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  • Feux en Australie: un Koala sauvé des flammes devient un symbole d'espoir

    Australie - Un koala rescapé des feux de forêt

    L'Australie est dévastée ces jours-ci par les incendies les plus meurtriers de son histoire.

    Or, à travers ce drame national et les histoires terribles de vies brisées, un petit miraculé a passablement retenu l'attention des médias ces dernières heures. Il s'agit du nouveau symbole de ces incendies, un petit koala rescapé miraculeusement des flammes par les pompiers.

    L'animal, qui se tient habituellement en haut des arbres, était au sol et désemparé lorsque des pompiers ont rejoint son secteur, à Mirboo North, situé à environ 150 km à l'est de Melbourne. Le tout a été filmé.


    L'animal, surnommé Sam et qui est une femelle, souffre de brûlures aux pattes, mais semblait très heureux de trouver les pompiers qui lui ont donné de l'eau. Elle a été amenée par la suite dans un refuge, le Mountain Ash Wildlife Shelter.

    Il faut dire que ces terribles incendies auront aussi des effets sur la faune et la vie animale dans l'État de Victoria, alors que de nombreux animaux sauvages tels que les koalas, les kangourous et les wombats, pour nommer que ceux-là, ont trouvé la mort.

    Pendant ce temps, les autorités australiennes continuent de lutter contre les feux et d'enquêter sur les personnes qui seraient responsables de leur déclenchement. Ce mercredi, une douzaine de feux de brousse ont continué de faire des ravages.

    Officiellement, 180 personnes sont mortes dans ces incendies qui frappent l'État de Victoria depuis samedi. Des corps sont cependant retrouvés à chaque jour alors que certains sont très difficiles à identifier et les autorités empêchent l'accès à plusieurs municipalités. Les décès dépasseront vraisemblablement le chiffre de 200. Au moins 500 personnes ont été blessées, près de 1 000 maisons ont été détruites et 365 000 hectares de forêt ont été ravagés.

    (sources: BBC News, 20 Minutes)

     

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    ANIMAUX ET CATASTROPHES NATURELLES

     

    Leur comportement change brutalement

    Le drame qui s'est produit en Asie lors du tsunami  nous rappelle un peu brutalement combien l’humain est peu de chose face aux forces de la nature. Les animaux, eux, n’ont jamais brisé le lien qui les unit à Mère Nature, et l’on pourrait presque penser qu’elle les récompense de cette fidélité en leur offrant les capacités de sentir venir les catastrophes naturelles avant qu’elle ne s’abattent sur eux. Nous n’avons pas (ou plus ?) cette chance, et il ne nous reste plus que la technologie pour nous avertir de l’imminence des dangers.

    Avant une catastrophe naturelle, les réactions des animaux sont souvent les mêmes : ils s’agitent, semblent très nerveux, deviennent agressifs ou peureux.

    Ils bougent d’une manière un peu anarchique, se lèchent ou se grattent de façon un peu « compulsive », se mettent à émettre des cris inhabituels, plus forts et plus nombreux. Puis, s’ils le peuvent, ils fuient le plus loin possible du lieu de la catastrophe à venir. Mais comment font-ils pour savoir à l’avance ?

    Un système sensoriel très au point

    En fait, les animaux ont deux avantages sur les humains : d’abord, ils possèdent souvent un système sensoriel bien plus développé que le nôtre. Les chats, les chiens, et bien d’autres espèces encore, ont une sensibilité remarquable. Sensibilité olfactive, auditive, visuelle et surtout tactile. Ils perçoivent des vibrations infimes, des ultrasons et des infrasons, des ondes lumineuses ultraviolettes etc… c’est à dire tout un tas d’informations que les humains ne remarquent même pas.

    Or, une catastrophe naturelle, quelle qu’elle soit, émet des signaux très ténus que les animaux ressentent dès leur apparition. Nous ne prenons conscience du danger que quand il est visible à l’œil nu ou est déjà suffisamment violent pour être perçu. Mais avant l’explosion d’un volcan, l’arrivée d’un tsunami, (qui est précédé le plus souvent d’un tremblement de terre) ou l’effondrement d’un terrain, la terre produit de minuscules vibrations du sol, des changements de pressions atmosphériques et de déplacement de l’air qui sont suffisantes pour affoler nos compagnons à poils et à plumes.


    Une incroyable connexion avec leur environnement

    Le deuxième avantage que les animaux ont sur les humains, c’est cette incroyable connexion qu’ils ont avec leur environnement. Autrement dit, c’est la capacité de faire attention à ce qui les entoure. Nous ne sommes plus très doués à cette tâche : les yeux rivés sur des écrans ou dans des lectures, toujours en train de parler ou de faire telle ou telle tâche. Finalement, nous ne faisons que très rarement attention à ce qui nous environne, parce que notre esprit est concentré à bien d’autres choses.

    Nous lui avons envoyé toute une série d’informations concernant ce départ sans même nous en être rendus compte ! Mais nos chats sont attentifs, et que ce soit nous ou la terre qui émette des informations, on peut être sûr qu’ils les ressentiront bien avant l’heure. Les chanceux !

    Et les animaux domestiques ?

    Par ailleurs les animaux domestiques ne sont pas forcément moins sensibles que les animaux sauvages. Cependant, en pleine nature, à l’air libre, le lion est plus à même de sentir rapidement une information que lui envoie la nature qu’un chat qui est dans un appartement ou dans une maison, portes et fenêtres fermées…De plus, le chat domestique est entouré des bruits et des odeurs domestiques (cuisine, télévision, musique, voix humaines, vibrations des véhicules etc.) qui ne lui simplifient pas la tâche pour séparer toutes ces stimulations et ressentir une vibration venue du centre de la terre.


    Les chats, eux (et nos autres animaux de compagnie) ont une vie plus simple et plus calme, ce qui leur permet d’être sans cesse en contact direct avec toutes les informations que peut envoyer la nature et le milieu dans lequel ils vivent. N’avez-vous jamais remarqué que votre chat sait pertinemment que vous allez partir en voyage avant même que sa caisse de transport ne soit sortie ? Il se cache ou s’évade dans la nature deux jours avant le départ en vacances, et ce n’est pas un hasard…loin de là.

    Mais cela ne les prive pas de leur patrimoine sensoriel exceptionnel inné et ils ne manquent pas de s’en servir quand il le faut vraiment !

    A nous d’apprendre à être attentif à nos animaux pour comprendre quand un danger est imminent…mais c’est une autre paire de manche !


    Par Florence Cailliot-d'Ivernois, éthologue

  • LE MARTYRE DES VACHES LAITIERES

    Vaches laitières : le martyre des mères non-humaines

    Ces 40 dernières années, on a transformé à coup de sélections génétiques, médicaments, hormones et subventions européennes (payées avec nos impôts), de paisibles mammifères ruminants en véritables MACHINES à lait. Une vache peut aujourd’hui produire entre 6.000 et 12.000 litres de lait par an ou 20-40 litres par jour ; c’est 10 fois plus que son ancêtre dans les années 50. La moyenne "naturelle" de production de lait d’une vache qui allaite son petit est de maximum 1.000 litres par an.

    C’est à l’âge d’environ 2 ans que commence le cercle infernal : insémination, mise bas, retrait du petit, insémination...car pour produire du lait, une vache comme une femme ou tout autre mammifère, doit d’abord avoir un petit. Chaque grossesse dure 9 mois et chaque mise bas se fait systématiquement par césarienne car les sélections génétiques ont créé des veaux devenus trop larges pour passer par le canal naturel de mise bas.

    Le petit veau est séparé de sa mère dans les 3 jours après la mise bas, ce qui procure angoisse et désarroi pour la vache autant que pour le petit. Des études ont démontré que le deuil de la séparation dure des semaines entières, tandis que la vache totalement désorientée, pleure et cherche son petit. Trois mois après la naissance de son premier veau, la vache est à nouveau inséminée. Ce qui signifie qu’elle a constamment les mamelles pleines correspondant à une charge de plus de 50 kg.

    À force de pousser l’animal au-delà de sa limite biologique, la vache est devenue anormalement difforme (bassin et pis hypertrophiés), ce qui engendre douleurs, boitements, infections mammaires entre autres maladies traitées à coup d’antibiotiques. Le petit veau finira en pâté pour chien et chat s’il est conduit à l’abattoir dès qu’il est retiré de sa mère. La présure, substance provenant de son estomac, sera alors extraite pour servir à la fabrication des FROMAGES. Ou bien, il passera 5 longs mois, enfermé dans l’étroitesse d’une caisse en bois, totalement isolé de ses congénères, où il n’aura pas même la place de se retourner.

    L’industrie laitière fait intégralement partie de l’industrie bouchère : la viande de veau et la fabrication des fromages grâce à la présure extraite de son intestin en sont la démonstration : 70 % de la viande de bœuf provient des vaches laitières. En résumé, prétendre qu’une vache élevée pour sa viande souffre plus ou soit moralement moins acceptable qu’une vache élevée pour son lait est tout simplement ABSURDE. Il en est de même pour leur impact sur la planète et sur la santé humaine.

    ©VegAnimal.info