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  • REPRESSION POLICIERE EN AUTRICHE

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    Les médias français n'en parlent pas, et pourtant il y a de quoi frémir : le 21 mai 2008, des forces policières armées et cagoulées ont fait irruption par la force à 6h du matin aux domiciles de plusieurs personnes luttant pour les animaux.
    Au total, 24 domiciles et bureaux ont été fouillés et du matériel saisi : ordinateurs, fichiers, livres, DVD, tracts, etc.
    Le tout avec une violence et un acharnement rares. L'une des personnes arrêtée témoigne : "Des policiers cagoulés de noir se sont précipités à travers la porte brisée et ont couru arme au poing jusqu’à nos lits. Ils ont pointé leurs pistolets sur ma tête et m’ont jeté nu hors de mon lit. Mon frère a été plaqué contre un mur, un pistolet pointé sur le cou." Un autre raconte : « J’ai été réveillé par le bruit de la porte brisée, immédiatement, un groupe de personnes armées et masquées ont entouré le lit où je dormais avec ma compagne et ont pointé leurs armes sur nous. Ils m’ont crié qu’ils allaient tirer si je bougeais. Nous avons deux chiens âgés que nous avons adoptés dans un refuge ; ils ont été malmenés. Comme vous pouvez l’imaginer, nous étions tous les quatre absolument terrifiés. »
    De quoi sont accusées les 10 personnes arrêtées et placées en garde à vue ?
    De rien, de tout. De rien, car aucune charge précise n'est établie à leur encontre, aucune preuve n'a pu être établie.


    De tout, puisque l'accusation porte sur le délit général d'appartenance à une organisation criminelle, mais sans aucune preuve, nous l'avons dit. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir voulu en trouver : "La police a aussi mis nos téléphones sur écoute, nous a mis sous surveillance, a placé des caméras pointant sur nos portes, a introduit des taupes dans nos groupes et a lu nos courriels. Tout cela deux ans durant ! Et ils n’ont rien trouvé" explique Martin Balluch dans sa lettre ouverte écrite depuis l’hôpital de la prison de Vienne (9 juin 2008), où il a été transféré suite à sa grève de la faim.
    Alors ? L'hypothèse la plus vraisemblable est tout simplement que des industriels s'engraissant sur le dos des animaux ont fini par avoir les chocottes, puisque les amélioration de la condition des animaux obtenues en Autriche on été un exemple pour le monde entier :
    "Le mouvement pour le bien-être animal en Autriche a obtenu de grandes avancées ces dernières années. Parmi ses succès : l’interdiction des fermes produisant de la fourrure, l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, l’interdiction des cages pour les lapins utilisés pour leur viande, l’interdiction des cages en batterie pour les poules pondeuses. L’Autriche est considérée dans le monde entier comme l’un des pays les plus progressistes en matière de bien-être animal." (communiqué de presse de l'association Verein Gegen Tierfabriken - version allemande / traduction française).
    Et Amnesty International de dénoncer le manque d'impartialité, et de faire remarquer avec justesse "que des associations écologistes bien connues, telles que Greenpeace, pourraient entreprendre des actions telles que l’occupation d’une centrale nucléaire, que dans ce cas, elles pourraient être considérées comme ayant enfreint la loi, et qu’alors les personnes qui font des dons à ces associations pourraient, selon le code pénal, être accusées de financer le terrorisme."
    Détentions arbritraires, accusations infondées, perquisitions abusives... L'idéologie fasciste n'est peut-être pas très loin. En tout cas, ça pue et ça fait peur - ça sert à ça, d'ailleurs. Alors on va pas se laisser intimider. Les avancées pour les animaux sont réelles, et la répression brutale que subissent à l'heure actuelle dix personnes toujours emprisonnées et plusieurs associations autrichiennes atteste aussi de l'efficacité de ces avancées. Car hélas, le système d'oppression et d'exploitation des animaux sévissant actuellement ne va pas se laisser démonter sans réagir - les animaux rapportent bien trop d'argent.
    Face à ces arrestations, et passé l'état de choc, petit à petit la solidarité internationale s'organise.
    Les informations disponibles en langue française ont été rassemblées ici par l'association L214.
    Plusieurs collectifs et associations en France relaient le mouvement de protestation sur leur site (par exemple, DDA, CLAM, AVF... ).
    Mais pas mal de gens à l'intérieur du mouvement pour les animaux ignorent toujours la gravité de ce qui se passe en Autriche, voire ignorent qu'il s'y passe quelque chose. Or il faut s'unir dans un au mouvement de protestation, par exemple en signant la pétition, ou en écrivant aux autorités influentes.
    Et si vous avez un site de collectif ou d'association, un site personnel, un blog, si vous fréquentez des forum... vous pouvez aidez à faire circuler l'information en y publiant les textes déjà disponibles concernant les arrestations de personnes et saisies de matériel an Autriche, où en donnant les liens vers des site où ils sont déjà publiés.
    Il est possible aussi écrire directement aux personnes détenues :
    Leurs prénoms sont : Sabine, Jan, Martin, Jürgen, Christoph, Chis, Elmar, Felix, Leo, Kevin. L'association végane autrichienne se propose comme intermédiaire pour la transmission des courriers.
    Vous pouvez :
    -> soit écrire des lettres en papier et les envoyer à : Vegane Gesellschaft Österreich, Waidhausen Strasse 13/1, 1140, Vienna, Austria.
    -> soit envoyer des courriels. L'association se chargera de transmettre ces courriers aux détenu-e-s.
    Dans tous les cas, ne restons pas les bras croisés, et plus que jamais, il est essentiel de devenir vegan ou vegetarien pour refuser de cautionner un système d'exploitation et de répression nuisible à tous les animaux, humains et non humains.
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  • CETTE VIE QUE VOUS NE SAVEZ PAS AIMER......

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    Écoutez. Le tuer, j’ai pas le cœur. Alors, je vous l’amène. Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c’est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C’est à prendre ou à laisser. Si vous en voulez pas, j’irai le perdre dans les bois. Je l’attacherai à un arbre, pour ne pas qu’il me coure derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu’il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mie ux l’attacher et puis se sauver, pas l’entendre crier, c’est trop triste, on n’est pas des bêtes. Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j’ai pas que ça à faire, on n’a pas encore fini les bagages.

    Évidemment, il ou elle le prend. Quoi faire d’autre ? Le bon salaud le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c’est qu’on a le cœur tendre, qu’on ne peut absolument pas supporter l’idée qu’une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque “ces gentils compagnons” se mettent à être malades et coûtent “les yeux de la tête” en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n’ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents.

    Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s’empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d’argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l’idée), mais c’est un gouffre financier.

    Fonder un refuge ne peut être qu’une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l’indifférence générale devant l’omniprésence de la misère animale. C’est le fait d’âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s’agit de gens à faibles ressources qui s’épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles.

    Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d’aliments ont stimulé une frénésie d’achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands. La “rentabilité” exige qu’une femelle d’une race “vendeuse” ponde et ponde jusqu’à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n’est pas des tueurs on se débarrasse, au plus proche refuge. Et là, c’est le chantage cynique de tout à l’heure : “Vous le prenez ou je vais le perdre”. C’est exactement le coup de l’otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : “Vous me la donnez la caisse ou je l’égorge.” On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l’animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n’aime pas dire “amis des bêtes”), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d’un refuge quand on dispose de peu de moyens.

    Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d’inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s’occuper d’animaux alors qu’il y a tant de détresses humaines... Et quand l’apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ? Pardi, l’euthanasie en masse par les services de l’hygiène publique, pas fâchés d’être débarrassés.

    Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait “refuge” et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S .V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là, vous serez soumis aux inspections d’usage concernant les règles d’hygiène, de sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie “normale” était l’euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé.

    Il faut que l’animal cesse d’être considéré comme un objet, un bien “meuble” qu’on achète, qu’on vend, qu’on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les “mauvais traitements”, d’ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue d’un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d’un enfant. C’est le formidable et trop prévu nombre d’abandons liés aux départs en vacances qui m’a mordu au cul.

    Savez-vous qu’ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d’aller faire bronzer leurs gueules de sales cons ? “Avec la planche à voile sur le toit de la voiture” m’a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces sous-merdes, volent haut dans l’air, propulsées par les pales tranchantes des hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados !
    PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage
    François CAVANNA
     
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  • CET ETE, BRONZEZ SANS CRUAUTE!

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    En Europe, environ 40 000 animaux sont sacrifiés pour des tests cosmétiques cruels et non fiables. L'industrie cosmétique française se distingue de beaucoup d'autres pays européens en persistant à pratiquer en masse ces tests barbares et en participant au moins pour moitié à ce massacre.

    De plus, échéancier 2009 (voir la chronologie plus bas) oblige, l'industrie cosmétique met actuellement les bouchées doubles et surteste à l'évidence ses nouveaux ingrédients sur des animaux toujours plus nombreux tant qu'il est légal de le faire et que cette industrie n'est pas obligée de se plier à des tests sans animaux pour tester les ingrédients... Si bien que 40 000 est un nombre probablement très sous-estimé vu qu'il est difficile de connaître, ne serait-ce qu'approximativement, le nombre d'animaux qui sont en ce moment même empoisonnés, brûlés, intoxiqués, etc. pour tester des ingrédients ou des combinaisons d'ingrédients pour des cosmétiques.

    Pourtant, il existe des méthodes alternatives qui n'utilisent et ne sacrifient pas d'animaux et qui sont de surcroît bien moins coûteuses : cultures de cellules et de tissus de peau humaine par exemple, complétées si besoin par des tests sur des volontaires humains (patch-test). Certaines marques y ont recours ou utilisent tout simplement des substances qui ont déjà fait la preuve de leur innocuité.

    Comme le développement de nouveaux produits élaborés à partir de nouvelles substances continue de passer, en France notamment, et ce malgré la législation européenne qui se profile - avec toutes ses imperfections et lacunes - par une phase de tests cruels sur les animaux, il est vivement conseillé de ne pas acheter les NOUVEAUX produits mis sur le marché.


    Législation européenne sur les cosmétiques :

    • Depuis septembre 2004 : interdiction de tester les produits finis en Europe. Interdiction également de vendre des produits cosmétiques et des ingrédients testés sur animaux si des méthodes substitutives existent et sont validées par l'Europe. De plus, les sociétés qui testent sur des animaux doivent, toujours selon la Directive européenne, réduire le nombre d'animaux utilisés et "raffiner" leur tests.

    • A partir de septembre 2009 : interdiction de tester en Europe des ingrédients (ou combinaison d'ingrédients) sur des animaux. Interdiction également de vendre des produits et des ingrédients testés sur les animaux, et ce quelle que soit l'avancée de la recherche des méthodes substitutives, sauf pour trois tests : toxicité à doses répétées, toxicité pour la reproduction et toxicocinétique.

    • A partir de 2013 : interdiction théorique de vendre des produits et des ingrédients testés à l'aide de ces trois derniers tests. Ce délai pourra être repoussé si des méthodes alternatives n'ont pas été trouvées.

    Plus de détails sur les méandres, la complexité et la chronologie de cette législation à rallonge sur le site de la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale et dans le rapport "Les tests sur les animaux dans l'industrie des cosmétiques en France " (que tous les militants BSC se doivent de lire).

    En attendant, et sous réserve que toute cette réglementation soit vraiment appliquée - à terme de plus - de nombreux animaux souffrent le martyre dans les labos EN CE MOMENT MÊME...

    Ne nous endormons pas et aidons le public à acheter dès maintenant des produits cosméthiques !