28 novembre 2012
Mais ce sont de sacrés coquins, ces viandards ! Ils enchaînent bavures sur bavures tout en faisant le maximum pour que ça ne fuite pas. Genre "Merde, j'ai déconné grave là, j'aurai pas dû tirer à l'aveugle, qu'est-ce qu'on fait du corps les copains ? "
Mais tout finit par se savoir.
Exemple, du côté d'Oradour-sur-Glane, au lieu-dit Montgénie, dimanche 18 novembre.
La battue au sanglier s'est barrée en couille. Un chasseur a mangé une bastos dans la cuisse alors que le tireur était 200 mètres plus loin. Le souci, c'est qu'il y avait une route entre les deux...Tu suis ? Le tir en direction d'une voie de circulation, ce n'est pas spécialement recommandé, c'est même interdit. Le pompon, c'est que derrière le flingué, il y avait des habitations. Tu suis toujours ? Tir en direction d'une habitation...Etc.
Là où ça devient énorme, c'est que les types de la battue n'ont pas voulu prévenir les secours et ont conduit eux-mêmes la victime à l'hosto de Saint-Junien. Quelque chose à cacher les gars ?
C'est pas terminé ! Le perforé de la guibole n'a pas souhaité porter plainte. Tu ne trouves pas ça louche, toi ? Il a failli crever (la balle est passé à un cheveu de son artère fémorale) et monsieur se la joue grand seigneur, même pas mal, z'inquiétez pas je dirai rien...
Et enfin, cet asquident n'a pas été déclaré à l'ONCFS.
Que du bonheur. La racaille des talus nous étonnera toujours, ça c'est du gestionnaire avisé...
Par l'auteur de l'excellent blog "ça branle dans le manche"..