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PROCTER AND GAMBLE, les Monsieurs propres ont les mains sales

 

 

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Procter et Gamble, cela vous dit-il quelque chose ? Sans doute, mais pas sous ce nom-là. C'est un des principaux fabricants mondiaux de produits ménagers – le premier "lessivier" au monde en fait – mais aussi de produits cosmétiques et d'hygiène. Ses principales marques sont Ariel, Persil, Monsieur Propre, Max Factor, Oil of Olaz, Pantène, Tampax, Always, Pampers.

Soutien à la vivisection

P&G aime bien expérimenter sur animaux et l'a prouvé par le passé. En 1987, ils combattent la proposition de certains de leurs actionnaires visant à éliminer les tests sur animaux pour tous leurs produits ménagers. Puis, en 1989, ils tentent de lancer un programme de 17,5 millions de dollars pour persuader les législateurs américains et l'ensemble du public, y compris les écoliers, que les tests aboutissant à empoisonner, aveugler, brûler, mutiler et tuer des milliers d'animaux sans défense étaient non cruels et nécessaires (mais l'intense opposition des amis des bêtes aux États-Unis réussit à faire avorter ce projet !).

Enfin, en 1990, cerise sur le gateau sanglant, Procter & Gamble fait pression contre la législation visant à interdire le test de Draize dans l'État de Californie. Le test de Draize consistant à instiller des doses concentrées de produit dans l'oeil d'un lapin.

Un film accusateur

Voilà clairement des gens qui pensent que la vivisection est indispensable, à tel point qu'un bon nombre de tests réalisés ne sont même pas rendus obligatoires par la loi. Mais ils font faire le sale boulot par une firme spécialisée, ce qui ne change rien en matière de responsabilité.  

Ce laboratoire qui vivisecte pour d'autres, s'appelle HLS - Huntingdon Life Sciences. Une militante du service "investigation spéciale" de PETA (une très importante association de protection des animaux aux USA) fut employée pendant huit mois (jusqu'en mai 1997) par l'unité américaine de HLS.

Elle a réalisé un film qui, bien que court est insoutenable. Il s'agit d'expériences faites pour Procter & Gamble. Voici ce que l'on y voit :


Scène 1 :
Un technicien maintient en l'air un singe sous calmants et lui administre un test tuberculinique (tuberculose) dans la paupière. Quand on lui demande s'il peut procéder ainsi, il répond : "Non. Je ne suis pas supposé le faire, je ne l'ai pas vu faire, je ne l'ai jamais fait, on ne peut pas le prouver."  
Scène 2 :
En plaçant un singe effrayé sur une table à électrocardiogramme (ECG), le technicien lui dit : "T'as pas intérêt à mordre, mon ami !", puis lui injecte de la lotion à ECG dans la bouche avant d'y enfoncer la bouteille et de l'y laisser.  

Scène 3 :
Au moment où un singe est sorti de sa cage pour faire un test de pression sanguine, un premier technicien lui fait peur. Le deuxième technicien lui reproche alors cela en lui rappelant que les résultats du test seront faussés par la frayeur de l'animal.  

Scène 4 :Un technicien jette violemment un singe dans une cage après l'ECG.
 
Scène 5 :Un technicien fait semblant de lancer avec force un singe contre une cage.  

Scène 6 :Un technicien menace rudement un singe effrayé pendant l'ECG : "Tu te calmes ou je te mords la gueule !"  

Scène 7 :Le 15 janvier 1997, alors qu'un autre singe déjà effrayé est sanglé sur une table à électrocardiogramme, des techniciens s'apostrophent en criant :• Premier technicien : "Je suis sûr que le client aimera ça !"• Deuxième technicien : "Ça va faire grimper ses pulsations cardiaques encore un peu."• Troisième technicien : "Vous pouvez vous torcher le cul avec ces données-là !"  

Scènes 8 et 9 :Des singes sont maintenus, suspendus par les aisselles avec du fil métallique pour cage, pendant qu'on leur enfonce par le nez des tubes gastriques jusqu'à l'estomac.  

Scène 10:Une nécropsie – équivalent de l'autopsie pour les animaux – est réalisée sur un singe du test pour Procter & Gamble. On ne lui a injecté que de la kétamine et de la xylazine (précisons ici que, d'après des spécialistes, c'est insuffisant pour obtenir le décès). Le technicien vérifie vaguement des signes (là aussi pas les bons !) permettant de savoir si l'animal est bien mort avant de lui ouvrir l'abdomen. Au bout de quelque temps, comme les battements de cœur s'accroissent durant la procédure, il dit: "Ce gars-là pourrait être un peu plus KO." Mais il continue toutefois en ouvrant la cage thoracique, ce qui provoque sans doute le décès à ce moment-là.

Attitude non-professionnelle

Nos amis américains ont montré ce film à de nombreux spécialistes (médecins, vétérinaires, professeurs d'universités, anthropologues…). Voici ce que dit le docteur vétérinaire Suzanne Cliver : "Je n'ai aucun doute que le singe subissant la nécropsie était vivant et qu'il ressentait la douleur. La kétamine et la xylazine ne sont pas des produits d'euthanasie. À faible dose, ils n'induisent même pas un état d'anesthésie chirurgicale. Les mouvements des membres et les battements de cœur ne sont pas des mouvements de "rigor mortis" (rigidité cadavérique) mais plutôt ceux d'un animal vivant en train de lutter. La conduite générale des techniciens manipulant les singes a été en tous points exempte de pitié, non professionnelle, insensible et inhumaine. À aucun moment ils n'ont montré la compétence et le comportement qu'on attendrait de la part d'animaliers ou de techniciens de laboratoire entraînés et qualifiés."

Un peu plus loin dans la nécropsie, le technicien se rend compte qu'il n'a pas utilisé les bonnes procédures pour recueillir le sang. Il est précisé également qu'il trouve des sortes de douves du foie, ce qui indique non seulement que le singe n'a pas été vermifugé, ou pas correctement, mais aussi que l'étude n'est pas scientifiquement valable pour une nouvelle raison : en toxicité, les douves ont affecté et déformé les résultats car le produit testé a été filtré par un foie malade.

Peur haineuse

Les animaliers ou techniciens qui tourmentent les singes le font avec une incroyable agressivité. On peut y voir une forme de sadisme mêlée de peur de se faire mordre, bien qu'ils soient munis d'épais gants de manipulation, remontant haut sur les bras.

La façon excessive dont ils plaquent en arrière les membres des malheureux cobayes - au risque de leur faire des luxations ou autres comme le précisent des spécialistes - montre bien cette sordide atmosphère de peur haineuse. De plus, l'ambiance du labo est telle qu'un employé qui voudrait s'y prendre avec douceur s'attirerait les quolibets de ses collègues.

"En avant, l'équipe !"

D'ailleurs, le responsable du service lui-même fait quelques tièdes reproches dans une note interne du 30 janvier 1997 : "S'il vous plait, prenez un moment pour regarder toutes les blessures et les hématomes visibles qui proviennent de vos manipulations de singes dans les trois dernières semaines. Pensez simplement à ce que vous ressentiriez si on vous mettait dans une cage et si on vous malmenait physiquement. Est-ce que vous aimeriez-ça ? À votre avis, quelle est l'opinion de X quand elle examine ces blessures? Quelle est l'opinion de Y quand elle lit les recommandations du vétérinaire et doit dire au client qu'un technicien a cassé la queue d'un singe ? Vous devez prendre votre temps pour les attraper, être attentifs aux endroits où se trouvent leurs petits pieds et leurs mains quand vous attirez l'animal vers l'avant de la cage. Allez-y lentement ! Ne vous pressez pas ! Parlez-leur doucement, ils aiment ça ! Soyez gentils, j'aime ça ! Avec du temps et de la patience, je sais que ces choses-là n'arriveront plus jamais, d'accord ? En avant, l'équipe ! Et merci."

Mépris du consommateur

IL est grave de constater que les animaux sont effrayés volontairement alors que le personnel est parfaitement conscient du fait que cela fausse encore un peu plus les données, ce qui indique non seulement un irrespect total de l'animal mais aussi un mépris du client final. Pourtant nous ne sommes pas dans un labo de second ordre ou de troisième catégorie, nous sommes dans des unités appartenant à l'un des plus gros "testeurs" privés de la planète.  

Quant aux consommateurs, s'ils ont encore confiance dans tel ou tel produit, c'est bien parce qu'ils ne savent pas ce que recouvre l'expérimentation animale. Les résultats ne peuvent qu'être invalidés, avec ou sans bonnes pratiques de laboratoire. Merci à HLS et à P&G de nous l'avoir démontré - involontairement ! - encore une fois et avec une telle force.


Celui qui ne sait pas est un imbécile, mais celui qui sait et qui ne dit rien est un criminel."

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Commentaires

  • Une seule chose à faire : BOYCOTT P&G et toutes ces sociétés de la meme trempe, genre UNILEVER tous des salauds assoifés de frics et du sang des Animaux ):

    et on se dit civilisé..........

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