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  • Le label Ecocert trahit la confiance des consommateurs.

     

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    Le règlement européen n° 834/2007 encadrant la production biologique précise que « toute souffrance est réduite au minimum pendant toute la durée de vie de l’animal, y compris lors de l’abattage ». Pour autant, aucune exigence spécifique sur la fin de vie de l’animal n’est mentionnée dans le texte communautaire, contrairement aux viandes « Label Rouge » où les notices techniques nationales précisent les grands principes de l’opération d’abattage à respecter pour obtenir l’obtention d’un tel label (notamment l’amenée des animaux au poste d’étourdissement).

    Invoquant l’imprécision du texte européen, l’organisme français de certification « Ecocert » vient donc de délivrer le label « Agriculture Biologique » à des steaks hachés « halal », provenant de bovins égorgés et non insensibilisés avant la saignée.

    Ces steaks hachés seront commercialisés dans quelques jours sous la marque « Tendre France© » (http://www.tendrefrance.fr/ ).

    En 2010 et 2011, l’OABA avait interpellé la FNAB (Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique), l’Agence Bio et le ministère de l’Agriculture (DGPAAT) sur ce sujet. Nous estimions en effet, comme beaucoup d’éleveurs, que l’abattage sans étourdissement préalable n’était pas compatible avec les principes de l’agriculture biologique qui prônent un plus grand respect des animaux.

    Ni le ministère, ni la FNAB et l’Agence Bio n’avaient daigné répondre à nos courriers. Un silence qui trouve aujourd’hui son explication : la certification Bio admet désormais les méthodes d’abattage particulièrement douloureuses pour les animaux.

    Le label Ecocert label n’est plus synonyme de respect du bien être animal.

  • qui sont les chasseurs???

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    Avec environ 1 200 000 chasseurs, la France demeure en tête de l’Europe. Le nombre réel de chasseurs est un peu inférieur (certains prenant plusieurs licences à la fois, dans différents départements). Le nombre de chasseurs diminue chaque année.

    Ces chasseurs sont regroupés au sein de 80 000 sociétés de chasse, soit une moyenne ahurissante de 840 par département ou plus de 2 par commune !

    L'image traditionnelle du chasseur type, c'est-à-dire l'agriculteur qui va tirer un lapin le dimanche, est désormais dépassée : le chasseur est de plus en plus un citadin qui a environ 55/60 ans, les agriculteurs ne représentant plus que 10% des chasseurs. La chasse n'attirant plus ou très peu les jeunes, cette moyenne d'âge augmente régulièrement.

    Leurs motivations officielles sont le contact avec la nature (99% !), la convivialité (93% - les promeneurs apprécieront) et l'entretien des territoires (89%). On peut donc se demander pourquoi ont-ils besoin de fusils...

    ...ou d'un arc, car légalisée en France depuis 1995, la chasse à l'arc compte environ 5.000 pratiquants. Espérons qu'ils en resteront là, car si on peut entendre la détonation d'une arme à feu, l'arc est en revanche silencieux et très difficile à détecter lors d'une balade. De plus, une flèche ne fait souvent que blesser l'animal, qui va agoniser dans un coin de la forêt.

    Selon le président de la Fédération française des chasseurs à l'arc, l'archer est très souvent bredouille et "trouve son plaisir dans l'observation de la nature sauvage et le repérage des animaux" (donc il sert à quoi, l'arc ?). Et il ajoute: "Quand vous êtes dans une forêt avec un arc, vous prenez conscience de votre petitesse dans la nature". Il ne croit pas si bien dire...

     

    Courbe du pourcentage de chasseurs en France. Nombre de chasseurs

     

    Que chassent-ils ?

    Selon les chiffres officiels, 32 millions d'animaux sont tués chaque année : oiseaux, lièvres, chevreuils, sangliers, renards, etc. En 2004, ont été abattus (hors enclos de chasse) : 2300 mouflons, 11000 chamois, 2500 isards.

    86% des chasseurs chassent le petit gibier sédentaire, 76% les migrateurs terrestres, 64% le grand gibier et 44% le gibier d'eau. Bien sûr la plupart chassent plusieurs types d'animaux. 

    Les fédérations des chasseurs tentent d'enrayer la chute de leurs effectifs

    Depuis plusieurs dizaines d'années, le nombre de chasseurs en France est en nette diminution.

    Voyant leur force électorale - la seule force dont ils disposent - se réduire, les chasseurs s'inquiètent de cette perte d'effectifs et tentent d'y remédier.

    Nous avons constaté qu’ils utilisent deux principaux moyens.

    -Les interventions dans les écoles pour recruter la jeunesse :

     

    Il est de plus en plus fréquent que les chasseurs se déplacent dans des écoles primaires. Cela concerne particulièrement les enfants de 8 à 10 ans, étant sans doute ceux dont l'esprit critique n'est pas encore bien développé, donc les plus intéressants...

    Il y a d'ailleurs eu, début 2009, un accord entre le président de la Fédération nationale des chasseurs et le Ministre de l'Education nationale pour que les chasseurs puissent bénéficier d'une "labellisation" afin de pouvoir intervenir encore plus facilement dans les classes.

    Ils essayent également d’encourager les enseignants à emmener leurs élèves visiter des "maisons de la chasse et de la nature".

    Le Rassemblement Anti Chasse s'oppose vivement à ce procédé honteux. Comment le principe de neutralité peut-il être respecté lorsque les chasseurs viennent redorer leur blason dans les écoles ? Le rôle de l’Education nationale est-il d’apprendre à tuer, d’inciter à la violence et au mépris de la vie ? Protégeons nos enfants de ce prosélytisme insalubre ! Interdisons à ce groupe de pression d'intervenir dans les écoles.

    -Le remboursement, total ou partiel, des frais liés au permis de chasse :

    D'une « réduction de 50 % sur le prix de la carte » à un « régime de gratuité totale » en passant par la possibilité de chasser pour « la somme symbolique d'un euro », chacun choisit son offre pour attirer de nouveaux chasseurs, en particulier les jeunes dont les remises sont généralement plus importantes.

    Aussi, chaque année de nombreux chasseurs ne renouvellent plus le permis de chasse. Encore en fois, l’incitation financière est à la clef : « Le but est de conduire ces chasseurs à re-valider leur permis, grâce à un système de parrainages ».

    Le Rassemblement Anti Chasse trouve ce procédé fort malsain. N'ont-ils pas encore compris que le manque de nouveaux chasseurs n'est pas lié à un problème financier, mais à un désintérêt de la chasse. La notion du respect de l'animal se développe, en particulier chez les jeunes. Que faire si tuer des animaux pour se distraire ne leur plait plus ?

    Avec la prise de conscience des impératifs écologiques et de la notion du respect de la vie, la chasse se rapproche de plus en plus de l’anachronisme. Il est donc normal que le nombre de chasseurs soit en diminution chaque année, malgré tous les efforts qu’ils effectuent pour y remédier dont les résultats ont une portée aussi limitée qu’éphémère.

    Cependant n’attendons pas la disparition naturelle des chasseurs, celle-ci serait bien trop longue et néfaste pour la faune. Luttons ensemble contre ce loisir pervers et destructeur pour en finir au plus vite.

     

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