénètre enfin dans la halle d'abattage pour pouvoir dire : « j'ai vu ». Ici se termine le chemin qui débute à la rampe de déchargement. Le lugubre corridor sur lequel débouchent tous les enclos se rétrécit jusqu'à une porte ouvrant sur un box d'attente ayant une capacité de 4 ou 5 cochons. Si je devais décrire en image le concept de « peur », je le ferais en dessinant des cochons blottis les uns contre les autres contre une porte fermée, et je dessinerais leurs yeux. Des yeux que plus jamais je ne pourrai oublier. Des yeux que chacun d'entre nous qui veut manger de la viande devrait avoir regardé. Les cochons sont séparés à l'aide d'une trique en caoutchouc. L'un d'entre eux est poussé en direction d'un espace fermé de tous côtés. Il crie, et comme souvent le gardien a encore autre chose à faire, l'animal essaye de reculer et s'évader par l'arrière jusqu'à ce qu'enfin, à l'aide d'un clapet électrique, il puisse verrouiller l'issue. Par une pression sur un bouton, le sol de l'enclos est remplacé par une sorte de traîneau mobile sur lequel le cochon se retrouve à califourchon, ensuite une deuxième coulisse s'ouvre devant lui et le traîneau avec l'animal glisse vers l'avant dans un autre box. Là une brute de boucher chargé de l'abattage- je l'ai toujours appelé en moi-même Frankenstein- branche les électrodes. Une tenaille d'étourdissement à trois points, comme le directeur me l'a expliqué. On voit dans le box le cochon qui tente de se cabrer, puis le traîneau est brusquement retiré et la bête, palpitante, s'affaisse dans un flot de sang en agitant nerveusement les pattes. Ici l'attend une autre brute de boucher, qui sûr de sa cible, enfonce le couteau en-dessous de la patte avant droite du cochon ; un flot de sang foncé gicle et le corps s'affaisse vers l'avant.

Quelques secondes plus tard, une chaîne de fer se referme sur une des pattes arrière de l'animal qui est hissé vers le haut ; la brute de boucher dépose alors son couteau, s'empare d'une bouteille de cola souillée, déposée à même le sol recouvert d'une couche de sang d'au moins un centimètre, et en boit une gorgée.

Je décide de suivre les cadavres qui, balancés à leur crochet, et saignant abondamment, sont dirigés vers « l'enfer ». C'est ainsi que j'ai dénommé la pièce suivante. Celle-ci est haute et noire, pleine de suie, de puanteur, de fumée. Au terme de plusieurs virages au cours desquels le sang se déverse encore à flots, la rangée de cochons arrive à une sorte d'immense four.

C'est là que la soie du porc est éliminée. Les corps des animaux tombent par une sorte d'entonnoir à l'intérieur de la machine. On peut y voir à l'intérieur. Les flammes jaillissent et, pendant quelques secondes, les corps sont secoués de tous côtés, et semblent accomplir une danse grotesque et trépidante. Ils sont ensuite largués de l'autre côté sur une grande table où ils sont immédiatement attrapés par deux grosses brutes de bouchers qui commencent par enlever les parties de la soie qui n'ont pas été éliminées, puis grattent les orbites oculaires et séparent les sabots des pattes. Tout cela se déroule très rapidement, le travail s'effectue en plein accord. Pendues aux crochets par le tendon des pattes postérieures, les bêtes mortes sont alors dirigées vers un châssis métallique contenant une sorte de lance-flammes. Dans un bruit assourdissant, le corps de l'animal est soumis à un jet de flammes qui l'espace de quelques secondes l'enveloppe tout entier. La chaîne mobile se met alors à nouveau en mouvement et emporte les corps dans la halle suivante, celle-là même où je me suis trouvée durant les trois premières semaines. Là les organes sont retirés et apprêtés sur la bande mobile supérieure. La langue est palpée, les amygdales et l'œsophage détachés et jetés, les ganglions lymphatiques coupés, les poumons mis aux déchets, la trachée-artère et le cœur ouverts et les échantillons pour l'examen de trichine prélevés, la vésicule biliaire extirpée, et le foie examiné à cause de la présence possible de poches de vers. Beaucoup de porcs ont des vers et si leur foie en est rempli, il doit être jeté. Tous les autres organes, comme l'estomac, les intestins, l'appareil génital, sont envoyés au rebut. Sur la bande mobile inférieure, le reste du corps est apprêté : divisé en morceaux ; les articulations coupées ; l'anus, les reins et les parties graisseuses entourant les reins enlevés ; le cerveau et la moelle épinière retirés, etc., et ensuite une marque est imprimée sur l'épaule. Le cou, le bas du dos, l'abdomen et les cuisses sont préparés pour la pesée, puis dirigés vers la chambre froide. Les animaux jugés impropres à la consommation sont « provisoirement écartés ». Pour le marquage, qui est une opération effectuée dans la sueur sur des cadavres tièdes et visqueux qui pendent très haut en fin de bande, il faut faire très vite quand on n'a pas l'habitude : on risque de se faire assommer par les moitiés de bêtes qui arrivent en force devant la balance et s'entassent les unes sur les autres avec violence.

Je ne dirai pas le nombre de fois que j'ai laissé mon regard errer sur l'horloge murale de la salle de pause ! Mais ce qui est sûr, c'est qu'en aucun autre endroit au monde le temps ne passe plus lentement qu'ici. Un temps de pause est octroyé au milieu de la matinée, et c'est essoufflée que je me précipite aux toilettes, et que tant bien que mal je me nettoie du sang et des lambeaux de chair ; c'est comme si cette souillure et cette odeur allaient s'accrocher à moi pour toujours. Sortir, seulement sortir d'ici. Je n'ai jamais pu avaler quoique ce soit comme nourriture dans ce bâtiment. Soit je passe mon temps de pause, aussi froid qu'il puisse faire dehors, à courir jusqu'à la clôture en fils de fer barbelés et regarde au loin les champs et l'orée du bois, et j'observe les corneilles. Ou alors je traverse la rue et me rends au centre commercial où je peux me réchauffer en buvant un café dans une petite boulangerie. Vingt minutes après, on est de nouveau à la chaîne. Manger de la viande est un crime. Jamais plus ceux qui mangent de la viande ne pourront être mes amis à nouveau. Jamais, jamais plus. Je pense que tous ceux qui mangent de la viande devraient être envoyés ici, et voir ce qui s'y passe, du début à la fin.

Je ne suis pas restée ici parce que je veux devenir vétérinaire, mais parce que les gens veulent manger de la viande. Et pas seulement cela : mais parce qu'en plus ce sont des poltrons. Leur escalope blanchie, stérile, achetée au supermarché, n'a plus les yeux qui déversent des flots de larmes de frayeur devant la mort, pas plus qu'elle ne hurle quand le couteau va frapper. Vous tous qui vous nourrissez des cadavres de la honte, cela vous est soigneusement épargné, vous qui dites : « Non, moi, cela je ne pourrais pas le faire ».

Un jour, un paysan est venu, accompagné de son fils, âgé de 10 ou 11 ans, pour faire analyser un échantillon de viande pour la trichine. En voyant l'enfant aplatir sonnez contre la vitre, j'ai pensé que si les enfants pouvaient voir toute cette horreur, tous ces animaux tués,ily aurait peut-être un espoir de changement. Mais j'entends encore l'enfant crier à son père : « Papa, regarde, là, quelle énorme scie !? ».

Le soir, à la télévision, on annonce aux informations : « mystère non encore résolu à propos du meurtre perpétré sur une jeune fille, assassinée et coupée en morceaux et je me rappelle la frayeur générale et le dégoût de la population devant cette atrocité. Je dis : « Des atrocités semblables, j'en ai vu 3700 rien qu'en une semaine ».

Maintenant, je ne suis plus seulement une terroriste, mais encore je suis malade, là-haut, dans ma tête. Car je ressens non seulement de l'effroi et de la répugnance envers le meurtre commis sur un être humain, mais aussi envers ceux commis sur des animaux des milliers de fois en une seule semaine et dans un seul abattoir. Etre un humain, cela ne signifie-t-il pas dire non et refuser d'être le commanditaire d'un meurtre à grande échelle- pour un morceau de viande ? Etrange nouveau monde. Il est possible que les tous petits veaux trouvés dans l'utérus déchiré de leur mère, et qui sont morts avant même d'être nés, ont encore connu le moins mauvais sort d'entre nous tous.

D'une manière ou d'une autre, le dernier de ces interminables jours est enfin arrivé et j'ai reçu mon certificat de stage, un chiffon de papier, cher payé si tant est que j'ai jamais payé cher quelque chose. La porte se referme ; un timide soleil de novembre m'accompagne depuis la cour de l'abattoir jusqu'à l'arrêt du bus. Les cris des animaux et le bruit des machines s'estompent. Je traverse la rue alors qu'un gros camion à remorque amenant du bétail prend le virage pour entrer dans l'abattoir. Il est rempli sur deux étages de cochons, serrés les uns sur les autres.

Je pars sans un regard en arrière car j'ai porté témoignage et, à présent, je veux essayer d'oublier et de continuer de vivre. A d'autres de lutter maintenant ; moi, ce sont ma force, ma volonté et ma joie de vivre qui m'ont été pris et remplacés par un sentiment de culpabilité et de tristesse paralysante. L'enfer est parmi nous, des milliers et des milliers de fois, jour après jour.

Une chose nous reste pourtant, et pour toujours, à chacun : Dire Non. Non, non et encore non !

Vécu et écrit par Christiane M. Haupt

Commentaires

  • ne plus manger de viande !!! si vous fonctionnez normalement lisez ce témoignage ensuite vous donnerez votre position Merci

  • J'ai lu votre témoignage ça m'a coûté mais si peu par rapport à ce qu'il vous à coûté et encore tellement peu par rapport à ce que subissent quotidiennement ces milliards d'animaux ...
    J'ai mis énormément de temps à me décider à me renseigner sur la condition des animaux que nous mangeons parce que je savais déjà , au fond de moi , que la réalité dépasse la fiction .
    Je me dits que , puisque des être vivants subissent un tel calvaire , le moindre que je puisse faire c'est d'arrêter de fermer les yeux , c'est le minimum de respect que je leur doit .
    Mais que faire ?? Comment faire ?? Je me sens tellement impuissante depuis que je sais que le monde est des milliards de fois pire que ce qu'il peut paraître ..
    Désolée si mon com est long mais j'en ai gros sur la patate comme dirait l'autre ...

    Lolotte .

  • chére Lolotte
    merci pour ce message et cette belle prise de conscience.
    des coms comme ça, on en voudrait tous les jours..
    Alors ce que tu peux faire, c'est de contacter une association prés de chez toi, pour militer avec eux.
    je ne sais pas dans quelle région tu es..cherches sur le net, il y a pas mal de petites associations militantes dans les régions.
    Si tu ne trouves pas, dis le moi, je chercherais.
    bises

  • Bonjour Carole, j'ai découvert ton article ce matin, ton témoignage est précieux. Je t'invite sur mon profil Facebook: Carine Coosemans. Ton article est partagé, pour informer +++

  • Je suis végétarienne depuis près de 3 ans maintenant. J'ai toujours eu un "problème" avec la viande. Je sentais bien au fond de moi que ce n'était pas bien, mais depuis toute petite on m'a inculqué que pour être en bonne santé, c'était nécessaire. FAUX ARCHI-FAUX. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis l'arrêt de cette consommation de chaire animale. J'ai moi aussi lu le témoignage jusqu'au bout, jusqu'à la nausée. J'ai pleuré de rage et de désespoir. Je vais poster ce texte sur ma page FB en espérant ouvrir la conscience de certains. MERCI POUR CE TEMOIGNAGE.

  • Effectivement, il faut lire ce genre de témoignage pour se convaincre parfois..si , petit à petit, cela fait son chemin, alors je suis heureuse de tenir ce blog..merci à vous qui nous lisez..

  • J en pleure encore, mais je vais essayer d agir aussi...
    merci...

  • Très émouvant. Cela dit, il me semble impossible de renoncer à un bon saucisson ou à une belle côte de boeuf, que je mange Bio (je parle de vrai bio, celui de petits exploitants). On sait que les animaux sont quand même mieux traités, et surtout, nourris sainement. Leur goût s'en ressent. Idem pour le poulet Bio, cher mais ô combien délicieux.

  • Tu me fais marrer toi! Manger bio signifie que NORMALEMENT les animaux sont nourris plus sainement mais qu'est ce que tu imagines? Qu'il existe des abattoirs bios où on les euthanasie en douceur, avec amour et séparé des autres? Que les vaches ont passé leur vie dans un beau pré rempli de marguerites, de boutons d'or et de coquelicots? C'est comme le lait, comment penses tu que ton gentil fermier trait les vaches chaque jour? Où est donc passé le pauvre veau enlevé dès sa naissance ou peu après, à sa mère parce que le lait DOIT REVENIR AUX HUMAINS! Lait qui malgré toutes les pubs de Danone et autres est mauvais pour notre santé. Avant je mangeais des yaourts, maintenant plus et curieusement, mon estomac va mieux. Quant au fromage, bah, ça ne m'a jamais attiré. Sais tu comment sont nourris les veaux, joli veau qui sera tué, coupé en morceau et que tu achèteras bio sans doute? Mais mon pauvre Scott, sais tu un tout petit peu ce qui se passe dans le monde pour les animaux? Je vais te dire la réalité! L'homme tue la terre, sa faune, sa flore, ses océans, pollue tout et partout et j'espère de tout coeur qu'un jour, la terre se rebellera et TUERA LES HUMAINS! L'humain est lâche, destructeur, égoïste, prétentieux et autoritaires envers les plus faibles (animaux, bébé, femmes, enfants, paysans là où on détruit les forêts, ...). D'ailleurs, il y a beaucoup moins d'hommes dans la pa que de femmes! Heureusement, on a aussi des héros de la pa, des humains qui connaissent le sens du mot compassion, entraide, et empathie! Cette jeune femme en est une, une héroïne inconnue.

  • bonjour
    il y a un article sur le bio sur ce blog..pas de différence dans la mort..mais je vois que la souffrance vous touche moins que le confort de votre estomac...

  • Bonjour ,


    je mangeais déja peu de viande mais a la lecture très poignante de votre témoingnage ,je serais désormais végétarienne
    .Pourquoi fait-on toujours souffrir les bêtes ??????,,

  • merci Françoise si au moins ce modeste blog à contribué à ça..

  • Témoignage poignant, je vais également le partager sur ma page FB. Je pleure comme un bébé, parce que je voudrais tant que cette barbarie, cette sauvagerie, ces meurtres cessent.
    Je suis végétarienne depuis 11 ans maintenant (j'en ai 22), j'essaye de sensibiliser mon entourage, mais j'ai le sentiment que c'est peine perdue.
    On voit encore ici qu'il n'y a pas plus inhumain que l'être humain.

  • vous avez du mal à compatir à la souffrance d'une dinde? mais elle à aussi envie de vivre..pourquoi elle n'aurait pas le droit sous prétexte qu'elle doit satisfaire un estomac égoïste?
    sa vie est tout aussi légitime que la vôtre...
    quand à hitler, c'est LE cliché , c'est ce que nous entendons sans cesse et ce que répond un pauvre humain qui veut se conforter dans le fait que manger un être vivant n'est pas un mal, si ça lui fait du bien à lui...

  • bon, vu le niveau du débat, je laisse tomber, bouffez votre cochon et crevez en, c'est tout ce que je vous souhaites..

  • bon, vu le niveau du débat, je laisse tomber, bouffez votre cochon et crevez en, c'est tout ce que je vous souhaites..

  • Annie, ça fait combien de fois que je te dis de ne pas perdre ton temps à répondre à tous les crétins attardés mentaux qui viennent déverser ici leurs logorrhées ? je sais que tu as des choses beaucoup + intéressantes à faire.

  • Décidément, Annie, vous penchez dangereusement vers le totalitarisme : la censure serait donc votre seule arme face au bon sens de l'homme, carnivore depuis la nuit des temps ? Les premiers hommes se nourrissaient certes de la cueillettes, mais aussi de la carcasse d'animaux morts quand ils ne pouvaient les chasser. De nos jours, nous ne pouvons tous courir après le gibier, d'où l'intérêt des abattoirs, certes violents, parfois barbares, mais indispensables, à moins de vouloir flétrir avec l'âge, les protéines animales étant irremplaçables pour un bon équilibre.

    Je mettais en parallèle à vos souhaits de morts à mon encontre l'exemple si peu humaniste du plus célèbre des végétariens, Hitler lui-même, et vous effacez mes messages. Je sais que cela vous dérange que la vérité HISTORIQUE vous soit rappelée. Oui, Hitler, le dictateur le plus meurtrier de l'humanité adorait les animaux et refusait d'en consommer.

    Je peine à vous distinguer des fascistes plus qu'intolérants vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas leur avis. Cette censure et vos envie de meurtre d'êtres humains montrent qu'à l'instar de la Bardot, vous haïssez les Hommes. Fasciste !

    PS : cet article m'a donné envie d'une bonne poëlée de pieds de porcs grillés !

  • Monsieur Scott... Je vous mets au défi de me prouver qu'Hitler a été végétarien, à moins de croire sur parole la propagande de Goebbels.
    Par ailleurs Hitler aimait tellement les animaux qu'il avait nommé l'un des plus sadiques de la bande, le dénommé Göring, fanatique de la gâchette, Ministre de la chasse et de la forêt !
    Si c'est pas aimer les bêtes, ça !

  • Le régime végétarien d'Hitler lui avait été conseillé par un médecin par soucis de santé, et il ne le respectait pas vraiment.

  • Monsieur Scott de boeuf grand mangeur de cadavres se cache comme les faibles sans arguments derrière la vieille légende du bourreau hitler :D en plus de troller le sujet il insulte et dénigre lui qui pourtant fait partie de la grande confrérie des mangeurs de cadavres qui sont la majorité dans ce monde. Cette planète n'en peut plus de personnes comme vous et vos semblables. Bientôt ni pétrole ni terres cultivables, comment vont faire des gens comme vous, vous serez les premiers à vous plaindre, et les premiers à ramasser tout pour de pas partager, quitte à adopter les méthodes d'un hitler que vous mettez en avant pour vous donner bonne conscience. Je ne vous salue pas vous êtes un triste sire à ce propos les hommes ne sont pas carnivores, dents et système digestif ne sont pas les mêmes que ceux du carnivore. Bon suaire ô dérisoire !!!!

  • C'est vrai? Hitler était végétarien? Comme quoi il avait ses bons côtés ce monsieur! Non, les protéines animales ne sont pas les seules bonnes pour la santé! Je vais vous apprendre quelque chose! Dans les produits protéinés qui aident pour maigrir, les protéines végétales sont considérées comme les meilleures!
    Oui, l'homme est carnivore depuis la nuit des temps mais au début, c'était pour se nourrir et là, il en mange de plus en plus de la viande! Vous savez au moins ce qu'il y a dans votre viande, dans votre poulet? Alors, un poulet devient mangeable après 42 jours, c'est peu non? Il grossit tellement vite que très vite, ses pattes ne le portent plus, ses poumons et son coeur ont beaucoup de mal à fonctionner mais que lui a t on donné donc à ce pauvre petit poulet? Des hormones de croissance, des antibiotique, ce genre de truc! Pareil pour les porcs, les bovins, et tous les autres animaux que vous mangez! Vous savez quoi? Vous bouffez de la merde remplie d'hormones de croissance et d'antibio! Vous savez que tout ça a DEJA un effet sur certaines petites filles et certains petits garçons? Les petites filles attrapent de la poitrine et son pubères très jeunes! Qu'est ce que j'entends pas très jeune? Parfois déjà 5-6 ans, parfois 8-9 ans. Oh ce n'est pas encore très fréquent mais ... mais aux garçons, eux aussi bouffent de ces hormones, hormones féminines entre nous, à la fin du reportage sur FR2, un scientifique a même expliqué qu'un jour, il n'y aurait peut être plus d'hommes si rien ne changeait!
    On souhaite votre mort à vous? Non, celles des humains méchants et qui ne comprennent rien, qui ne pensent qu'à eux! Avez vous déjà vu un animal violer? Frapper un de ses enfants à mort? réfléchir à la meilleure façon de faire mal? ... Bien souvent, ils ne s'en prennent même pas aux humains qui leur font tout ce mal! Alors vous voyez, si l'humanité, c'est être comme vous et certains autres, traitez moi d'animal, de chienne, de tout ce que vous voulez, ce sera un compliment! Eux sont plus humains que nous!

  • @isaa : je n'aurais pas pu mieux dire ! ;)

  • merci les filles de venir à la rescousse..les trolls me fatiguent, avec leurs arguments qui n'en sont pas..qu'ils bouffent le maximum de graisse animale et qu'ils en crévent, c'est tout ce que je leur souhaite..nous n'avons que faire des insensibles et de ceux, qui, de toutes façons, auront toutes les bonnes raisons de bouffer et de bouffer et de bouffer des animaux...

  • Viandard et fier de l'être ! J'adore la bidoche bien saignante, déguster des morceaux de barbaque grillés au feu de bois, l'infinité de dérivés du porc, charcutailles, foie gras poëllé et autres tripes ! Rien de tout ceci ne nécessite beaucoup de pétrole, je veille à choisir l'origine des braves bêtes qui finissent dans mon assiette ! Et ma conscience est pure, comme mon alimentation, exempte des pesticides qui contaminent sans doute vos mornes salades.
    Malheureusement pour vous, isaa, Hitler était bien végétarien : quelles qu'en soient les raisons, il s'agit d'un fait, non d'une légende. Cela vous mine, car votre posture végétarienne (fort compréhensible vis-à-vis de bestioles abattues à la chaîne au terme d'une vie passée dans un enclos des plus réduits à consommer antibiotiques et OGM) n'a d'autre origine qu'un sentimentalisme aussi inutile que factice.
    Quant à mon système digestif, je constate chaque matin qu'il se porte à merveille, merci pour lui !

  • vous devez avoir une grosse brioche et une petite baguette pour vous exprimer ainsi

  • Ne vous inquiétez pas les filles, encore une maladie du type "vache folle" ou "grippe aviaire" et le nombre de viandards chutera. Dommage que ce soit malheureusement au dépend des animaux...

  • Pas de problème, Sarah ! Ma barbaque est 100 % bio. Pas de farines animales, une alimentation en grains, tout aussi bio. Viandard je suis né, viandard je resterai. Et ce ne sont pas vos gesticulations puériles qui y changeront quoi que ce soit : l'Homme est ainsi, il aime la chair tendre et sanguinolente. L'homme aime aussi les belles bagnoles, aux intérieurs cuirs intégraux : 26 vaches pour une Bentley ! Sans parler de sa moquette et des 40 moutons sacrifiés sur l'autel de la beauté automobile.

  • "L'homme est ainsi". Ou alors " c'est la tradition" comme pour la peine de mort, la corrida, les combats de coq et autre barbaries humaines.
    Toujours les mêmes arguments qu'avancent ceux qui ne font pas l'effort de comprendre pourquoi c'est ainsi et comment changer cet état de fait.
    On va crever à cause de la trilogie auto - viande - TV et notre prédation de terres. On le sait, tout le monde le sait ou peut le savoir mais la collectivité ne bouge pas, à part les écologistes.
    On peut changer et se passer de viande : j'ai été éduqué (j'allais dire élevé) dans une éducation classique où il fallait bouffer de la viande (dans la France d'après guerre, il fallait consommer pour relancer l'offre). Mais avec le temps j'ai appris à m'en passer, même si pour le fer, ce n'est pas facile. On continue donc à agir et raisonner collectivement avec nos connaissances moyenageuses alors que le mur de la limite des ressources est tout proche. Hallucinant !

  • Grosse brioche, petite baguette......et grosse gueule....On verra comment tes petites castagnettes s'entrechoqueront le jour de ton jugement dernier

  • L'homme est ainsi, effectivement. Il est égoïste, idiot et destructeur. Vous en êtes la parfaite représentation !
    Vous feriez un parfait sujet d'étude tant vous êtes banal.
    Je suis étudiante en biologie, vous ne voudriez pas me servir de cobaye ? Allez, c'est pour la connaissance de l'homme, que vous semblez tant aimer !
    Et à ce sujet, l'homme n'est pas un mangeur de viande par nature. Notre intestin n'a pas la taille de ceux des carnivores, nos membres ne sont pas adaptés à la course-poursuite d'une proie et nos dents et nos ongles ne pourraient pas tuer une proie (par exemple, les chiens, qui sont faits pour manger de la viande, ont des molaires et prémolaires spéciales que l'on appelle carnassières, et ce nom ne leur a pas été donné pour rien. Et là je vais vous apprendre quelque chose : l'homme n'en a pas !).
    Et, pour finir, une étude scientifique a montré que le pouce opposable était une adaptation pour la cueillette.
    Mais je pense malheureusement que mon discours est vain, puisqu'on ne peut pas convaincre quelqu'un qui n'a pas envie de se laisser convaincre.
    Autant rester borné et ignorant, après tout, l'homme est ainsi, vous l'avez dit vous-même.

  • hey jeune branleur, t'as pas encore compris, avec ton tout petit cerveau plein de vide, que tu peux nous insulter tant que tu veux, nous traiter de tous les noms, y compris de fascistes, on s'en tape, mais alors ! ON S'EN TAPE à un point que tu peux même pas imaginer.

  • Je relève, à l'attention de l'étudiante en première année de biologie, qu'une fois de plus, ces braves végétariens n'ont, comme vous, d'autre envie que de massacrer les humains (ou en faire des cobayes) lorsqu'ils s'obstinent, en fin gourmets, à apprécier la tradition gastronomique de notre beau pays (et d'ailleurs).
    Il va vous être difficile de poursuivre vos études : bientôt, cours de vivisection sur des grenouilles. Ouille ouille ouille !
    Au passage, les cuisses sont vraiment excellentes.
    Au chapitre de vos allégations pseudo scientifiques, je me contenterai de préciser que l'homme a aussi un cerveau qui lui permet de compenser son incapacité à courir après des gazelles. A mon tour de vous apprendre quelque chose : l'homme n'a pas d'ailes, et pourtant, il vole ! Si si ! Vous savez, ces trucs qu'on appelle les avions... les ULM, les deltaplanes... C'est dingue, non ? Alors, depuis l'apparition des premiers hominidés, nous avons eu tout le loisir de dépasser le stade de la cueillette, qui était déjà, à ce niveau primitif, complétée par la chasse de petites bestioles, voire la consommation de carcasses d'animaux morts. Vous verrez sans doute cela au seconde semestre de bio.

    Quant à la prétendue impossibilité de manger de la viande avec nos dents, je vous garantis qu'une mastication optimale en vue d'une digestion parfaite est possible. Suffit d'essayer sur une belle brochette d'onglet ! Par ailleurs, vous devez aussi savoir que l'homme était à l'origine inadapté à la consommation de lait. Une lente mutation génétique a permis au gène de booster la lactase, n'en déplaise aux intégristes végétaliens.

    @terrienne01 : ma pauvre, je n'en vois qu'une seule qui insulte pour compenser sa déficience argumentaire, c'est toi ! Ma référence au fascisme, des plus fondées, constituait une réplique qualificative de ton comportement ainsi que celui de tes copines, consistant à censurer les propos "déviants(dards)" et à souhaiter la mort à leurs auteurs.

    De toute évidence, ce refus ultra minoritaire de consommer de la bonne viande n'a d'autre origine qu'un comportement hystérico-bobo en rupture avec l'évolution naturelle de l'homme. Allez parler de soja et de salade aux centaines de millions de personnes qui ont faim !

  • C'est précisément à cause de bouffeus de bidoche des pays riches que la planète compte un milliard d'affamés chroniques.

    Par ailleurs, Staline, Franco, Idi Amine Dada, Ceaucescu; Pol Pot,Kadhafi... étaient tous des carnivores...
    Vous les soutenez ?

  • Je n'ai jamais dit que j'étais en première année de biologie. Je suis en master. J'en sais donc un rayon (et sûrement plus que vous dans tout ce qui est du domaine biologique) sur l'anatomie comparée entre herbivores, carnivores, omnivores, etc... Et donc, l'homme a toutes les caractéristiques d'un frugivore.

    De plus, je n'ai jamais dit (non plus) que nos dents étaient inadaptées pour manger de la viande. J'ai dit qu'elles étaient inadaptées pour tuer une proie.

    C'est que vous ne savez pas lire ou que vous préférez voir ce que vous voudriez qu'il soit écrit ? Dans tous les cas, c'est plutôt pathétique.

    Après, vous dîtes que l'homme a un cerveau... Ce avec quoi je suis évidemment d'accord. Un fait est donc indéniable : vous n'êtes pas un homme !

  • Sarah dit: (par exemple, les chiens, qui sont faits pour manger de la viande, ont des molaires et prémolaires spéciales que l'on appelle carnassières, et ce nom ne leur a pas été donné pour rien. Et là je vais vous apprendre quelque chose : l'homme n'en a pas !).

    Pour moi, le fait de dire que l'on a pas de molaires et prémolaires spéciales que l'on appelle carnassières, tout en faisant la comparaison avec des chiens, qui sont faits pour manger de la viande, cela signifie bien clairement que vous prétendez que que nos dents sont inadaptées pour manger de la viande.

    Cela démontre a quel point vous êtes de mauvaises fois !

    Vous parlez d’égoïsme, mais vous êtes les première a l’être en cherchent a imposer votre point de vue et votre style de consommation.

    Vous pensez tellement être meilleures et supérieur aux autres personnes que vous en oubliés que tout le monde a un cerveau et que la majorités des personnes savent l'utiliser.

    Que cela soit d'un coter comme de l'autre, vous ne valez pas mieux étant donner que vous ne chercher pas a comprendre les points de vue des autres, mais simplement a imposer les vôtres !

    lolotte dit: quand les omnivores avec un cerveau lisent une prose telle que la tienne ( ramassis de préjugés éculés ) et bien ça les fait réfléchir , eux .

    Cela vaut pour vous tous, car vos discours réciproque sont les même au final. les uns prêche pour manger de la viande et les autres pour ne pas en manger.

    En fait, on assiste a une mini guerre pour savoir qui mange le mieux. Et bien, personne ne mange mieux, car de nos jours, plus de 60% de ce que nous mangeons sont des OGM, le reste de notre nourriture étant contaminé par des produits toxique divers et varié.
    Et pas la peine de me parler de bio, car tout comme le nuage de Tchernobyl, Les différents produits utiliser, une fois dilué par la pluie ou les arrosages, ne arrêterons pas de s’écouler a un terrain sous prétexte que c'est un terrain de culture BIO....seul des idiots congénitaux pourrais encore penser ce genre de chose !

  • Ah ! En master ! Impressionnant. Le Prix international de Biologie est à portée de main. Avec Sarah, la science avance : "l'homme dispose de dents inadaptées pour tuer une proie, donc il ne doit pas en manger". Encore une fois, l'homme n'a pas d'ailes, et pourtant il vole... L'homme n'a pas de branchies, pourtant il peut explorer le fond des océans...
    Evidemment, si vous faites tout avec les dents, on est mal barrés, et je ne pense pas là en terme bucco-génital. Certains singes cassent l'écorce trop dure de fruits avec des objets dont ils se servent comme outils. Doit-on en déduire qu'ils devraient s'abstenir au prétexte que leurs dents les en empêchent ? Pour vous, la réponse est "non", car ils se nourrissent ici de fruits et de végétaux. C'est donc vous qui voyez dans la nature les éléments qui correspondent au végétarisme. La création d'outils, transformés ou non, est le propre de l'homme, tout comme la volonté, parfois destructrice, j'en conviens, de dépasser sa condition. Croyez-vous que les premiers hominidés se soient lancés dans la chasse pour le seul plaisir de faire souffrir des animaux ? Non. La viande est un besoin, sans doute primaire, mais ô combien plaisant. La chaîne alimentaire, vous l'avez étudiée en master ?

    Je comprends mieux à présent vos velléités d'expérimentation sur des cobayes humains omnivores, moi en l'occurrence : pour rendre cette aberration possible, vous déshumanisez vos contradicteurs, exactement comme... les sinistres médecins nazis qui pratiquaient des expériences sur des êtres humains. "Ce ne sont pas des hommes, disaient-ils." On y revient toujours...

    Essayez un tartare, fait de coeur de filet haché et cru, vous m'en direz des nouvelles !

  • Scott de Boeuf vous êtes affligeant de bêtise !!! vous êtes un ignorant et ce ne sont pas vos provocations stupides qui feront augmenter votre Q.I. La cruauté n'a jamais fait office d'intelligence. Manifestement la viande que vous mangez n'augmente pas vos capacités cérébrales, au contraire. Vous devriez essayer les légumes !

  • @Scott de boeuf ( déjà , quel pseudo ! On sait tout de suite qu'on va se marrer avec toi ... )
    Bref , je voulais te remercier , c'est avec les omnivores comme toi que le végétarisme avance , en effet , quand les omnivores avec un cerveau lisent une prose telle que la tienne ( ramassis de préjugés éculés ) et bien ça les fait réfléchir , eux .

  • Mes ami(e)s, je suggère de laisser cet omnivore hystérique, frustré et en mal de provocation à ses tristes festins, il n'est décidément pas intéressant et nous savons bien par de nombreux exemples que ce genre de discussion débouche plus sur des insultes que sur un débat constructif.
    Allons dépenser notre énergie à meilleur escient et go vegan!

  • tout à fait d'accord, laissons le délirer, il n'attends que nos réponses pour exister, c'est ça les trolls!

  • fuite et ignorance !!!

  • Supposons qu'Hitler ait réellement été végétarien . Quid des Staline , Pol Pot , Marc Dutrou , Pierre Chanal , Mengele , Eichmann , Pinochet , Franco , Bokassa , Mussolini , et la liste n'est pas finie ?
    Si les vertus qu'on attribue aux aliments sont vraies , alors je fais une entorse à mon discours pro-végé et conseille à ceux qui déduisent du supposé végétarisme d'Hitler que les végétariens sont des nazis , de manger du poisson matin , midi et soir ...

  • Il faudrait forcer les gens à vivre votre expérience, qu'ils se rendent compte des crimes quotidiens qu'ils infligent à ces êtres en se cachant derrière l'abattage qu'ils ne veulent pas voir. Pas facile de militer, ni de changer la nature égocentrique de l'homme qui préfère privilégier ses petits plaisirs gustatifs. Ce texte est une vraie merveille (qu'il est dur d'aller jusqu'au bout), un hymne au végétarisme. Vu le degré d'évolution de l'homme, ça ne devrait même pas exister et pourtant, il se déshumanise à une vitesse fulgurante.
    Félicitations pour votre ténacité et votre combat, une petite pierre de plus à l'édifice qu'il faut continuer à construire. Un jour, la consommation diminuera.

  • merci à ceux et à celles qui sont venu(e)s témoigner, et soutenir ce texte sur notre blog..le combat continue malgré les trolls et les néfastes!

  • Etant omnivore mais sans arrêt en reflexion sur ce sujet, je suis assez d'accord avec le fait que certaines interventions puériles et provocatrices ne font que nous inciter à nous éloigner de certains viandards... Cette reflexion en particulier me fait rire jaune: "Allez parler de soja et de salade aux centaines de millions de personnes qui ont faim !". Quand on sait qu'aujourd'hui, si nous avions une consommation ne serai-ce que raisonnée de viande, nous serions largement en mesure de nourir tout le monde grâce aux économies réalisées en terme de protéines végétales... Le fait que nous mangions salade et soja ferait le plus grand bien à ces gens qui meurent de faim !!

    Pourquoi venir ici accuser les végétariens de vouloir imposer leur mode de pensée, qu'ont-il fait pour l'imposer ? Parce que cette jeune femme a eu le malheur d'écrire et de publier ce témoignage et de défendre son opinion face à des reflexion aussi bêtes que "fais toi un tartare" ?? Les végétariens font-il ce genre de procès au moindre site publiant des recettes à base de viande ? pourquoi devraient-ils se cacher ? Parmi les végétariens comme parmi les omnivores, il y aura toujours des personnes intégristes, idiotes, qui ne réfléchissent pas, sont influencées etc. Ce n'est pas une raison pour ne pas voir ceux qui le sont devenus après mure réflexion, et qui restent souvent bien plus tolérants envers nous que nous ne le sommes envers eux.

    je participe moi-même bien souvent à des débats sur le végétarisme, dans lesquels je présente mes arguments "contre" en espèrant non pas convaincre qui que ce soit, mais plutôt recevoir des réponses construites qui me permettraient de comprendre sur quoi je me trompe ou sur quoi j'ai raison. Bref, de progresser. Je ne me nourrit déjà plus que de produits issus d'une dizaine de ferme des environs, que je connais toutes personellement, pour de multiples raisons et convictions. La bio au sens complexe du terme me parait également comme une évidence. Le végétarisme m'interroge, mais je regrette de n'avoir pas encore croisé de personnes capables d'en discuter calmement et de comprendre mes interrogations (de nombreuses sources de protéines végétales me sont déconseillées, le soja m'étant même interdit pour raison de santé). Je n'en conclut pourtant pas que tous les végétariens sont intégristes... Je fais moi même parti de tellement d'autres mouvements jugés intégristes...

  • Je suis toujours épaté par ces mangeurs de cadavres qui se fournissent dans de petites fermes où les animaux sont bien traités..sans doute préfèrent ils penser ça pour se rassurer pourtant il s'agit d'un article sur un abattoir et pour autant que je sache les animaux d'où qu'ils viennent doivent tous être abattus dans ce genre d'établissement aux normes européennes non ? Pourquoi les viandards commentateurs ci dessus ne font ils pas le même stage que l'auteur afin d'aller jusqu'au bout de leur passion ? Pourquoi malgre les millions de chomeurs peut on toujours trouver des emplois en abattoir? Vous avez le droit de consommer des cadavres mais pourquoi c'est toute une histoire dès que l'on assume son veganisme dans les collectivités telles que les cantines scolaires,hopitaux..??Peut être qu'il est temps de mettre en place un lobby vegan qui permettra à chacun où qu'il soit d'accéder à une alimentation non mortifère mais vivante,saine et savoureuse. Les traditions sont tenaces mais offrez aux enfants la liberté de choix de leur alimentation..

  • Eh oh pieroreve, vous êtes né(e) végétarien(ne) ??? Les changements les plus durables sont ceux qui se font progressivement, pas sur un coup de tête, je ne vois pas en quoi prendre le temps d'y réfléchir et avancer pas à pas en commençant par s'intéresser aux conditions de vie est si risible. Figurez vous que l'éleveur à qui je prend ma viande refuse tout transporteur, attente à l'abbatoir etc car il connait ces horreurs, il ne possède même pas une dizaine d'animaux, et aussi dur que ce soit pour lui et malgré les colères des gérants de l'abbatoir, il accompagne lui même ses bêtes dans le calme jusqu'à l'étourdissement. Effectivement, ce genre de démarche ne nous prive pas de continuer à réfléchir, pour peut-être aller jusqu'au bout de la démarche un jour, et il est malheureux que beaucoup de personnent ne le fassent que pour soulager leur conscience (mais c'est dailleurs aussi le cas de certains végétariens...) mais ce n'est pas une raison pour être aussi scinique. C'est ce genre de comportement agressif qui braquent les gens, éloigne tout le monde du végétarisme et ne sert en rien sa cause... Une jeune fille végétarienne vient passer le week-end chez moi, je lui ai préparé des repas en fonction, j'ose espérer qu'elle sera plus ouverte et contente de m'expliquer ses arguments et de m'aider à évoluer en connaissance de cause...

  • Et oui AB je suis né végétarien il y a 43 ans et je peux vous dire que cela n'a vraiment pas été facile toute ma jeunesse et que j'ai très vite préfèré me taire que d'entrer dans des débats stériles. Pourtant cette habitude de manger viandes,charcutailles ou poissons à tous les repas est plutôt récente,disons apres 1945 et les privations de la guerre.En effet auparavant et pendant des siècles la viande etait plutot rare et reservee au dimanche. Les methodes dite modernes d'élevage se sont d'ailleurs bien inspirées des methodes concentrationnaires nazies. Je ne vous jetais pas la pierre cher AB,je constatais juste que c'est un discours fréquent chez les viandards (desole du terme mais je n'en vois pas d'autre) que de dire qu'ils se fournissent chez un gentil fermier qui cajole ses animaux avant de les abattre. Si je sais bien qu'il en existe encore nous savons tous tres bien que ce n'est qu'une minorité et encore une fois cela n'empêche pas qu'ils doivent passer par le genre d'abattoir décrit ci dessus..ce qui implique le traumatisme de ses animaux peut être encore plus dur vu qu'ils n'ont pas eu l'habitude d'étre bousculés et maltraités comme la majorité des autres...Vous dites que votre eleveur a une dizaine de betes ça parait etonnant dans la mesure des normes en vigueur mais meme si c'est réel, reconnaissez vous même que c'est une exception qui confirme la regle qui est la barbarie des traitements infliges. Meme si je suis pour le veganisme je respecte la culture et les habitudes tenaces de la majorite carnassiere mais il me semble que l'humanite aurait tout à gagner à traiter humainement les animaux tant dans l'elevage que l'abattage,nous sommes au 21°siecle il me semble! Que pensez vous que diront nos petits enfants quand ils verront ces images ignobles? Ne seront ils pas aussi choques que nous devant les camps nazis? Offrons le choix aux nouvelles generations de manger vegan ou bien de la viande en leur expliquant vraiment de quoi il s'agit et non pas en se cachant derriere d'hypocrites termes tels escalopes,cordon bleu etc Désolé de vous avoir paru cynique ou agressif,je réagissais à chaud à l'ensemble des commentaires et encore sous l'émotion de ce temoignage remarquable sachant que je n'aurais pu tenir une heure dans un tel lieu.

  • Vous avez raison, c'est après la guerre que les "dégâts" ont commencés pour les animaux.
    Maintenant, je trouve ça bien qu'AB fasse des efforts petit à petit.
    Essayez de la comprendre et ne devenez pas "extrémiste" comme certains vegans.
    N'oubliez pas que l'homme est omnivore et mange de la viande depuis la nuit des temps, c'est ancré dans nos cellules, dans notre mémoire tout comme les animaux ont leurs instincts gravés en eux.

  • Merci pour ce témoignage que j'ai lu ce we par hasard sur un tout autre forum lors d'une toute autre recherche et qui a éveillé ma curiosité. A vrai dire jamais je ne m'étais posé la question de comment pouvaient être traités les animaux. Aussi ridicule et naïf que cela puisse paraitre, si on m'avait demandé, je pense que j'aurais dit qu'on les piquait comme on fait pour les animaux domestiques quand ils sont gravement malades.

    Depuis toute petite, je n'ai jamais vraiment aimé la viande et c'était toujours un supplice d'en manger, puis petit à petit j'ai appris à aimer certaines choses (blanc de poulet, jambon, steak hâché, tout ce que la société de consommation produit de bien joli pour que ça ressemble à tout sauf à de la viande). J'étais même fière de commencer à aimer la viande, à me dire "je mange des bonnes protéines".

    C'est fou mais jamais je crois n'avoir lié la viande aux animaux morts. A vrai dire, je n'ai jamais été très proche des animaux, j'ai même plutôt peur des chats, des chiens mais quand j'étais petite dans les zoos, j'aimais les voir mais de loin, j'en avais peur aussi. Malgré le fait que je ne sois donc pas une "amie des animaux" en aucun cas, je ne peux tolérer supporter une telle cruauté !

    J'ai lu ce témoignage ce weekend et depuis je ne peux plus manger de viande, c'est impossible. Cependant, j'ai mangé du saumon récemment, je pense qu'il faut laisser un certain temps aux choses pour se faire. J'envisage de toute façon de stopper également. Hier j'ai mangé du fromage de chèvre, c'était écrit "présure animale" je ne savais pas ce que ça voulait dire mais ça m'a semblé étrange et j'ai tapé dans google. J'avais déjà mangé une bonne partie et j'ai stoppé net, le goût n'avait plus la même saveur, une saveur de mort.

    J'ai pleuré après ce témoignage je me suis révoltée sur des pages facebook prônant le végétarisme car je ne comprends pas comment les végétariens peuvent être aussi zen tout en sachant que cette horreur continue tous les jours!

    En lisant ce témoignage, j'ai revu les camps de concentration, c'est pour moi exactement la même chose, j'ai pleuré de savoir que l'homme pouvait être aussi cruel, que ce n'était pas que dans les films de guerre, c'est encore là aujourd'hui dans la vie réelle !

    Je me sens agressée dès que je vois des poulets rôtis dans la rue, le rayon viande des magasins, les gens qui mangent leur viande avec appétit, est-ce que tout le monde SAIT ? non je ne crois pas, moi je ne savais pas et des milliers d'autres personnes ne doivent pas savoir.

    J'ai envie de me battre, de créer un blog, de dénoncer. Personne ne me parle plus sur facebook depuis que je m'indigne contre les omnivores, peut-être suis-je trop agressive ?

    Bref là où je voulais en venir au final, c'était de dire que AB me semble être quelqu'un d'intelligent, de sensible, je ne COMPRENDS PAS que vous vous indignez ainsi alors qu'il est dans une démarche de réflexion, de prise en conscience, tout comme je le suis notamment pour le poisson et les laitages (puisque pour la viande c'est FINI du jour au lendemain). Chacun avance à son allure, le tout étant d'avancer. Rome ne s'est pas fait en un jour !
    Peut-être que vous avez réagi plus rapidement, peut-être que vous étiez végétarien depuis le début, qu'importe, ce qui compte c'est de respecter, et d'encourager ne pensez-vous pas ? Si on m'avait dit "deviens végétarienne, je te l'ordonne!", j'aurais refusé juste par opposition à cette autorité que je ne supporte pas. Si on m'explique le pourquoi du comment, je me pose des questions et j'agis à mon rythme.

    Pour faire changer les choses je viens de comprendre qu'il ne faut pas être agressive, et je trouve touchant oui touchant désolée, que AB se servait auprès d'un petit producteur. Il ne faut pas oublier que nous avons appris à aimer la viande, et c'est toujours dur de se séparer de quelque chose qu'on aime, d'autant que cela peut être associé à des souvenirs émotionnels (pour ma part mon papy aujourd'hui décédé me préparait des spaghettis bolognaise délicieuses et c'est là que j'ai commencé à aimer la viande, et je n'oublierai jamais le goût de ce délicieux plat et pourtant j'y renonce et cela peut vouloir dire dans le coeur de certaines personnes, renoncer à l'amour de cette personne...). Donc laissons le temps au temps. Je ne peux que vous encourager AB, bravo et merci !

    J'ai lu quelque part cette citation de Schopenhauer et je souhaite la partager avec vous tous : "Toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis elle est considérée comme ayant été une évidence."

  • Je precise qu'aujourd'hui je suis autant que possible vegan sachant que le vegetarisme autorise les produits laitiers et les oeufs alors que ces animaux sont encore plus maltraites que les autres.En cela,le vegetarisme est plutot hypocrite.

  • Pour en revenir aux abattoirs,j'ai un ami qui a eu le courage d'aller y travailler mais il n'a tenu que quelques jours..son travail consistait à raser des têtes de veaux ou vaches je ne sais plus..les têtes venaient juste d'être coupées et arrivaient devant lui sur un tapis roulant.Il a craqué lorsqu'il a croisé le regard de l'une d'elle et il en a fait des cauchemars alors que lui n'est pas vegan du tout.
    C'est pourquoi il me semble qu'il serait interessant que chaque pro viande puisse occuper quelques jours ce genre de poste car ceux dont c'est le quotidien durant des années doivent en garder des sequelles non?

  • L'une des choses les plus significatives que nous puissions faire aujourd'hui pour réduire notre empreinte carbone mondiale est de réduire notre consommation de viande, de cuir et de produits laitiers.

    Selon le rapport "Livestock's Long Shadow" de la Food and Agriculture Organization des Nations Unis, l’élevage est responsable de 18% de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et de fait, joue un rôle majeur dans la destruction de l’environnement à travers le monde. L’élevage contribue largement aux pollutions atmosphérique et aquatique, à la déforestation, la dégradation des terres, la perte de biodiversité ainsi qu’au changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre liées à la production de viande bovine sont particulièrement élevées: un kilo de bœuf dans son assiette équivaut à peu près aux émissions en GES de 100 kilomètres parcouru en jet par passager. Voir la suite et le film sur le site ...

    http://www.almathefilm.com/

  • végétalienne convaincue depuis 3 mois à présent, j'ai 53 ans , la rage au ventre d'avoir vécu tel un robot dans la désinformation la plus totale. A présent nous avons internet et la désinformation devient un choix, un crime.... J'ai mes chaussures, mes sacs, portefeuilles, fauteuils.... mais plus jamais je n’achèterai.... et n'aurais pas acheté si j'avais su... il est très facile de vivre autrement....sans souffrance...

  • L'une des choses les plus significatives que nous puissions faire aujourd'hui pour réduire notre empreinte carbone mondiale est de réduire notre consommation de viande, de cuir et de produits laitiers.

    Selon le rapport "Livestock's Long Shadow" de la Food and Agriculture Organization des Nations Unis, l’élevage est responsable de 18% de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et de fait, joue un rôle majeur dans la destruction de l’environnement à travers le monde. L’élevage contribue largement aux pollutions atmosphérique et aquatique, à la déforestation, la dégradation des terres, la perte de biodiversité ainsi qu’au changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre liées à la production de viande bovine sont particulièrement élevées: un kilo de bœuf dans son assiette équivaut à peu près aux émissions en GES de 100 kilomètres parcouru en jet par passager. Voir la suite et le film sur le site ...

    http://www.almathefilm.com/

  • Les commentaires ne s'affichent pas ici je ne comprends pas pourquoi, mais comme je les reçoit je répond tout de même. Pieroreve, merci pour votre réponse qui tempere et invite plus à la discussion. Je ne peux m'empécher malgrès tout de vous trouver assez chanceux d'être né ainsi (par vos parents j'imagine?), car étant moi même née dans une famille dans laquelle je passe pour une originale (des propres mots de certains, les cochons élevés en "batterie" seraient plutôt heureux car bien trop idiot pour avoir envie de bouger...), chacun des pas que j'ai fait pour sortir de cette logique a été bien compliqué... Ma consommation effectivement est plutôt celle du dimanche que celle de chaque repas, même si encore une fois, ça ne m'empèche pas de me poser encore pas mal de questions.
    Mon éleveur n'a en effet qu'une dizaine de bête au maximum, à l'heure ou j'écrit ces mots il n'en a d'ailleurs que 2 ! C'est effectivement inhabituel, mais je travaille chaque jour pour la promotion de ce type d'agriculture qu'on croit inexistante et qui est pourtant bien présente, près de chez nous, et qu'on ne voit pas sous le loby des gros producteurs. J'ai donc une situation plutôt privilégiée pour observer ces pratique, ce paysan vit de ses quelques bêtes en travaillant avec une race locale très rustique, en diminuant ses charges par rapport aux élevages intensifs, et en valorisant lui même ses produits (viandes, charcuteries et produits laitiers) directement au consommateur. Voilà pour la petite explication concernant le coté atypique de cet éleveur. Je n'ai effectivement pas assisté à un abatage même si par mon métier je cotoie de près les abatoirs et salles d'abatage et de découpe, en revanche concernant les conditions d'élevage j'ai quotidiennement mon lot d'expériences, d'où mes choix alimentaires pour l'instant. J'aimerai comme vous que le choix soit offert à nos enfant de choisir leur alimentation en connaissance de cause, et non pas pour faire plaisir à tel ou tel bien pensant, pensée commune ou parent influent. L'industrie agro-alimentaire est effectivement particulièrement hypocrite...

  • Très bien supposons que demain on ne mange plus de viande, que deviennent " les agriculteurs qui ne comptent pas leurs heures " et les filières donc encore du chômage, mais comme le dise certains les vaches et les cochons d'élevage polluent beaucoup lisier, gaz à effet de serre ....
    Si aujourd'hui l'homme est passé de la démarche à 4 pattes à la bipédie c'est en partie par l'adaptation à la chasse un chasseur de fond et l’apport de protéines animale différentes des végétales a contribué à notre développement cérébral!! certaines familles végétaliennes se sont vues retirer la garde de leurs enfants pour mauvais traitement mal nourri et avec des carences ou prendre la vitamine D ? je mange de la viande oui comme beaucoup mais je suis pas pour que les animaux quels qu’ils soient , soient abattus avec le plus grand respect et le moins de souffrances possibles et enfin oui Hitler était un végétarien !!! !!!

  • bon, allez, je me lâche :

    http://insolente0veggie.over-blog.com/article-23410961.html

    une bonne carotte là où je veux dire!

  • Trèès touchant comme témoignage ! Je mange déjà très peu de viande car je ne suis pas ignorante de toute ces soufrances, plus le temps plus j'essaye de moin en manger . Je voudrais devenir végétarienne, mais ce n'est pas facile , surtout quand il s'en trouve dans les bonbon ..

  • @ Gilles

    " Très bien supposons que demain on ne mange plus de viande, que deviennent " les agriculteurs qui ne comptent pas leurs heures " et les filières donc encore du chômage,"

    En effet ... C'est pourquoi je suis pour le retour de la peine de mort : avez-vous songé aux bourreaux et autres fabricants de guillotines qui se sont retrouvés sans emploi ? Pour les mêmes raisons , je suis partisan du viol . Vous imaginez le manque d'activité économique qu'entraînerait l'absence de viols ? Moins de consultations chez les gynécologues , les psy , moins d'affaires à plaider pour les avocats , à juger pour les juges , à noter pour les greffiers etc ... D'ailleurs , une seule activité permettrait de relancer l'emploi , voire d'obtenir le plein-emploi : une bonne guerre . Tout le monde travaille à tout casser ; une fois la guerre finie , tout le monde travaille à tout reconstruire . Pour ceux qui placent le chômage au sommet de l'infamie , je ne peux que conseiller de plaider pour le retour à toutes ces solutions qui ont fait leurs preuves .

    " Si aujourd'hui l'homme est passé de ... " : nos ancêtres sont descendus des arbres il y a 2,5 millions d'années . Nous sommes en 2012 , Gilles ... Et si les pays industrialisés sont devenus riches , c'est parce que des gens ont travaillé pour deux francs-six sous dans des mines et des usines . Hommes , femmes et aussi enfants . Le progrès consiste à savoir tourner la page , pas à y rester éternellement .

    " certaines familles végétaliennes etc ...." : je vous signale que l'obésité est un fléau autrement plus mortel que le cas que vous citez , et que les enfants obèses qui iront nourrir les asticots plus tôt que prévu ne sont pas élevés par des végés , mais par des mangeurs de viande .

    " je mange de la viande oui comme beaucoup mais je suis pas pour que les animaux quels qu’ils soient , soient abattus avec le plus grand respect et le moins de souffrance " : vous avez commis un lapsus ( " pas pour " ), à moins que vous ne soyez réellement pas en faveur de l'abattage le moins douloureux !

    " Hitler était un végétarien " : d'après tous les extraits de ses biographes et des gens qui l'ont côtoyé et écrit leurs mémoires que j'ai lus , il ressort qu'Hitler a mangé jusqu'à la fin de sa vie des saucisses , donc que son prétendu végétarisme vient d'une erreur de compréhension du mot végétarien . Végétarien signifie ne pas manger de chair animale , quelle que soit l'animal ( aquatique , terrestre ou aéro-terrestre ) , et non pas ne pas manger de steak . Il est vrai qu'Hitler à cessé de manger de la viande sous sa forme la plus courante ( le steak , le filet , l'entrecôte etc ...) suite au décès d'un proche , mais encore une fois , être végétarien signifie ne pas manger de chair , sous n'importe quelle forme .
    Par contre , il est avéré qu'Hitler était non-fumeur . Si l'on doit accuser de sympathie pour le nazisme les non-fumeurs , alors je suis dans le lot . Comme beaucoup de déportés qui ont fini dans un four , preuve de l'invalidité de cette accusation .

  • merci Clémentine de ce mot, je suis contente qu'il existe des personnes sensibles qui prennent petit à petit conscience de la souffrance des animaux de boucherie et qui essaient de ne plus les manger, vous savez, ce n'est vraiment pas difficile(sauf les débats compliqués avec les non végé!)..

  • :) merci Azer, tu es un choux!

  • Je commence fort: Non, je ne suis pas végétarien, et oui, j'aime la viande.
    Ça fait de moi un monstre inapte a la réflexion? Quand je lis certaines citations au dessus, je me rends compte avec tristesse que certains végétariens n'ont aucune nuance.
    Certes vous mangez pas de vaches, c'est bien et tout, je suis fier de vous.
    Mais est ce que ça fait de vous des être supérieurs en tout points? Tellement supérieurs que vous n'avez même pas besoin d'entendre et de vous enrichir de l'avis des autres?
    Ce témoignage me choque et je comprends bien la souffrance de l'étudiante en question. Normal quoi.
    Maintenant, malheureusement, la viande fait partie de notre régime alimentaire, c'est comme ça. C'est vrai qu'on en mange de trop, ça oui et oui.
    En fait, je ne sais pas quoi dire pour mener un débat constructif avec des végétaliens plus intégristes que Sharia4Belgium.
    J'aimerais juste entendre quelque chose de constructif, du niveau un petit peu supérieur à "T'est un enculé mangeur de bébés morts" .
    Actuellement, l'image que j'ai d'un végétarien, c'est une sorte d'intégriste agressif et contre la constructivité... Tout ces commentaires la renforce encore un peu...
    Fin soit, je sais bien que je vais me faire déchirer, allez y ;-)

  • @FL

    Soit vous êtes réellement " un monstre inapte à la réflexion " , soit vous pratiquez la provocation de bas étage . Car , vous qui réclamez la " constructivité " , n'avez pas d'autre argument en faveur de votre régime alimentaire que :
    - " j' aime la viande "
    - " la viande fait partie de notre régime alimentaire, c'est comme ça "
    Or , la viande n'est pas une nécessité biologique mais un fait culturel . Si ce n'était pas le cas , les végéta*iens mourraient rapidement .
    Hélas , l'égoïsme cherche toujours un alibi biologique pour ne pas se démasquer .

    Quant à l'intégrisme et l'extêmisme , vous avez raison , c'est une tare . D'ailleurs , j'y renonce dès maintenant . Avant , j'étais extrêmement contre le viol : désormais , je suis modéré , et partisan du droit pour chaque homme de violer une fois dans sa vie . Et puis vous savez , entre nous , une femme qui se fait violer , elle l' a bien cherché , non ? Elles attendent toutes ça , c'est bien connue ...

    J'étais catégoriquement opposé à l'esclavage : désormais , j'en suis partisan , à condition de ne pas dépasser un certain nombre de coup de fouet journalier . D'ailleurs , vous savez comment sont les Noirs , si on ne les frappe pas , impossible de faire travailler ces feignants . En plus , pendant qu'ils sont dans les champs de coton , ils ne trainent pas dans les bars , ni dans les rues à importuner les braves gens .

    Bon , je vais pas vous faire toute la liste des domaines dans lesquelles j'étais un dangereux intégriste extrêmiste et où je suis devenu un modéré fréquentable , ça serait trop long .
    A l'avenir , réfléchissez un peu au lieu de répéter les lieux communs habituels .

  • Ce témoignage est très émouvant, j'ai arrêté de manger de la viande depuis presque deux ans...Je voudrais tant que le monde ouvre les yeux sur la souffrance animale...Nous ne souffrirons jamais autant qu'eux. J'ai pleuré sur ce témoignage et je pleure pour leur souffrance...Que les gens sont cruels.

  • Grand merci Maria de ce commentaire, au moins on se sent utile et on sauve quelques vies animales..
    Merci aussi à toi Azer et aux personnes qui interviennent ici et défendent la cause animale.
    je vous aime et vous embrasse

  • Je savais déjà ce que cette étudiante allait expliquer Mais quand j'ai lu son témoignage j'ai eu la gorge serrée et j'ai pleuré sans savoir m'arrêter!! tellement je m'imagine la sensibilité et toute cette souffrance qu'endurent toutes ces pauvres bêtes destinées à MOURIR POUR ABOUTIR DANS LES ASSIETTES!!!...Je suis végétarienne et fière de l'être!
    Mon message est : ARRÊTEZ DE MANGER DE LA VIANDE!!!

  • Merci pour ce témoignage si riche. Je suis et je resterai toute ma vie à une petite échelle certes, contre toute forme de cruauté et de maltraitance contre les animaux de toutes sortes. Mais je crois qu'il faut informer les gens, et non les traiter de criminels parce qu'ils mangent de la viande. C'est une éducation à faire, avec un respect envers les animaux. Je l'avoue je ne suis pas parfaite, il m'arrive de manger de la viande mais sans excès. Mais ma prise de conscience est faite. Difficile aussi de plus donner de viande à tous mes huskys, mais petit à petit je limite. Je suis d'accord avec, sur le fait qu'il faudrait qu'on arrive à une moindre consommation de viande dans le monde et surtout la moindre douloureuse possible dans les abattages. Respect et normes qui ne sont pas respectées. Pour tout il faut retenir un mot, le mot respect. Je pratique le reiki, pour soigner mon fils, et au premier degré on apprend que même si nous devons tuer un insecte il faut s'expliquer pourquoi, dire pourquoi et prier pour cet acte. Nous vivons hélas dans la surconsommation qui amène à tout obtenir sans respect sans rendre grâce. J'espère que je ne vous ais pas choqués par mon avis, je crois qu'il faudra encore du temps aux gens, pour prendre conscience. Et penser qu'un jour tous le monde sera vegan. Car personne nous apprend à cuisiner différemment et donc manger différemment, j'ai eu beaucoup de mal pour trouver des recettes, et essayer d'éviter de manger ce qui est sous plastique. Là aussi il faut éduquer et partager. Enfin moi je suis toute ouïe. Bonne journée à vous

  • Bonjour Christiane, ton témoignage est hyper important. Je l'ai découvert ce matin sur google et t'invite sur mon profil Facebook où il est partagé pour informer les gens. Bienvenue sur mon profil. Carine Coosemans

  • Annie, je vous félicite pour votre témoignage et franchement, je ne comprends pas ce qu'un stage de ce genre a à voir avec le "vétérinariat". Vous faites des études pour soigner les animaux, leur faire du bien, en sauver et on vous envoie en ENFER!!
    Maintenant, j'aimerais remettre l'église au milieu du village. Vous savez, j'ai ouvert les yeux sur TOUTES les maltraitances animales que depuis quelques années seulement. Ne condamnez pas tous ceux qui mangent de la viande. La plupart ne savent pas ce qu'il se passe!
    Il faut bien vous dire que dans les grands médias, tv, journaux, radios, on ne parle pas de tout ça! Quand par hasard, il y a un documentaire, celui ci est soft ou alors, c'est sur le sauvetage des chiens et chats ou un petit sur le trafic des chiens et chats et en plus, ces documentaires softs passent tard le soir!
    Tout ça pour dire, combien de personnes, à votre avis, sont au courant de ce que vous expliquez? La nourriture est là, à portée de main et voilà.
    Quant aux "viandards" impolis et insultants (scott de boeuf), SOYEZ HEUREUX, les scientifiques travaillent pour vous! A fabriquer de la fausse viande qui aura l'aspect et le goût de la viande!
    Alors vous tous, ceux qui mangez de la viande (scott de boeuf est une cause perdue par contre), les vegans, les végétaliens, végétariens, .. tâchez de vous comprendre, n'attaquez pas comme beaucoup de vous le font l'autre qui n'a pas la même vie que vous.
    SOYEZ TOUS TOLERANTS! D'ailleurs, à ceux qui ne tolèrent pas les non mangeurs de viande, la plupart d'entre vous sont des hommes, comme quoi les femmes sont bien plus sensibles à la cause animale!
    ANNIE, continuez votre combat, je sais déjà que vous ferez une très bonne veto, laissez les autres vous critiquer. Vous savez, tous les protecteurs de la cause animale se font critiqués! Les contre la corrida, ceux qui nourrissent les chats errants, ceux qui sont la vivisection, etc... se font tous critiquer parce que pour beaucoup, un animal, c'est juste un animal et s'il souffre, tant pis.

  • bonjour, j'ai lu l'article et une grande partie des commentaires. Je ne mange pas de viande, mais quelle agressivité dans vos paroles. Le respect, vous n'avez pas l'air de connaitre. Il y a des gens qui mangent de la viande, et bien ce n'est pas nouveau. Ce n'est pas la peine de les agresser ou de les insulter, ce n'est pas la meilleure façon pour les faire changer. Chacun fait comme il veut et doit respecter l'autre. Je ne retiendrais qu'une chose le témoignage de Christiane et je le partage sur facebook. Encore merci.

  • Formidable témoignage.

    J'aime à vous lire, et voir le travail réussit des blog pour la cause animale et l'éthique.

    Étant moi-même vegane depuis 6 ans, ça me conforte de vous lire, votre respect envers tout être animal non humain, et votre absence de spécisme, c'est agréable.

    Je ne sais pas comment vous faites pour supporter certains commentaires vides de sens et d'argumentaire fondé...

    Excellente continuation !

  • pour moi tous les commentaires, pour peu qu'ils respectent l'autre, ont du sens, même s'ils ne correspondent pas à mes idées. C'est aussi cela la démocratie. Et j'ai du respect pour tous, humains et animaux. Considérer que les humains sont ignobles et les animaux des êtres bons, c'est aussi faire du spécisme.

  • J,ai aussi visité dernierement, un abattoir de veaux de lait... Je n'ai pas été capable devisiter les salles d'abattage en tant que tel.. Mais cela m'a suffit... Pour dire que je changerais désormais et pour toujours mon mode de vie... Plus rien ne sera jamais pareil, dorénavant... Je sais que je commettrai des erreurs... Que je trouverai en quelque part, des sous-produits animals quelconque... Mais je vais faire de mon mieux...

  • Comme cela fait plaisir de lire ça, un jour pareil en plus, en cette fin d'année 2012...en espérant que de belles prises de consciences se feront encore...Merci Sylvie..au moins je vois que ce blog sert à quelque chose et c'est une grande satisfaction..bonne année à vous
    et on continue le combat!

  • Bonjour,
    Pour moi qui suis un grand amateur de viande de porc, en particulier les ruelles de porc au barbecue, je dois reconnaître bien qu'aillant vu déjà des vidéos d’abattoirs, que votre témoignage est très intéressant. Un élément sur lequel vous n'avez pas assez approfondit m'a frappé en rapport aux meurtres (pour ainsi dire) que l'on fait chaque jour sur ces pauvres bêtes, l'époque que regrette le patron, avant que l’abattoir ne soit privatisé, c'est un élément très important pour comprendre ce qu'il se passe et pourquoi nous en sommes arrivé à ça aujourd'hui.. Le rendement, le rendement, et toujours le rendement.. C'est triste en effet, il est bien loin de temps où l'on abattait un porc qui permettait à une famille de manger pour six mois dans nos campagnes. A cette époque, la plupart des gens qui abattait les porc savaient ce qu'ils faisaient mais surtout, il faut le préciser, tuaient le cochon avec respect, aussi il faut rajouter que les gens avaient encore de la gratitude envers le porc, qui, leurs permettait de manger.. Il en va de même pour les autres animaux, mais de nos jours, la société ayant changé, la consommation est devenue une religion, alors que faire? Pour ma part, j'ai toujours une pensé lorsque je vois un convoie de bétails sur la route, comme un pinsement au coeur car j'ai conscience qu'ils partent pour les abattoirs moderne et pourtant si cruel. Malgrè tout je dois avoir l'honnêteté de vous avouer que je continuerais malgrè votre très beau témoignage à manger de la viande, car il me semble que l'homme à toujours mangé de la viande, et que j'aime ça. Je tiens à rajouter aussi, que j'aime les animaux et les respecte, ayant un cané corso, un chat et un cochon d'inde aussi.. Il me rendent la vie plus belle, et les calins qu'ils se font des fois ensemble, montrent que la vie peut être magique. Une chose est sûre, c'est que si il y a des solutons pour améliorer ce qui peut l'être, eh bien je prendrais de mon temps afin d'aider à changer les "choses". Bravo, pour ce témoignage et j'espère que vous pouvez vivre bien malgrè ces souvenirs qui ne doivent pas être évident à gérer..
    Bonne continuation à vous. :)

  • bonjour et merci de votre témoignage, même s'il n'est pas tout à fait dans le sens que nous essayons de prendre, c'est à dire le respect de tous les animaux,qu'ils soient cochons, vaches ou chiens et chats..vous avez déjà une certaine sensibilité puisque les camions de bêtes vous dérangent..et si vous passiez, comme en Chine, prés de camions entiers de chiens pour la nourriture, vous révolteriez vous?

  • Evidemment que cela me révolte pour reprendre vos mots!!
    C'est terrible même pour tous, sauf pour les chinois bien entendu même si il y a beaucoup de gens là bas qui se soulèvent pour arrêter la consommation de chiens et chats..
    Mais franchement, je ne pense pas que l'arrêt de consommation de viande soit réellement possible même si au fond, serait souhaitable.. :)

  • Merci pour ce bouleversant témoignage.
    A diffuser, diffuser, diffuser...
    J'ai toujours mangé très peu de viande...
    Je suis depuis peu végétarienne, j'ai également supprimé tous les produits laitiers car je pense que cette horrible industrie laitière est presque pire que celle de la viande : l'exploitation de ces pauvres vaches cloîtrées, maltraitées, persécutées, violées environ 3 a 4 fois par an pour engendrer un précieux petit veau qui quelques heures après sa naissance leur sera arraché afin de leur voler ce lait qui lui était destiné...ce petit qu'elles appelleront de toutes leurs forces pendant des jours et des jours...c'est parait-il le cri le plus dechirant qui soit...
    en moyenne 5 ans d'exploitation pour finir dans le couloir de la mort...
    Je garde pour l'instant les œufs qui proviennent de poules de ma voisine.
    J'espère que ce témoignage sera lu par le maximum de personnes
    Merci pour votre courage et votre engagement !

  • Merci pour ce bouleversant témoignage.
    A diffuser, diffuser, diffuser...
    J'ai toujours mangé très peu de viande...
    Je suis depuis peu végétarienne, j'ai également supprimé tous les produits laitiers car je pense que cette horrible industrie laitière est presque pire que celle de la viande : l'exploitation de ces pauvres vaches cloîtrées, maltraitées, persécutées, violées environ 3 a 4 fois par an pour engendrer un précieux petit veau qui quelques heures après sa naissance leur sera arraché afin de leur voler ce lait qui lui était destiné...ce petit qu'elles appelleront de toutes leurs forces pendant des jours et des jours...c'est parait-il le cri le plus dechirant qui soit...
    en moyenne 5 ans d'exploitation pour finir dans le couloir de la mort...
    Je garde pour l'instant les œufs qui proviennent de poules de ma voisine.
    J'espère que ce témoignage sera lu par le maximum de personnes
    Merci pour votre courage et votre engagement !

  • bonjour et merci Muriel pour ce témoignage aussi, trés important que notre blog soit lu et je note que cet article particuliérment est trés commenté..
    bravo à vous d'essayer de faire moins souffrir, c'est comme cela que débute la prise de conscience..

  • Bonjour, je voulais tout d'abord vous faire part de mon respect façe a votre courage : oser dire, oser montrer, je fait partie de cette catégorie de personnes qui pense qu'il faut montrer pour fair prendre conscience, tout en sachant pertinement bien qu'il existe une catégorie d'irrécupérable.
    Je pense que pour un vétérinaire de coeur, vous avez du vivre un vrai calvaire, votre témoignage est poignant, je le ressent au fond de moi, j'ai vécu cette violence que l'on s'impose a soi même dans le but de pouvoir faire " avançer les choses". Infirmière j'ai vu le traitement que les humains peuvent réserver aux humains puisque tout doit se rentabiliser, je peux vous assurer que ce n'est déjà pas triste.A la base je me destinais à la même profession que vous , votre récit me fait douter de ma capacité a supporter ces camps de la mort. Je ne suis pas végétarienne mais je réduit ma consommation de viande ( de plus en plus, je loue internet et facebook de pouvoir faire ces diffusions en masse). Je choisis ma viande et suis obligée de nourrir mes carnassiens à moi , mes deux chiens). Votre réflexion cependant sur l'abattage des animaux bios me donne matière à reflexion.
    Pendant cinq ans, j'ai dirigé un chenil de protection animale.
    Nous avons d'abord fait sauter l'équipe en plaçe en prouvant les détournements d'animaux et de fonds.
    J'ai vu faire euthanasié un caniche toy soigné depuis des semaines suite à maltraitance, juste parce que je l'avais pris sous ma protection.
    J'ai conduit des centaines de chiens au vétérinaire pour les euthanasies, lorsque nous sommes arrivés , 75% des chiens étaient supprimés : le chenil n'était qu'un camp de la mort, parce que nous avions porté plainte au niveau national, le responsable de la société nous a mis au défit de changer cette situation, nous l'avons relevé : dès notre arrivée, mise en plaçe de la vaccination systématique, isolement des loges contaminées ( un tyhus dans une loge signifiait alors l'euthanasie de tpoute la loge) grâce à la vaccination nous avons progressivement éliminé les maladies. Nous avons aussi d'emblé débuter les séances de tatouages. Et à défaut de pouvoir cesser les euthanasies, modifier le " mode opératoire" . Plus d'utilisation d'armes a feu ' ancien dirigeant, policier, tirait une balle dans la tête. Chaque chien pris a part et isolé , endormi avant la pîqure fatale. Chiens âgés replacés gratuitement, vaccinés et tatoués.Les chiens malades étaient soignés à nos frais. Puis nous avons ouvert le dimanche, notre équipe ouviers et employés assurait une permanence bénévole a tour de rôle. Très vite, le bruit c'est répandu.
    En cinq ans, nous sommes tombés de 75% à 20% d'euthanasies ( demandes expresses du propriétaire, chiens agressifs, malades).
    Hélas même en protection animale, les dissensions humaines persistent, et nous commençions à faire de l'ombre à la maison mère. Celle-ci a du aligner ses métodes aux nôtres, : vaccinations, tatouages, euthanasies...
    Mais surtout, gros soucis, les personnes légataires demandaient a ce que le leg soit affecter au chenil de leur région, cela c'était pas bon pour nous même si nous étions étrangers a ces demandes.
    Notre politique de vérité faisait peur aussi, oser avouer aux gens les euthanasies et leur nombre reflétait de l'inconscience et risquait de donner mauvaise image de la protection animale.
    Aussi à notre tour nous avons " sauté". La maison mére a fermer notre chenil, tous les animaux envoyé au chenil mère ont étés euthanasiés (chiens de la campagne), après nous avoir octroyé le chenil pour le franc symbolique, le conseil d'administration s'est rétracté, à l'époque nous avons fait la première page des journaux, suite à nos grèves et notre refus de laisser partir nos chiens ( uns grosse partie avait été replacés gratuitement mais sous contrat);, police et huissiers étaient de la partie.Notre équipe licenciée sans égards ( gaz et électricité coupé chez les concierges etc...).
    J'étais enceinte et a terme de ma troisième fille à cette époque, je n'ai donc pas pu être licenciée comme les autres. lors de ma reprise, j'ai du me rendre au chenil mère pour presté mon préavis. A mon arrivée au bureau, j'ai fondu en larmes lorsque j'ai étée acceuillie par le berger terwueren que je gardais au bureau chez nous ( le chien était entré pour maltraitance dans un état pitoyable, il n'a pas été euthanasié parce que il prouvait " notre maltraitance" envers nos animaux. A l'époque, le président a proposé de me garder comme employée ??????comment osait-il me faire une telle proposition....
    Je garde néanmoins la satisfaction d'avoir apporté une goutte d'eau dans la protection animale, je sais aujourd'hui que tout les animaux arrivant dans les trois chenils de la sociéte sont vaccinés, tatoués et euthanasiés plus proprement mais aussi que des centaines de chiens sont en vie grâce a toutes ces actions,
    Triste parce que je pensais que les protecteurs des animaux avaient une autre éthique mais ce n'est pas TOUJOURS le cas.
    Si je vous parle de cette histoire, c'est avec l'espoir de vous encourager : toute action porte ses fruits quelque soit la chute. Et vous souhaiter bon courage dans votre démarche....
    PS : Je n'ai pas pu lire toute l'échange de courrier avec Monsieur Scott, côte de boeuf : si ce monsieur consomme de la viand d'origine bio ce n'est pas pour le bien être de l'animal mais pour le sien et son égoisme profond et son image sociale, cela fait bien de dire je mange du bio.
    Ma nature rêveuse me porte vers tous ces peuples " sauvages et primitifs" massacrés par les "civilisés". Si ils étaient carnvivores, ils étaient en accord avec la nature et respectait celle-ci, la terre était leur mére nourricière et les animaux leurs frères...

  • Merci pour ce témoignage que je vais diffuser....... je suis vegetarienne pour "ça" !! pour en pas participer à "ça" Excusez nous excusez moi petites bêtes ............ bêtes qui est bête dans cette histoire le bipède dit conscient ............. Ho'Oponopono c est la seule chose pour moi car sinon je ne tiens pas ................

  • Tous les assassins d'animaux ne seront jamais punis par la société. D'ici à ce que les TOUS les humains, pauvres inconscients, soient convaincus de ne plus manger d'animaux -donc de ne plus vivre d'un argent sanguinaire-, il s'écoulera probablement autant de milliers d'années que pour la formation de notre ère carnivore presqu'encore cannibale. Comme vous, je n'espère pas non plus en quelqu'hypothétique jugement dernier pour que tous ces massacreurs soient condamnés, ni éliminés pour "les siècles des siècles". Souhaitons que pour le moins les lois et le progrès technique permettent d'alléger les souffrances des animaux. Merci Christiane pour votre témoignage réaliste et courageux.

  • Merci beaucoup pour ce magnifique témoignage, bouleversant... Moi-même végétarienne j'ai du mal à m'infliger les images pouvant être utilisées pour faire de la sensibilisation, en revanche les mots tout en étant terriblement touchants sont moins répulsifs. Si seulement tous ces gens qui comme vous le dites, ne supportent pas qu'on leur coupe l'appétit avec ce genre de détails sordides, pouvaient être témoins de ce que vos yeux ont vu. Je vais également partager votre témoignage, envoyer le lien par mail et FB. Merci encore, il est important qu'il y ait des gens courageux comme vous et qui ont évolué dans ce milieu qui témoignent.

  • Claudine, je vous trouve bien peu de respect pour les convictions des autres. "si ce monsieur consomme de la viande d'origine bio ce n'est pas pour le bien être de l'animal mais pour le sien et son égoisme profond et son image sociale, cela fait bien de dire je mange du bio", ce n'est pas parce que l'engagement des autres est différent du vôtre qu'il doit être discrédité ! Le soja est LA plante qui a destructuré l'agriculture des pays du sud, qui engendre aujourd'hui une grande partie de la destruction de la forêt amazonienne, la destruction des peuples qui y vivent, et les plus gros consommateurs de cette plante sont les végétariens, ce n'est pas pour autant que nous nous permettons de juger TOUS les végétariens et de mettre tout le monde dans le même sac... Alors s'il vous plait, faites en de même, ne juger pas les engagements de quelqu'un que vous ne connaissez pas, même différents des vôtres. Aucune conviction n'est irréprochable.

  • bonjour ; je suis végétarien, mais je suis encore choqué par le comportement trop souvent agressif, de beaucoup de végétariens, végétaliens et végans à l'encontre des personnes qui consomment de la viande. A chaque fois, qu'il y à une conversation sur le sujet ce sont les végétariens, végétaliens et végans qui lancent les insultes. Comment voulez-vous faire passer votre message sir vous ne respectez pas les autres. Je suis végétarien, mais je respecte les choix des autres, même s'ils ne correspondent pas à mes convictions. L'homme est un omnivore opportuniste, il peut consommer de tout, et en même temps il peut parfaitement se passer de viande, c'est au choix de chacun.

  • @ Anaïs B

    " les plus gros consommateurs de cette plante ( le soja ) sont les végétariens "
    Renseignez-vous mieux : l'essentiel du soja produit dans le monde sert à nourrir les animaux d'élevage .

  • bonjour
    je peux vous dire que moi qui suis assez souvent dans la rue pour défendre le végétarisme, que c'est tout l'inverse qui se produit! ce sont les non végé qui nous traite d'extrémistes!

  • Annie, mon coeur va vers vous ,et ma peine,face à ce que vous avez subi.Je n'aurais pas pu.Pas parceque je suis depuis de longues années végétarienne, mais parceque je vis dans la révolte et le refus de la douleur et de la cruauté.Votre trémoignage est noble, je ne peux que regretter qu'il ne soit à la portée que de ceux qui doutent ou nient la consommation de viande.Les autres ne le liront pas. Ils ne veulent surtout pas savoir; surtout en france où aucun effort de l'industrie agro-alimentaire n'est tourné vers l'alimentation sans produits ou sous produits animaux. Néanmoins, je comprends votre besoin, votre rage à partager cette ignoble obligation, cette expérience dantesque.

  • bonjour Odie
    merci pour votre message, mais ce n'est pas moi qui ai écrit ce témoignage, mais une étudiante vétérinaire..elle à beaucoup de mérite , je n'aurais jamais pu voir tout ça..
    finalement, je suis "contente" d'avoir passé cet article, car je vois qu'il est lu et qu'il déclenche beaucoup de réactions.
    merci à vous

  • Ma très chère Christiane, ma fille est devenue végétarienne il y a à peu prés 6 à 8 mois...J'ai suivi...mollement...depuis quelques mois...à mi-temps comme j'aimais à le dire...Mais suite à la lecture de votre édifiant témoignage, dont je suis sortie en larmes, vidée, en colère, révoltée...PLUS JAMAIS DE MA VIE JE NE MANGERAIS DE LA VIANDE !!! NON je ne veux plus être complice de ces milliers d'assassinats journaliers....
    Alors je voulait vous dire merci Christiane, merci pour votre courage, merci d'avoir su transmettre vos émotions, merci d'avoir éclairé mon chemin...

  • Tant que les animaux rapporteront de l'argent ( viande, laboratoire, foie gras, fourrure fourrière, combat, trafic, superstition, coutume, course, cirque, etc....) leur souffrance ne cessera jamais hélas !

  • Bonjour.

    Je suis devenue végétalienne suite à la lecture de ce témoignage tout à fait par hasard sur internet. Cela fait maintenant bientôt 4 mois. Merci infiniment à Christiane M. Haupt qui m'a offert la possibilité d'ouvrir les yeux et merci à toutes celles et tous ceux qui partagent son témoignage.

    Depuis cette prise de conscience, j'ai décidé d'écrire un blog afin d'ouvrir les yeux de façon "douce" au plus grand nombre de personnes possible pour agir ensemble vers la paix. Voici l'adresse de mon blog si cela vous intéresse : http://www.sweetieveggie.overblog.com/

    Bonne continuation à toutes et à tous vers un monde plus beau.

  • Bonjour, Je pense que mon commentaire sera rejeté en bloc (car je ne partage pas l'opinion générale de ce blog), mais je souhaite contribuer.

    Je trouve ce texte très étrange dans ça rédaction une forme de story telling très étudié - loin de ce que texte aurait dû être sous un vrai dégout, j'émets donc un doute sur l'origine du texte....

    Cela dit, il n'est pas forcément "faux" ...

    Ne pas manger de viande n'est pas un acte de bonté, je respecte tous les animaux et j'en mange certains - battez vous pour le respect de la cause animal n'implique pas une tentative pour dégouter ceux qui en mange - il est possible de manger un animal sans l'avoir torturé ... ( si ce n'est pas le cas, battez vous pour cela)

    Et, vous m'excuserez du peu, l'agriculture n'est pas respectueuse des plantes ... (mais bon comme un épis de mais ne peut pas vous regarder avec ses beau yeux bleu ...) - Troll certes mais avec un fond de vérité ...

    Enfin, je connais des gens végétariens, qui le vivent sans pour autant dégouter les gens de la viande et aussi des défenseurs des animaux qui ne sont pas végétariens ... votre discours n'est je trouve, pas très saint et ressemble à une tentative pour limiter, par le dégout, la liberté des gens à manger ce qui leur plait

    Comme je l'ai dit, mon commentaire sera sans doute récusé et violemment critiqué (de toute manière possible), mais c'est ce que m'inspire ce texte espérant que vos convictions ne se transforme pas en intolérance ;)

    (j'ai écris sur le pouce espérant qu'il n'y a pas trop de coquilles)

    Anonyme (car c'est mon droit ;) )

  • en général je reponds pas mais bon
    autres végétariens comme Bouddha, Darwin, Edison, Einstein, Franklin, Léonard de Vinci, Newton, Montaigne, Platon, Plutarque, Pythagore, Rousseau, Schopenhaueur, Socrate, Voltaire et bien d’autres ?
    Plus d'infos sur http://blog.arnaud-p.fr/faq-veganisme/
    Et bon l'argument bidule il a fait ça, je vois pas trop le rapport. Ce n'est pas un argument de discussion.
    Mais bon pour ça faut accepter de prendre du recul et de se demander si tout ce qu'on nous a appris depuis quelques décennies est effectivement exact (ce que j'essaie de faire et c'est pas gagné) ou si c'est juste pour conserver le statu quo.

  • Que d'absurdités dans certains commentaires... on voit le travail de l'ignorance, la bêtise, la manipulation des lobbies, etc.... http://www.vegetarisme.fr/vegetarien.php?content=vegetarien_celebrites_musique

    http://www.youtube.com/watch?v=inydd_xbHJM


    http://lesmoutonsenrages.fr/2013/04/20/documentaire-sur-la-consommation-de-viande-limpact-climatique-et-la-sante-video-impressionnante/

  • je me demande bien dans quelle école vétérinaire vous étiez pour que les 6 semaines de stage soient obligatoires.... en tout cas dans aucune école vétérinaire franco-belge depuis au moins 10 ans, ça c'est certain.
    Bref, j'aurais beaucoup aimé lire un article plus pragmatique et moins larmoyant, pour moi écrit de la sorte il perd en crédibilité.
    Même si le sort des animaux est évidemment horrible, il faut néanmoins noter qu'il y a beaucoup d'expériences de visites d'abattoir (entre autre la mienne) qui diffèrent de cette expérience-là...

  • Je n'ai pu supporter de lire en entier votre témoignage. Alors que j'étais ado et amie d'une fille dont le père était boucher, je l'ai accompagnée une fois à l'abattoir car elle devait remettre un document à son père.
    Je n'ai pas assisté directement à l'abattage d'une vache mais l'ai vu entrer avec effroi dans la pièce où elle savait très bien ce qui l'attendait. Elle refusait, croyez-moi ! Elle comprenait, j'en étais certaine.
    D'avoir vu ceci m'a dégoûtée de manger de la viande. Dans mon enfance, j'ai vu aussi les paysans tuer le cochon car j'habitais un petit village et en janvier j'étais cernée, un jour à droite, un jour à gauche de ma maison par ces affreux cris du cochon qu'on égorge à petits feux pour recueillir le sang.
    Quand on aime les animaux et qu'on a été témoin de ceci, soit on oublie, ferme les écoutilles et fait semblant de croire que tout est bien fait pour que l'animal ne sache rien et ne souffre pas, soit on cesse de manger de la viande.
    Le problème est qu'on nous dit qu'il faut manger des protéines et qu'on ne nous apprend pas où et comment les trouver...

  • Je ne crois pas que l'on puisse comparer des scènes de déportation avec des scènes d'abattoir, premièrement. C'est indécent. Et oui, je n'ai pas honte d'accorder plus d'importance à ma propre espèce, tout comme font les animaux.

    La nature est cruelle, il faut avoir vu quelques mises à mort pour s'en rendre compte, et c'est tous les jours que les animaux sauvages doivent dealer avec la peur, la mort et la souffrance. Oui l'animal sent le danger et il a peur. Moi j'ai vu des animaux avoir peur au moment de se faire euthanasier chez le veto (et la pose du catheter ou la piqûre directement dans l'abdomen, c'est douloureux aussi). Mais les refuges euthanasient chaque année, des milliers d'animaux en bonne santé.

    Enfin, j'ai 5 chats, que des rescues + un chaton que je soigne. Et ils mangent de la viande... Et s'en régalent. Cette viande provient des abattoirs qui vous dégoûtent. D'ailleurs, peut-être qu'un chat vous dégoûterait aussi, car il faut l'avoir vu s'amuser avec sa proie pour se rendre compte que les animaux ne sont ni pire ni meilleurs que nous. D'ailleurs, les végétariens ont souvent des chats et des chiens, et les végétaliens qui ont tenté d'imposer à leur animal un régime sans viande devraient juste être accusés de maltraitance animale.

    Je ne ferai pas de sensiblerie, non. Et je vais continuer de manger de la viande.

    Enfin, l'homme est omnivore et les protéines animales lui sont indispensables, quoi qu'en disent les lobbies specistes. C'est parce que nos ancêtres préhistoriques ont mangé de la viande que nous sommes là aujourd'hui et que notre cerveau a pu se développer.

  • bonjour Stéphanie,
    Pour nous, il s'agit pourtant bien d'un holocauste semblable à celui qu'on vécu les humains..il n'y a pas de différence.Nous sommes anti spécistes, c'est à dire qu'une vie humaine ou animale est une vie et qu'elles ont autant d'importance.L'argument de la cruauté de la nature est un grand classique aussi..
    Dommage vous avez oublié dans votre commentaire "le cri de la carotte" : ah les petites carottes elles souffrent aussi quand on les mange...un grand classique aussi...
    par contre pour le reste tout y est, les protéines...ah les protéines...d'ailleurs on distingue bien dans la rue tous les végétariens avec leur teint pâle et ils tombent toutes les 5 mn dans les pommes....
    Perso ce qui me fait bondir, ce sont les "amies des animaux" qui sauvent des chats et des chiens et en mettent un dans leur assiette le soir..parce que pourquoi ne pas manger du chat ou du chien aprés tout??? c'est pareil qu'un lapin ou un veau....
    Continuez donc à ne pas être sensible Stéphanie...ça fait en effet légérement préhistorique!

  • Bonjour,
    Témoignage poignant! Je me pose beaucoup de questions sur le fait de devenir végétarienne, il faudrait que je change mon alimentation (qui ne comporte pas beaucoup de viande) .
    J'appréhende la réaction de mon entourage.
    Je ne juge pas les consommateurs chacun sa vision de la vie.
    Mais ma vision de la vie supporte de moins en moins de voir un bout de jambon ou un rôti dans mon assiette.
    Cordialement
    En espérant qu'un jour moins de bêtes soient tuées et dans de "meilleures conditions"

  • bonjour et merci de votre témoignage..il est vrai que socialement, devenir végétarien demande un peu de répondant, car on à sans cesse à faire aux commentaires lassants, du genre" et les petites carottes elles souffrent aussi"...mais quand on à passé ce cap , on se sent fiére de ne plus manger nos fréres...bon courage à vous..

  • bonjour, pour ceux qui se posent des questions, voudraient devenir végétariens mais ne savent pas "comment faire", etc. un super livre dont on parle peu : "ouvrir les yeux, ouvrir son coeur" par lau R. Ultra bienveillant, sans jugement, en plus l'auteur est devenue végétarienne suite à la lecture de ce témoignage! (lien : http://www.edilivre.com/ouvrir-les-yeux-ouvrir-son-coeur-lau-r.html)

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