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  • CE SOIR...

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    31 décembre, j'ai eu envie de vous écrire un "vrai " mot...

    Il y a tant à dire et finalement si peu....

    Comme  vient de nous l'expliquer le guignol au pouvoir, l'année sera difficile.

    Difficile pour les gens, cela veut aussi dire difficile pour les animaux, on voit déjà aux USA les animaux abandonnés dans les maisons mises en vente. Pourtant certains pensent que "la politique" et les animaux cela n'a rien à voir. Mais si...

    et je peux parler ce soir, en connaissance de cause : nous n'avons, encore une fois, plus qu'un salaire pour deux...enfin pour 6, nos poilus sont notre vie.

    Je suis désolée de vous parler comme ça de ma vie privée, ça me gêne, ce site à pour vocation de réfléter les actions de l'association que j'ai crée il y a 2 ans, pas de pleurer sur notre sort, celui des animaux est bien plus important.

    De nouvelles lois sur la chasse viennent d'être votées, les massacres vont bon train dans leur maudite ruralité, et cela ne semble pas prêt de s'arrêter.

    De nouvelles lois aussi pour sanctionner les gens, leurs libertés, pour que les profits continuent sans contestations, même si on voit bien que leur systéme est arrivé à sa faillite.

    Ce soir, j'en ai marre...

    On rêvait d'un nid pour nous et des animaux sauvés; je pense aux chatons de Christiane et Nicole de la SPA de Limoges, qui ont besoin d'une quarantaine pour que les vaccins agissent et qu'ils ne meurent pas du typhus..je pense aux "cas désespérés" que recueille Maryline, de l'association "Le rêve d'Alfa", que j'aurais bien voulu soulager en lui adoptant des sauvageons...je pense à de vieux toutous espagnols qui arrivent en France avec les corps déformés par des années de cages ..je pense à des petits hamsters torturés dans les labos des nazis, qui pourraient retrouver l'herbe, et la liberté.....je pense à tellement de maltraitances qu'il est impossible de les citer  toutes..

    Mais voila, tout s'accélére, si vite..il n'y aura pas d'arche de Noé.

    MAIS LA LUTTE CONTINUE..........OH OUI ELLE CONTINUE, MEME AVEC DE PETITS  MOYENS LE CLAMA CONTINUERA A ESSAYER D'INFORMER SUR LA CONDITION ANIMALE.

    Nous allons devoir nous dynamiser , innover, réfléchir, créer, être nouvelles (ben oui, il n'y a que des femmes au CLAMA) pour défendre les sans voix... .

    ALORS BONNE ANNEE DE LUTTE POUR LES ETRES SENSIBLES!

    LEURS VIES VALENT MIEUX QUE LES PROFITS!


    * Photo Chat de Van, Turquie orientale

    race naturelle non modifiée, serait la race la plus vieille du monde. On les trouvait déjà dans la Haute Antiquité. Originaire de la région du lac de Van, il n'y en aurait qu'une centaine extrêmement protégée.
    Un œil bleu et un œil vert, ils doivent savoir nager puisqu' ils auraient quitter l'arche de Noé à la nage

     

  • La fête? mais pour qui?

     

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    Nous tous les animaux avons le don magique de sentir que nous existons.

    Les cailloux et les trains, les tubercules et les fruits ne savent rien de la douceur de l'air et de la caresse de l'eau, ni n'éprouvent l'émotion de se frotter les uns aux autres.

    Mais pour nous, les animaux, la vie peut être belle.

    Ce sera bientôt notre fête ?

    Les guirlandes sont prêtes, et les couteaux, les cages, les gourdins, les cadeaux. Bientôt on goûtera plus fort qu'à l'habitude la joie d'être réunis. Bientôt pleuvront les coups plus fort qu'à l'habitude. Et les "paix sur la Terre" et les "vœux de bonheur" vogueront tranquillement sur une mer de sang plus large qu'à l'habitude.

    Beaucoup des animaux iront au grand festin :
    les vivants autour de la table et les morts posés au milieu. Car le monde, dit-on, est fait de deux moitiés, l'une née pour régner et l'autre pour périr.

    Joyeux Noël, pour qui ?

    Il y aura des sapins, des gentils Pères Noëls, des crèches avec un bœuf et un petit enfant. Le bœuf ne humera ni sapins ni paille. Il aura le souffle rauque de la bête qui s'affale ; la vie s'échappera par sa gorge tranchée ; ensuite les Pères Noël partageront sa dépouille avec les petits enfants.

    Pour qui, la bonne année ?

    Bientôt la Saint Sylvestre, la nuit des bons vivants aux ventres de cimetière.

    Porcelets qu'on ampute de la queue et des dents, veaux traînés à genoux vers le dernier voyage, vous tous les mutilés, les emprisonnés, les asphyxiés, les gavés, les électrocutés, les éventrés, à quoi bon vous débattre ? Les bons vivants à la voix mélodieuse couvrent déjà vos cris. Ils parlent de terroir et de nappes à carreaux, chantent les bonnes mains calleuses (qui tiennent les tenailles, les embucs, les filets), et le talent immense d'exciter les papilles en cuisinant des morts. Ou tu parles comme eux ou tu es un peine-à-jouir. Pour être de la famille, il faut organiser... 

    ...la communion dans le sang !

    Noël ou Nouvel an sans dinde, sans foie gras, sans saumon, sans homard, sans huîtres, sans gibier, sans mousse de canard, sans langouste, sans boudin blanc, sans caviar... il manquerait l'essentiel ! Avoir des invités et n'offrir point de viande, cela ne se fait pas. Voyons ce sont nos hôtes, il faut leur faire honneur, leur prouver notre estime, se montrer accueillants !

    Macabre communion au prix d'un sacrifice. Vois combien je t'honore, j'ai immolé pour toi des victimes sans compter. Tu es bien mon égal, tu es digne comme moi de moissonner les vies de ceux de l'autre moitié.

    En ces temps généreux, les plus pauvres des élus ne seront pas oubliés. Aux réveillons humanitaires, eux aussi recevront leur rondelle de foie gras.
    Puis on les renverra se geler dans les rues, tout oints de dignité.

    Et moi, je me mets où ?

    Moi qui n'ai ni plumes, ni fourrure, ni écailles, je suis par ma figure de la race des saigneurs. Comme je voulais leur plaire, qu'ils m'acceptent parmi eux, j'ai fait mine de croire la fable des deux moitiés. Je savais tout comme eux savourer le goût du meurtre et rire grassement des cadavres exquis. Mais c'est trop cher payer ma place parmi les leurs.

    J'aimerais encore qu'ils m'aiment et pouvoir les aimer, mais je vois trop clairement qu'ils écrasent de sang froid ceux de l'autre moitié, qui sont aussi les miens. Plus jamais je ne serai du côté des bourreaux. Le jour du grand festin, s'il n'y a que deux camps, je choisis l'autre côté.

    Éventrez-moi vivante comme les autres esturgeonnes. Explosez-moi le foie comme aux autres canards. Arrachez mes testicules comme aux autres chapons. Ecartelez-moi comme les autres grenouilles. Ébouillantez- moi comme les autres homards. Que vos dents souriantes mettent ma chair en lambeaux comme celle des autres dindes, veaux, chevreuils et saumons.

    Faut-il vraiment choisir entre le pire et le pire ? Rejoindre les suppliciés qui vont agoniser, abandonnés de tous ; ou bien les assassins qui poussent vers l'abattoir, la face ricanante qui déjà se pourlèche ?

    Non, non, non, non !

    Je dénonce!

    Je dénonce le médiocre et lâche procédé de mépriser autrui pour mieux se rassurer sur sa propre importance. Je dénonce la communauté bâtie sur l'exclusion. On peut créer des liens autrement qu'en étant complices des mêmes crimes. Oublions l'odieux mythe du monde à deux moitiés, la sinistre machine à fabriquer le malheur.

    Je veux qu'existent en vrai les Pères Noëls gentils, et la paix sur la Terre, et la fraternité.
    Que puissent s'épanouir la chaleur animale et la joie d'exister des porcelets joueurs, des canards amoureux et des humains bavards.


    Pour nous tous, les animaux, la vie peut être plus belle. Que commence enfin la fête pour de vrai, la fête sans sacrifices !

     

     

  • Pas de homard à Noél!

     

     

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    Les homards peuvent vivre plus d’un siècle et ont une vie sociale complexe. Leur système nerveux sophistiqué les rend sensibles à la douleur : les nœuds neuraux sont dispersés sur tout le corps et ne sont pas centralisés dans le cerveau, ce qui signifie qu’ils sont condamnés à souffrir jusqu’à ce que leur système nerveux soit complètement détruit. Séparer la moelle épinière et le cerveau en coupant l’animal en deux fait même sentir la douleur à chacune des parties encore vivante ! De plus, le homard ne dispose pas du mécanisme dont disposent par contre les humains (entre autres), qui fait qu’en cas de douleur extrême, le choc intervient pour court-circuiter la sensation. Or, d’après le Dr Robb, de l’Université de Bristol, un homard plongé directement dans l’eau bouillante reste vivant quelques quarante secondes - quarante secondes de souffrance. Placé dans de l’eau froide portée à ébullition, il peut survivre pendant cinq minutes. Tué par la méthode industrielle qui consiste à l’immerger tout simplement dans de l’eau douce, il agonise pendant deux heures...

    De leur capture jusqu’à la fin de leurs misères, ils doivent aussi endurer une privation quasi totale de mouvements pendant des semaines dans de minuscules cages métalliques dans les entrepots, dans les aeroports, puis dans les chambres frigorifiques, puis dans les aquariums, les grands magasins et les restaurants. Par facilité, mais aussi pour éviter qu’ils ne salissent leur cage de leurs déjections, on les laisse jeûner pendant tout ce temps ; pour cette raison, de crainte que, affamés, ils ne s’en prennent les uns aux autres, on les laisse tout ce temps avec les pinces liées avec un ruban adhésif.


    Plus de 80 millions de homards vivent ce calvaire chaque année de par le monde.
    Source: (infos Gaïa, et S. O’Neil, Courrier international, n°474, et C. Gericke, Tierrechte n°22, nov. 2002)

    Les homards sont des créatures fascinantes.

    Ils atteignent cent ans d'âge, effectuent de longues migrations et ont un sens de l'orientation très poussé qu'ils doivent à des organes extrêmement sensibles dotés de récepteurs particuliers.

    Richard Steiner,président de la Protection Suisse des animaux, a pu observer en Nouvelle-Ecosse les méthodes de travail d'une des plus grandes entreprises d'exportation de homards du monde. Des tonnes de ces grands crustacés sont pêchés sur la côte nord-est des Etats-Unis et du Canada puis "engraissés" dans des homarderies où l'on n'hésite pas à recourir à des antibiotiques. Dans les récipients pleins à craquer, pinces liées, les animaux sont acheminés vers des halles de conditionnement. On les entassent dans des boîtes exiguës, en fonstion de la demande les animaux demeurent sous réfrigération: les scientifiques supposent qu'ils ressentent la douloureuse morsure du froid. Entassés, privés de nourriture, les homards attendent leur fin cruelle...

    Une fois plongés dans l'eau bouillante, leur combat contre la mort peut durer plus de deux minutes.
    Source: (Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoir)

    http://www.lobsterlib.com/

  • Foie gras : bon appétit !


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    Une coutume barbare

    Le foie gras est l'organe malade d'une oie ou d'un canard gavé de force plusieurs fois par jour au moyen d'un tube de métal de 20 à 30 centimètres enfoncé dans la gorge jusqu'à l'estomac.

    Pour contraindre son corps à produire du foie gras, l'oiseau doit ingérer en quelques secondes une quantité de maïs telle que son foie finit par atteindre presque dix fois sa taille normale, et développe une maladie, la stéatose hépatique.

    Scène de gavage

    En se débattant lorsque le tube s'enfonce dans sa gorge, ou par la simple contraction de son oesophage provoquée par le besoin de vomir, il risque l'étouffement et des perforations mortelles au cou.

    L'enfoncement du tube provoque des lésions du cou où se développent des inflammations douloureuses et des germes.

    La suralimentation forcée et déséquilibrée provoque fréquemment des maladies du système digestif, potentiellement mortelles.

    Suite au choc du gavage, il est pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles.

    Si ce traitement était poursuivi, il provoquerait la mort des animaux gavés. L'abattage intervient à temps pour masquer les conséquences du gavage.

    Les plus faibles d'entre eux sont tout de même moribonds lorsqu'ils parviennent à la salle d'abattage, et beaucoup ne résistent pas jusque-là : le taux de mortalité des canards est dix à vingt fois plus grand pendant la période de gavage.

    Un concentré de souffrances

    Cette violence, inhérente à la production de foie gras, justifie à elle seule son abolition. Mais pour la plupart de ces animaux le calvaire ne s'arrête pas à la brutalité du gavage.

    Beaucoup sont amputés d'une partie de leur bec, sans anesthésie, à l'aide d'une pince ou d'une simple paire de ciseaux.

    Dans la nature, les canards passent une grande partie de leur vie sur l'eau.

    Dans ces élevages, beaucoup sont enfermés dans des hangars, puis dans des cages où leurs pattes se blessent sur le sol en grillage.

    Des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner, encore moins se mettre debout ou battre des ailes.

    Parmi ceux qui tiennent jusqu'au jour d'abattage, beaucoup ont les os brisés lorsqu'ils sont transportés, manipulés et enfin accrochés la tête en bas pour être électrocutés puis égorgés.

    Les canes, parce qu'elles produisent un foie plus veineux que les mâles, sont le plus souvent broyées vivantes ou gazées peu après leur naissance.

    Le plaisir des uns payé par la souffrance des autres

    Comment le simple plaisir que nous avons à manger son foie peut-il justifier de faire subir une vie si misérable à un être sensible qui, comme nous, ressent la douleur et la détresse ?

    Qu'il soit d'une autre espèce que nous justifie-il de rester sourd à sa souffrance, et muet face à l'immoralité de cet esclavage ?

    Il existe des lois et règlements qui protègent les animaux contre de tels sévices et mauvais traitements.

    Ces textes sont délibérément ignorés pour les plus de 30 millions d'entre eux qui, pour la plupart en France, sont utilisés chaque année pour le foie gras.

    On nous dit que les « souffrances nécessaires » sont acceptables.

    Mais la consommation de ce produit ne présente aucun caractère de nécessité.

    Personne, pas même ceux qui profitent de ce commerce, n'ose le prétendre.

    Alors que le prix au kilo est toujours plus bas pour le consommateur, le foie gras est un produit très cher payé par les animaux dont le corps, utilisé comme une machine à produire, est volontairement rendu malade.

    Le foie gras est aussi un produit de plus en plus coûteux pour la France, dont il donne l'image d'un peuple rétrograde au moment où bien d'autres pays en interdisent la production.

    Comment peut-on encore faire passer pour une tradition de savoir-vivre une coutume barbare qui consiste à enfoncer dans la gorge d'un animal encagé l'embout d'un entonnoir ou d'une pompe pneumatique ?

    L'interdiction du foie gras : vers une éthique de l'alimentation

    Constatant que la production du foie gras nécessite de mépriser les intérêts de l'animal qu'on utilise pour le produire :

    • Nous demandons à ceux qui gavent les oies et canards de cesser de pratiquer ces actes de maltraitance. Qu'ils n'aient aucune intention cruelle envers les animaux gavés ne diminue en rien la souffrance qu'ils provoquent.

    • Nous demandons à ceux qui tirent profit du foie gras, sans aucune considération éthique, de mettre fin à leur participation à ce commerce malsain.

    • Nous demandons aux autorités scientifiques et vétérinaires sincèrement préoccupées du bien-être des animaux, d'avoir le courage, malgré les pressions politiques et économiques, de dénoncer les méthodes de production du foie gras pour ce qu'elles sont.

    • Nous demandons à la justice de rappeler que les lois et règlements imposent une limite à la souffrance que l'on peut infliger à un être sensible, et que la production de foie gras est par conséquent illégale.

    • Nous demandons à nos représentants de légiférer pour interdire définitivement cette pratique.

    En tant que consommateurs déterminés à mettre de l'éthique dans notre assiette, et constatant que ces souffrances n'existent que pour procurer du plaisir à notre palais, nous refusons d'acheter et de consommer ces foies malades d'animaux torturés.

    Signez le manifeste pour soutenir cette campagne

    http://www.stopgavage.com/manifeste.php