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la libération de Kenya l'éléphante

Libération de Kenya (éléphante de 21 ans capturée au Zimbabwe)

Quetigny (Côte d'or), il est 6h50,
le 10 avril 2009, lorsque 70 gendarmes , 10 agents de l'ONC,
le Substitut du Procureur et les représentants de la Fondation Assistance aux Animaux, Code Animal et de la SPA (qui finance l'opération) se présentent au cirque Zavatta fils afin de faire appliquer une décision de justice qui demande la saisie de l'éléphante Kenya (et de son camion), détenue illégalement depuis de trop nombreuses années.

C'est vers 8h30 après avoir réussi
à débloquer le système de sécurité installé par le cirque, que le camion (le transporteur a été réquisitionné pour la circonstance) a pu prendre la route vers le nouveau refuge de Kenya.

Elle a pu dès son arrivée être examiné par un vétérinaire. Son état est mauvais (maigreur, déshydratation, problème aux pattes...). Aussi, si nous ne doutons pas de l'attachement que peut avoir la famille Cagniac pour elle, il n'en reste pas moins que Kenya ne vivait pas dans des conditions acceptables (absence de groupe social, aucun point d'eau, exercices contre-nature...).

Le cirque souhaite d'ores et déjà la récupérer (bien qu'il n'en soit plus propriétaire). Nous espérons toutefois que la famille Cagniac saura faire passer l'intérêt de cet animal avant les intérêts mercantiles, ce serait un belle illustration de l'amour qu'ils disent lui porter...

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Kenya libérée le 10 avril par la Fondation Assistance aux Animaux, Code Animal et la SPA (qui a financé l'opération), a été placé dans une Safari Parc français, par suite de décision de justice.

Aujourd'hui, le cirque, qui pourtant en infraction depuis 15 ans, tente de récupérer Kenya dont il n'est plus propriétaire. Mr Christian Caffy, secrétaire général de la Fédération des cirques et traditions affirme ainsi à l'AFP que Kenya aurait perdu « 200 kg soit plus de 10% de sa masse corporelle en 25 jours », affirmant que le stress de Kenya la conduirait à ne plus s'alimenter ...
Ces manoeuvres sont particulièrement scandaleuses de la part de personnes qui ont fermés les yeux sur les conditions de vie déplorables de Kenya pendant tant d'années (détention seule dans un camion, absence d'accès permanent à l'eau, numéros contre-nature ...) les troubles du comportement qu'elle a développé au sein du cirque sont l'illustration de ce stress qu'elle a vécu (Vidéos : .wmv >> / .mov>> / .mp4>> ).

Rapellons aussi que Kenya, contrairement à ce qui est affirmé par les cirques, a été capturée au Zimbabwe et a donc été arrachée à une vie sociale et libre pour être enfermé dans un cirque à des fins mercantiles (Cf Office National de la Chasse).

Selon Cristelle Vitaud, vétérinaire « spécialiste des animaux sauvages depuis 18 ans » de la réserve de Peaugres, ce diagnostic est «complètement faux » et a été fait « à l'œil et à cinquante mètres » du pachyderme (Source Le BienPublic). Kenya, est non seulement gourmande, mais elle se nourrit et s'intègre très bien avec ses congénères.

Sa taille est particulièrement réduite en la comparant avec les autres pachydermes du parc. C'est un phénomène qui a déjà été observé par le passé sur d'autres animaux détenus dans les cirques, ceux-ci étant confinés, mal-nourris, mal abreuvés, ils ne se développent pas correctement. Les photos ci-dessous parlent d'elles-mêmes :

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Nous regrettons que cette polémique honteuse puisse se propager afin de discréditer une libération légale, et dont le but affiché est de rendre à Kenya une vie plus en conformité avec ses besoins physiologiques, ce qui aujourd'hui est la cas : vie dans un groupe social, abreuvement permanent, accès à des bains de boue, espace.... et ce en conformité avec l'article L214.1 du code rural.

 

 

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