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L'ibis sacré, un nuisible?

 

L'Ibis sacré considéré par nos décideurs comme nuisible est en train d'être massacré en France.

 

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Encore une espèce sauvage considérée comme nuisible qui va être massacrée, cela devient une habitude en France.

Une espèce devient d'un seul coup "envahissante", envahissante selon souvent les agriculteurs, et Hop on diligente une étude (sans gros budget) à la hâte et puis boum, boum ou empoisonnement. La vie qui est un pur dynamisme profitant des modifications des écosystèmes qui lui sont favorables. C'est les fameuses espèces invasives et nuisibles que les pouvoirs publics ont mission de faire rentrer dans le chemin. Ce chemin idéal n'existe pas bien entendu et les modifications climatiques actuelles vont sûrement obliger nos "décideurs" à prendre de plus en plus d'arrêtés de solution finale, sans se poser de question. Tirons sur tout ce qui bouge, point ! La France est vraiment en pointe dans ses approches écologiques..... Tuons, tuons il n'y a que cela d'efficace entendons-nous un peu partout dans notre "beau" pays soit-disant hyper évolué et Modèle pour toute la planète.

  Mais finalement que constate-t-on sur le terrain ? Et bien ces solutions simplistes n'arrangent rien à moyen terme, les espèces envahissantes réussissant à "proliférer" (un terme à rapprocher du mot terroriste) malgré tous les poisons, piégeages, tirs diligentés. Et pourquoi ?
C'est la rencontre entre un écosystème en modifications favorables et une espèce très dynamique dans son adaptation. Mais il existe une solution contre ces espèces invasives : tout bétonner et tout tuer. La solution finale...

Quand les pouvoirs publics vont-ils changer de politique ? Dégager de véritables moyens pour des campagnes de recherche sur ces phénomènes et pour, au besoin, en cas de nuisances réelles (ce qui est souvent loin d'être le cas), mener des expérimentations de stérilisation des espèces en cause. Il faudrait aussi traiter certains comportements humains irresponsables (pourquoi ces décharges à ciel ouvert ?).

On tue ici les Ibis sacrés (comme malheureusement beaucoup d'autres espèces d'oiseaux en France qui ont le malheur de bien s'adapter et en tant qu'oiseau de rester libre) en vertu du sacro-saint principe de précaution (ici quelques milliers d'individus inoffensifs). Mais on oublie de le respecter quand on introduit des OGM en plein champ, qu'on autorise la mise sur le marché de milliers de nouvelles molécules (pesticides, etc) qui diffusent partout dans l'environnement. De qui se moque-t-on ?

Finalement on ne respecte pas la Vie et surtout pas les oiseaux. On n'arrête pas de les tuer quand ils interfèrent avec l'activité humaine, un scandale. Un scandale pas assez connu d'une population très favorable aux oiseaux. Mais ces personnes participantes (chasseurs, experts, fonctionnaires, élus ou simples citoyens) leur arrive-il de penser, rien qu'un fois même, que ces petits êtres innocents qu'elles "détruisent" (comme elles disent) sont sensibles, ont peur de la mort, désirent être heureux et éviter la souffrance (le couple plaisir/souffrance) ?

Et dire que ces tueries, le comble, ne servent à rien !
 
 
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La notion de nuisibles n'a aucun sens dans la nature: toutes les espèces, en particulier les prédateurs, participent à l'équilibre des écosystèmes. Ainsi le renard est capable de poursuivre les campagnols jusque dans leurs terriers. La martre, le putois, la fouine, la belette jouent un rôle important dans la limitations des populations de rongeurs, qui représentent environ 80% de leurs proies.La fouine, qui à l'époque romaine était adoptée par les humains pour capturer les souris et dératiser les habitations, est un prédateur opportuniste qui exploite les catégories alimentaires les plus abondantes. Elle est l'un des seuls carnivores à s'attaquer au surmulot mais aussi au rat d'égout. La fouine partage ce rôle avec le putois qui est également un des rares prédateurs à défier avec succès le rat musqué »


Alors pourquoi cette mise au ban de la Nature ? Dans le cas de certains prédateurs (renard, belette, martre, putois, ...), la réponse est dans ce qui suit, vu sur chassepassion.net :

 

"Pour le chasseur, le renard est un destructeur de gibier et de volaille, donc un ennemi que l'on cherche à anéantir par tous les moyens."

 

Les chasseurs considèrent tout simplement ces prédateurs comme des concurrents, ce qui est non seulement faux (le renard se nourrit surtout de mulots, de campagnols, de souris, mais aussi de grenouilles, d'insectes - de bousiers principalement -, d'écrevisses, d'escargots, voire de charognes. Il adjoint à ce menu des oeufs, des oiseaux, des fruits et, lorsque l'occasion se présente, des pièces de gibier), mais aussi parfaitement grotesque: en effet, ces "nuisibles" s'attaquent principalement aux animaux d'élevage - qui n'ont aucune idée de ce qu'est un prédateur - que les chasseurs ont eux-mêmes relâchés dans la nature .

 

Les chasseurs considèrent nuisibles des animaux sauvages dont ils ne font que favoriser la présence par les lâchers d'animaux.

 



Tous les "nuisibles" ne sont pas des prédateurs - au sens de carnivores. Le sanglier par exemple peut être la cause de dégâts aux cultures, et il faut bien sûr d'une part éviter ces dégâts, d'autre les compenser financièrement. Est-il pour autant nécessaire de les tuer ? Non ! Dans le cas du sanglier, l'utilisation de barrières électriques autour des champs a prouvé son efficacité. De plus, mettons-nous à la place d'un sanglier qui, où qu'il aille, est chassé : sans refuge où il puisse se sentir en sécurité, il ne perdra rien à aller se nourrir dans un champ. Tandis que si la forêt était pour lui un endroit sûr, il réfléchirais à deux fois avant de s'aventurer en terrain découvert...


Pour finir, une petite réflexion: quand on a la technologie qui a produit les pièges décrits ci-dessus ou bien des carabines qui portent à trois kilomètres, n'est-on pas capable de protéger son poulailler ou son champ ?

 

A méditer...

       

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Commentaires

  • espèce sauvage, espèce sauvage, n'est-ce pas un peu vite dit ?

  • sauvage ou pas, pas une raison pour la massacrer!

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