Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mort de faim... dans le froid hivernal

    LIMOGES - mardi 20 janvier 2009 - 06:00


     

    popup.php?id=l87a_locale&video_number=1

    Mort de faim... dans le froid hivernal

    Une plainte a été déposée par la société protectrice des animaux après la découverte du corps d'un Staff sur la commune de Châteauponsac.

    Il y a une semaine, lundi, un appel anonyme tombe sur le standard de la SPA. La personne au bout du fil signale qu'un chien est mort de froid à Compreignac, au bout de sa corde. Selon la SPA, le propriétaire aurait indiqué avoir fait piquer son chien plusieurs semaines auparavant. Accompagnée des gendarmes, la SPA a finalement découvert le Staff. En partie recouvert par la neige, il avait tenté de s'enterrer pour se réchauffer. Une autopsie a été pratiquée sur l'animal. Elle a révélé que l'estomac et les intestins du chien étaient totalement vides. L'autopsie a conclu qu'il était mort de faim. « Le chien ne disposait d'aucun abri. Il y avait pourtant un chenil à 10 mètres de l'endroit où le chien était attaché. »

     

    LES VIOLENCES ENVERS LES ANIMAUX



    Les actes violents envers des animaux ont depuis longtemps été reconnus comme les indicateurs d'une psychopathie dangereuse qui ne se borne pas qu'aux seuls animaux. "Quelqu'un qui s'est habitué à
    considérer la vie de n'importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu'une vie humaine ne vaut rien" écrivit l'humaniste Dr Albert Schweitzer.
    "Les meurtriers..
    . ont très souvent commencé en torturant et tuant des animaux alors qu'ils étaient encore des gosses" selon Robert K. Ressler, qui a développé des profils de tueurs en série pour le FBI.
    Des études qui ont depuis convaincu des sociologues, législateurs et tribunaux, que les actes de cruauté envers des animaux méritent notre attention. Ils sont le signal d'une pathologie violente qui peut inclure des victimes humaines.

    UN LONG PARCOURS DE VIOLENCE


    Maltraiter un animal n'est pas le simple résultat d'un désordre mineur de la personnalité, mais le symptôme d'une perturbation mentale profonde. Les recherches en psychologie et en criminologie montrent que les gens qui commettent des actes de cruauté envers les animaux ne s'arrêtent pas là. Beaucoup d'entre eux reportent cette violence sur leurs semblables. 

    Le FBI a constaté qu'un des traits de caractère, qui apparaît régulièrement dans les bases de données de leur ordinateur sur les violeurs et les meurtriers en séries, est qu'ils ont eu un passé de violences envers des animaux. Le manuel sur le traitement des désordres psychiatriques inscrit la cruauté envers les animaux comme un critère diagnostique de trouble du comportement. 

    Des études ont démontré que les criminels violents et agressifs ont plus souvent maltraité des animaux quand ils étaient enfants que des criminels considérés non agressifs.

    Une enquête réalisée sur des patients psychiatriques qui avaient torturé à plusieurs reprises des chiens et des chats montre que tous avaient aussi un taux élevé d'agressions envers les gens, dont notamment un patient qui avait assassiné un garçon.

    Pour les chercheurs, une fascination de la cruauté envers des animaux est un signal d'alarme du comportement psychotique des violeurs et des tueurs en séries. 

    Selon Robert Ressler, le fondateur de l'unité des sciences comportementales du FBI, "Il y a des gosses qui n'ont jamais appris que c'est mal d'arracher les yeux d'un chiot." 

    TUEURS NOTOIRES


    L'histoire est remplie d'exemples tristement célèbres : 
    - Patrick Sherrill  tua 14 collègues de travail dans un bureau de poste, avait dans son passé volé des animaux de compagnie de son voisinage pour que son propre chien s'exerce à les attaquer et les mutiler. 
    - Earl Kenneth Shriner viola, poignarda et mutila un garçon de 7 ans, il était notoirement connu dans son quartier comme l'homme qui mettait des pétards dans le rectum des chiens et pendait des chats. 
    - Brenda Spencer  fit feu dans une école  de San Diego, tuant deux enfants et blessant neuf d'autres.Elle avait déjà torturé à plusieurs reprises des chats et des chiens en mettant notamment le feu à leurs queues. 
    - Albert DeSalvo, "l'étrangleur de Boston", qui tua 13 femmes, piégeait pendant son enfance, des chiens et des chats dans des cageots et les tuait en lançant des flèches à travers les trous.
    - Carroll Edouard Cole, condamné pour le meurtre de 35 personnes, déclara que son premier acte de violence fut d'étrangler un chiot quand il était encore enfant. 
    - En 1987, trois lycéens du Missouri furent inculpés pour avoir battu à mort l'un de leur camarade de classe. Plusieurs années auparavant, ils avaient commencé à pratiquer des actes de mutilations répétées sur des
    animaux. L'un d'eux avait par ailleurs avoué qu'il avait tué tellement de chats qu'il avait fini par ne plus les compter. 
    - Deux frères qui ont tué leurs parents, avait précédemment raconté à leurs camarades de classe qu'ils avaient
    décapité un chat.
    - Le tueur en série Jeffrey Dahmer empalait des têtes de chiens, des grenouilles et des chats.
    - Plus récemment, les deux lycéens assassins : Kip Kinkel, 15 ans, de Springfield et Luke Woodham, 16 ans, de Pearl avaient torturé des animaux avant de faire feu dans leurs écoles.
    - Eric Harris et Dylan Klebold, les étudiants du Lycée de Colombine, qui ont tué 12 camarades de classe avant de
    retourner leurs armes contre eux, s'étaient vantés auprès de leurs amis d'avoir mutilé des animaux. 

    "Il y a un point commun à toutes les fusillades de ces récentes années," déclara le docteur Harold S. Koplewicz, directeur du Centre d'Études sur l'Enfance à l'université de New York. "Vous avez un enfant qui a des symptômes
    d'agression envers ses pairs, un intérêt pour les armes à feu, la cruauté envers les animaux, l'isolement social, ce qui fait beaucoup de signes d'avertissement que l'école a ignorés." 

    Malheureusement, beaucoup de ces criminels déjà violents dès l'enfance continuèrent leurs actes de cruauté sans qu'aucun soin ou mesure ne soit pris  jusqu'à ce que leur violence soit finalement dirigée vers des humains. Selon l'anthropologue Marguerite Mead : "Une des choses les plus dangereuses qui puisse arriver à un enfant, est de tuer ou torturer un animal et de s'en sortir sans aucune punition."

     

    chats niort.jpg


    CRUAUTES ENVERS LES ANIMAUX ET VIOLENCES CONJUGALES



    Parce que la violence conjugale est dirigée vers le plus faible ou l'impuissant,les mauvais traitements sur enfant et les mauvais traitements sur animal vont souvent de pair. Des parents, qui négligent le besoin d'un animal ou le
    maltraitent, peuvent aussi maltraiter ou négliger leurs propres enfants. Tandis que certains adultes ont conscience qu'ils ne doivent pas maltraiter leur enfant devant témoins, ils n'éprouvent pour leurs animaux familiers aucun scrupule à les maltraiter en public.
    Dans 88 % des 57 familles du New Jersey, suivies pour mauvais traitements à enfant, l'animal du foyer subissait aussi des maltraitances.
    Sur 23 familles Britanniques avec un passé de maltraitance animale, 83 % furent identifiées par des experts comme ayant leurs enfants en danger de maltraitance ou de négligence. 
    Dans une étude sur des femmes battues, 57 % d'entre elles qui ont des animaux familiers ont avoué que leurs
    compagnons avaient fait du mal ou tué leurs animaux. Une sur quatre déclara qu'elle restait avec son bourreau parce qu'elle avait trop peur de partir en laissant l'animal du foyer derrière elle.
    Tandis que la violence envers l'animal est un signe important de mauvais traitements à enfant, le parent n'est pas toujours celui qui fait du mal à l'animal.
    Les enfants qui maltraitent les animaux peuvent répéter une leçon apprise à la maison. Comme leurs parents, ils réagissent par la violence à une colère ou une frustration. Leur violence est dirigée au seul individu dans la
    famille plus vulnérable qu'eux : l'animal. Selon un expert : "les Enfants qui vivent dans un foyer violent se caractérisent par le fait (...) d'avoir fréquemment participé à des scènes où c'est le plus fort qui s'octroie le
    droit hiérarchique de frapper le plus faible," ordre hiérarchique dans lequel ils peuvent mutiler ou tuer un animal. En effet, la violence domestique est la toile de fond la plus commune à l'enfant maltraitant des animaux. 

    ARRETER LE CERCLE DE LA MALTRAITANCE


    Selon Cornell de l'Université de Médecine Vétérinaire : "il y a un consensus de conviction parmi des psychologues (...) que la cruauté envers les animaux est un des meilleurs exemples de la continuité des troubles psychologiques
    de l'enfance à l'âge adulte". Les écoles, les parents, la communauté et les tribunaux qui considèrent que la maltraitance envers l'animal est un crime "mineur", ignorent que c'est en fait une bombe à retardement. Au lieu de cela, la communauté doit fortement condamner les individus responsables de cruauté envers les animaux,
    contrôler si les familles ont (eu) d'autres signes de violence et exiger un suivi intensif des coupables. La  communauté doit reconnaître que la maltraitance envers N'IMPORTE QUEL être vivant est inacceptable et met en
    danger tout en chacun.
    En 1993, la Californie fut le premier État à passer une loi autorisant les "animal control" agents à rapporter également les mauvais traitements sur enfant. Une législation similaire fut ensuite adoptée dans d'autres États
    comme le Connecticut, l'Ohio et Washington. "La maltraitance sur animaux familiers est le signal d'avertissement d'une maltraitance faite aussi aux membres bipèdes de la famille," déclara Steve Effman, représentant du
    projet de loi, "nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer cette connexion plus
    longtemps."
    De plus, on doit apprendre aux enfants à soigner et respecter les animaux dans leur droit propre. Après une étude approfondie sur les liens entre la maltraitance envers l'animal et la maltraitance envers l'humain, deux experts ont conclu : "l'évolution à des relations plus douces et bienveillantes dans la société humaine pourrait être augmentée par notre promotion d'une éthique plus positive et élevée entre les enfants et les animaux."


    Traduction de la fiche Peta par Virginie Bronzino

    hercule.jpg

     

  • FOURRURE : MAIS CE N'EST QUE DU LAPIN!!

    L’enquête au cœur de la filière européenne

    Les investigateurs de CAFT ont enquêté pendant 2 ans dans les principaux pays producteurs de fourrure de lapins (Italie, France et Espagne), ainsi qu’au Danemark. Ils ont visité aussi bien les élevages que les abattoirs, ou encore les tanneries.

    Les lapins vivent enfermés dans des cages grillagées, avant de rejoindre l’abattoir. Les mères sont en gestation quasi permanente. Tout est calculé pour une rentabilité maximale : taille des cages, quantité de nourriture, durée d’engraissement, durée de vie des mères...

    Pour les éleveurs, ce ne sont plus des animaux, mais de futurs accessoires de mode ou garnitures de vestes. Leur bien-être n’est pas pris en compte. Seule la crainte des épidémies, favorisées par les élevages concentrationnaires et qui entraîneraient de grosses pertes financières, pousse les éleveurs à faire en sorte que les lapins puissent partir vivants à l’abattoir. La mortalité dans les élevages de lapins atteint couramment 20% !

    Des enquêteurs ont notamment pu visiter en France un élevage et l’unique abattoir de lapins Orylag, dont la fourrure est utilisée dans l’industrie du luxe.

    Les lapins Orylag

    La filière très fermée des lapins Orylag peut enfin être révélée au public, sous un autre jour que le luxe auquel on veut rattacher sa fourrure et sa chair. L’Orylag, élevé uniquement en Charente, est une race de lapins obtenue génétiquement par l’INRA. Les enquêteurs ont pu visiter l’un des 20 élevages où sont élevés ces lapins, ainsi que l’unique abattoir où finissent les lapins Orylag.

    Les lapins vivent dans des cages grillagées, comme dans les autres élevages qui ont été visités durant cette enquête.

    Les lapereaux sont très vite séparés de leur mère, qui est en gestation quasi-permanente.

    Les lapins y restent environ 20 semaines, avant de partir à l’abattoir, qui abat également des lapins provenant d’autres élevages.

    http://lapinrex.free.fr/orylag.html

    http://www.orylag.com/01_peluches/index_peluches.php

     

     

     


    Visite guidée d’un abattoir de lapins

    Après des heures de transport pour que le camion fasse la tournée des élevages, les lapins arrivent à l’abattoir.

     

    Ils sont alors déchargés et mis à proximité de la chaîne d’abattage.

     

     

    Les lapins reçoivent une décharge électrique censée les étourdir, mais beaucoup sont encore conscients pendant la saignée qui va suivre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Commence alors le dépeçage des animaux : coupe des oreilles, retrait de la fourrure...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir été privés de liberté toute leur vie, dans des cages étroites et entièrement grillagées, ils finissent sur des cols de veste et dans les assiettes.

    Enquête détaillée

    Visitez le site de CAFT dédié à la fourrure de lapins : http://www.rabbitfur.org