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  • Les animaux de la Guadeloupe

    Marie Galante, un paradis sur la mer des Caraïbes.

     

     

     

    Oui, mais...

    Les conditions de vie des animaux sont souvent difficiles.

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    Voici des décennies que chacun sait que la situation animale en Guadeloupe est déplorable. Ca ne peut plus durer.

    Il apparait urgent de poser le problème de la maltraitance animale et le respect des lois de notre République dans les départements d'Outre-Mer.

    Il est courant de « jeter » (c'est le mot utilisé ici pour dire « abandonner « ) son chien à la décharge ou dans la rue parce qu'il est devenu encombrant. Les chiots sont régulièrement « jetés » à la décharge, voire dans les poubelles.
    Une enquête, faite sur la totalité d'une commune, par la section SPA de Marie Galante à la demande de la Direction des Services Vétérinaires de Guadeloupe a montré que :
    - L'espérance de vie des chiens ayant un propriétaire est d'environ 2 ans
    - Plus de la moitié des chiens sont attachés et JAMAIS détachés avec une longueur de chaîne moyenne de 2,30 mètres. La plupart du temps, elles sont entortillées, ce qui ne laisse guère plus d'un mètre. Parmi ceux-ci 67 % sont attachés sans collier : tour de chaîne ou de corde.
    - Seulement 5% des chiens sont identifiés
    - 31% sont en mauvais état général (26% maigres, 5% squelettiques)
    Les propriétaires de 36% des chiens pourraient être poursuivis pour maltraitance grave (attachés, pas de collier, longueur de chaine, mauvais état)
    12 % cumulent au moins 4 infractions aux lois de protection animale
    24 % cumulent au moins 3 infractions aux lois de protection animale
    Le sort des autres animaux n'est guère plus enviable.
    Le modernisme, avec ses avantages et ses inconvénients (téléphones portables, soins médicaux, 4X4, internet et télévision par câble ou satellite) est arrivé dans ces îles comme ailleurs.
    Ce qui n'a toujours pas évolué, c'est la condition des animaux.
    Des mesures d'aide à la stérilisation ont déjà été prises grâce aux efforts financiers de la Région, du Département et des Vétérinaires locaux, mais aucune mesure n'a encore été prise en ce qui concerne la maltraitance.
    Nous demandons seulement que soit appliquée la loi française.

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    SPA Guadeloupe

    L'équipe SPA de Guadeloupe

    Depuis quelque temps, une équipe SPA s'est formée en Guadeloupe. En quelques mois, elle a pu, en récupérant des dons de particuliers (défiscalisés à 66%), faire stériliser plus d'une centaine de chiennes et fait adopter près de 200 chiens.

    L'équipe de Guadeloupe a déjà signé plusieurs conventions avec des mairies pour effectuer la stérilisation des chiennes des habitants de leurs communes.

    En partenariat avec la Région, Service Environnement, dans le cadre des projets "Mon archipel, Mon environnement", pour sensibiliser les enfants aux animaux,  des actions pédagogiques vont être mises en place dans les écoles .

    Evidemment, les bénévoles de Marie Galante et de Guadeloupe travaillent en étroite collaboration.

    Visitez le site de la SPA de Guadeloupe http://guadeloupe.spa.asso.fr

    http://marie-galante.spa.asso.fr/1026-nos-actions.htm

     

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    Les animaux d'élevage

    L'élevage, bien que particulier, représente une partie conséquente de l'agriculture locale.

    Le but de l'élevage des boeufs (qu'ils soient vaches, boeufs ou taureaux, tous sont appelés "boeufs") est la viande.

    Ce n'est pas pour autant qu'ils sont bien nourris et surtout abreuvés pour qu'ils grossissent rapidement.

    Héritage de l'époque où les terres n'appartenaient pas aux habitants, les boeufs sont attachés continuellement à la chaine avec un piquet qui est déplacé (en principe) chaque jour et ils broutent ce qui est à  leur portée. Peu d'éleveurs encore ont adopté le système de clôtures. L'eau est distribuée  au seau (en principe) une fois par jour.

    La majorité des bêtes est entretenue correctement même si au piquet, le soleil tape dur. Mais un certain nombre survivent (ou non) assez lamentablement.

    Il n'est pas rare, en période sèche que des animaux meurent de soif au bout de leur chaîne, pourtant il y a TOUJOURS de l'eau aux robinets des maisons.

    La plupart des propriétaires reçoivent une subvention.

    Tous les bovins ne sont pas identifiés (étiquette aux oreilles), ce qui est pourtant obligatoire.

    Les boeufs tirants

    Même si la plus grande partie de la canne à sucre est désormais transportée par camions ou tracteurs avec remorques, il existe encore des attelages de boeufs. Certes ces animaux travaillent mais sont souvent traités correctement.

    Mais il existe des concours de boeufs (en fait ce sont des taureaux) attelés au joug ont lieu réglièrement. Concours de labours, mais aussi de traction. Ce sont les boeufs tirants.

    Les coups de fouets, limités par le réglement à 12, pleuvent durant les concours (et sans limitation durant les entrainements !).

    Ils sont menés depuis la charette par des cordes reliées aux boucles mises dans les naseaux.

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    Nous aider

    Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues

    Si vous êtes à Marie Galante

    Notre équipe accueille toujours avec plaisir de nouveaux bénévoles. Il y a à faire pour tous les goûts et pour toutes les disponibilités:

    - transport des chiennes pour stérilisation chez le vétérinaire,

    - relations avec les propriétaires,

    - suivi sanitaire et nourriture de certains chiens,

    - héberger un chien ou un chat provisoirement, en attente d'adoption,

    - secrétariat, etc.

    Si vous vivez en Guadeloupe, vous pouvez rejoindre notre équipe locale

    http://guadeloupe.spa.asso.fr

    Si vous vivez en France métropolitaine

    Vous pouvez nous aider en devenant "relais" lorsque des chiens ou chats sont adoptés en dehors de l'île.

    Bien sûr, vous pouvez aussi nous faire des dons. Etant une association reconnue d'utilité publique, 66% du montant de votre don sera déductible de vos impôts.

    A bientôt

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  • FAQ À L'USAGE DES AFICIONADOS (1ère partie) DE JEAN PAUL RICHIER

     

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    Je tiens d'abord à préciser que ce travail est une œuvre collective : il n'a été possible que grâce aux nombreuses conversations qu'il m'a été donné d'avoir avec mes amis passionnés de corridas, qui aiment à se désigner du fier vocable d'aficionados.
    J'ai rédigé cette Foire Aux Questions pour leur éviter des efforts superflus, parce qu'un aficionado doit savoir réserver toute son énergie mentale pour son spectacle préféré.

     

    I : SAVOIR PARLER DE LA CORRIDA

    Ami aficionado, quelques excités zoophiles prétendent te faire la morale et tentent de te culpabiliser. Il faut donc bien avoir présent à l'esprit que la corrida est une activité noble et belle.


    1) Question : La corrida est-elle morale ?

    Réponse : La question ne se pose pas en ces termes, la corrida se situe au-delà du bien et du mal :

    a) La corrida , c'est le ballet sacré entre Eros et Thanatos.

    b) La corrida, c'est la métaphore conjuratoire de la condition humaine.

    c) La corrida , c'est l'affrontement rituel du dyonisiaque et de l'apollinien.

    d) La corrida, c'est la quête sublime du face à face sacrificiel.

    e) La corrida, c'est  la poursuite tragique entre humanité et animalité.

    f) La corrida, c'est la danse énigmatique avec la mort.

    g) La corrida, c'est la mise en abîme en champ clos du ...


    2) Q : Bon, euh, ça va peut-être aller comme ça...

    R : Attendez, j'en ai plein d'autres, figurez-vous que Simon Casas et André Viard ont mis au point un logiciel de génération automatique, vous cliquez sur un bouton et...


    3) Q : Ahem, vous me montrerez ça tout à l'heure... Mais que répondre aux ayatollahs de la défense animale qui prétendent que les aficionados éprouvent du plaisir à la souffrance du taureau ?

    R : C'est vraiment la preuve qu'ils n'y connaissent rien.

    a) Le taureau ne souffre pas, sinon il crierait, appellerait au secours et essaierait de s'enfuir en tambourinant à la porte du toril.

    b) Le taureau ne souffre pas, il est bien trop impliqué dans le combat pour y penser.

    c) Le taureau ne souffre pas, les taureaux de combat sont une race génétiquement modifiée pour ne pas avoir mal.

    d) Le taureau ne souffre pas, un chercheur de Madrid l'a prouvé scientifiquement, même que c'est une étude tellement révolutionnaire qu'elle est introuvable.

    e) De toute façon, hein, un gnou qui se fait bouffer tout cru par un groupe de lionnes, vous pensez qu'il a moins mal ?

    f) Et puis je me demande pourquoi je vous réponds, parce que c'est vraiment pas dans la souffrance du taureau que je trouve le moindre plaisir.


    4) Q : Mais alors, d'où vient notre passion ?

    R : Aaah, mais entre le taureau et l'homme, c'est une longue histoire !

    a) La chasse à l'aurochs est documentée dès le paléolithique supérieur dans des sites comme Lascaux ou Altamira.

    b) Les jeux taurins sont établis depuis la Haute Antiquité, comme dans la  Crète minoenne.

    c) Les mythologies abondent de figures taurines humanisées, la plus célèbre étant le Minotaure.

    d) Les religions regorgent de figures taurines humanisées, comme l'Apis égyptien, et de sacrifices de taureaux comme les bouphonies athéniennes ou bien sûr le culte de Mithra, sans même parler des...


    5) Q : Euh, oui, les bovidés ont été domestiqués il y a au moins 8000 ans, ça crée des liens anthropologiques, d'accord, mais quel rapport avec la corrida, vous demanderont les fanatiques zoolâtres ?

    R : Pfou, la fonction sacrificielle est à la base de la cohésion d'une société, cher ami. Avez-vous lu "La Violence et le Sacré?" Mmhh ?...


    6) Q : Vi, je connais la théorie du bouc émissaire de René Girard, on retourne la violence sur un bouc émissaire arbitraire pour en préserver le corps social, mais les talibans bovinophiles mettront en doute que des sacrifices de taureaux puissent assumer une fonction anthropologique quelconque dans les sociétés post-industrielles du XXIème siècle.

    R : Prétendront-ils qu'il vaut mieux s'en prendre aux hommes qu'aux animaux ?


    7) Q : Ils risquent de remarquer que la corrida n'a guère permis à l'Espagne, son berceau, d'échapper aux violences inter-humaines.

    R : Ahem... Euh, et est ce que le nom de Michel Leiris, le fameux ethnologue-écrivain, vous dit quelque chose, cher ami ?


    8) Q : Vi , j'ai lu "Miroir de la Tauromachie". Et vous ?

    R : Ahem... Question suivante ?


    9) Q : Alors, cet enracinement de la corrida dans la culture ?

    R : Oui, eh bien figurez-vous que la France est attachée à cette tradition, et dans un monde et une époque où on voudrait tous nous couler dans le même moule jacobino-parisien, euro-aseptisé et américano-macdonaldisé, eh bien moi je prétends qu'une identité ça se défend, Môssieur !


    10) Q : Quand vous dites "la France", les zélateurs de la bien-pensance vont vous rappeler que seuls 11 départements du sud bénéficient de la dérogation qui leur donne le droit d'organiser des corridas. Et qu'en revanche au moins les trois-quarts des Français sont défavorables à la corrida selon les études d'opinions.

    R : Et alors, l'identité locale, c'est de la merde ? Vous voulez faire de l'épuration ethnique ?


    11) Q : Les dévôts du politiquement correct vous accuseront de communautarisme et remettront en cause la légitimité d'une tradition lorsque celle-ci  fait l'objet d'une condamnation morale de la part de majorité des citoyens.

    R : Mais ils veulent quoi, un monde de clones, régi par une stérile rationalité instrumentale et décoré d'un sentimentalisme moralisateur stéréotypé ?


    12) Q : Donc, enchaîneront les sectateurs de la pensée unique, vous voulez laisser toute liberté, dans ce même esprit dérogatoire, à ceux qui sont attachés à l'excision chez la femme ?

    R : En voilà des comparaisons ! Nous, nous sommes là depuis des siècles, figurez-vous !


    13) Q : A propos, rebondiront les coupeurs de cheveux en quatre, on peut rappeler au passage que la corrida espagnole, qui ferait partie du patrimoine culturel de certains départements français, n'a été véritablement importée d'Espagne qu'au cours de la seconde moitié du XIXème siècle.

    R : Eh bien en tout cas ça fait un siècle et demi, voilà, c'est de la merde un siècle et demi ?


    14) Q : Loin de moi cette idée. Mais les donneurs de leçons ne manqueront pas de pointer que même en Espagne, terre nourricière de la corrida, les enquêtes d'opinions montrent que seul un quart des citoyens continuent à y porter de l'intérêt, et qu'une majorité y est opposée. Et que la corrida est carrément en train de disparaître en Catalogne, la 2ème région d'Espagne en terme de population, où la tradition tauromachique remonte pourtant à bien plus longtemps qu'en France.

    R : Et ils applaudissent ? Est-ce qu'ils se rendent compte des drames humains ? Pensent-ils que ce soit par hasard que la préoccupation première des Français soit l'emploi ? Se rendent-ils compte des répercussions économiques dans les ganaderias, les empresas, et dans toutes les communes qui organisent des temporadas, les saisons des férias ?


    15) Q : Vous ne mesurez pas leur mauvaise foi, ils demanderont si, lorsque la France a décidé dans les années 90 de cesser la production de mines antipersonnel, il aurait fallu mettre en balance les problèmes d'emploi afférents ! Ils demanderont ingénument si les professionnels du mundillo, notre cher monde de la corrida, sont stupides au point qu'ils ne sauraient pas rebondir en mettant leur dynamisme au service d'autres activités ?

    R : Euh, évidemment, ça ne poserait aucun problème, pour qui nous prennent-ils ! Mais ce qu'ils semblent oublier, c'est que sans les aficionados, la race des taureaux de combat, des "toros de lidia" disparaîtrait !!!


    16) Q : Eventuellement. Et alors ?

    R : Comment ça "et alors ?"

    Q: Oui, C'est ce que risque de vous répondre le microcosme moralisateur, supposons que la race des toros bravos, qui a été sélectionnée par l'homme, vienne à disparaître ?

    R : Mais avec quoi ferions nous nos corridas ? Vous savez, on les prend à l'âge de 4 ou 5 ans, pas la peine de les nourrir plus longtemps, ils sont à point, ils ont été génétiquement sélectionnés pour démarrer au quart de tour quand on agite un leurre, et surtout pour foncer droit sur le leurre sans dévier, comme ça les toreros sont à l'abri du danger. Et vous voudriez nous priver de cette belle race ?


    17) Q : Loin de moi cette pensée, je sais que j'ai affaire à de vrais écologistes. Mais tout ça ne nous dit toujours pas d'où nous vient la passion pour la corrida ?

    R : Aaah, mais c'est la beauté, pardi ! Les anti-corrida ne comprennent pas l'aspect esthétique. L'ambiance de l'arène, l'éclat du soleil sur le ruedo, la noire brutalité du fauve, l'or des costumes, la poignante stridence du paso doble, le ballet vertigineux de la faena...

    Et attention, hein, y a du beau monde qu'a immortalisé la chose ! Picasso, Garcia Lorca, Mérimée, Gautier, Dumas, Montherlant,...


    18) Q : ... Hemingway, Cocteau, Lacouture, Blondin, vi vi. Et si nos âmes sensibles vous répondent que Victor Hugo, Emile Zola, Romain Gary ou Marguerite Yourcenar étaient contre la corrida, mais n'allaient évidemment pas perdre du temps à noircir des pages sur le sujet ? Et si elles vous répondent, en prenant l'exemple de Céline, qu'on peut être un écrivain de génie sans que ça donne pour autant de la légitimité à ses opinions ?

    R : Pfff... En tout cas y a un truc où les anti-corrida ne peuvent pas nous embrouiller, c'est la technique. Parce que si on ne comprend pas ce qui se passe, évidemment on est incapable d'apprécier.

    a) Comment apprécier une corrida si on ne sait pas évaluer le trapio d'un toro lors des passes de cape ?

    b) Comment apprécier une corrida si on ne connaît pas la fonction du tercio de pique ?

    c) Comment apprécier une corrida si on est incapable de répérer la querencia du toro dans le ruedo ?


    19) Q : Mais si vous tombez sur des anti-corrida qui déclarent connaître tout ça, et qui persistent à prétendre que ce qui fait jouir les aficionados, c'est le spectacle de la violence, des blessures et de la souffrance ?

    R : Alors ça c'est la meilleure ! Notre éthique est avant tout basée sur le respect de l'animal !

    a) Vaut-il mieux vivre confiné dans des élevages industriels ou libre et au grand air dans les ganaderias ?

    b) Vaut-il mieux être traité comme du bétail ou comme un individu ?

    c) Vaut-il mieux finir dans un abattoir ou mourir dans la noblesse et la dignité ? On nous reproche de ne pas respecter la vie, mais nous, nous allons au-delà, nous respectons la mort !


    20) Q : Vous connaissez la mauvaise foi des monomaniaques de l'antispécisme, ils serinent que la corrida symbolise le droit que s'arroge l'homme de disposer de tout animal sur le seul critère de son bon plaisir ?

    R : Ah, mais la corrida est un combat entre l'homme et le fauve !


    21) Q : Les intégristes du droit des animaux vont prétendre que vous vous gargarisez avec le mot "combat", mais qu'au mieux vous ne pouvez que brandir les exceptions qui confirment la règle : la poignée de matadors morts dans l'arène ce dernier demi-siècle, ou la poignée de toros graciés chaque année pour leur "bravoure".

    R : De toute façon, ils n'y connaissent rien et ils n'y comprennent rien. C'est bien pour ça que je ne perds pas mon temps à parler avec eux.


    22) Q : Donc les critiques des opposants à la corrida n'ont pas lieu d'être ?

    R : Attention, hein, on n'a pas attendu les jérémiades du lobby animalier pour veiller à l'éthique des corridas. Moi, Môssieur, je dénonce de longue date :

    a) Le laxisme dans les critères de sélection et la dégénérescence de la race des toros bravos.

    b) Les tricheries sur l'âge des bêtes, l'afeitado, l'administration de drogues avant le combat.

    c) Les toreros incompétents ou démagogues, qui ne maîtrisent pas leur art.

    d) La multiplication des corridas spectacles purement commerciales, organisées à la hâte par des affairistes et comptant sur des publics de plus en plus ignares.

    Alors, on n'est pas éthique, hein ? Et toc !



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    II : CONNAITRE LES ANTI-corrida


    Ami aficionado, certains excités zoophiles affirment que de nos jours et dans nos contrées la corrida n'a d'autres justifications que le plaisir sadique de quelques uns.

    Ce sont les anti-corrida. Apprends donc à les connaître :

    1) Question : Qu'est-ce qu'un anti-corrida

    Réponse : C'est un mec qui ne comprend rien et qui ne comprendra jamais rien. C'est :

    a) Un mec des villes, un promeneur du dimanche, un gars qui voit les choses de son salon.

    b) Un techno-sbire de Bruxelles, un écolocrate pondeur de règlements, un eurofonctionnaire pour qui la rationalité instrumentale est la valeur étalon des sociétés modernes.

    c) Une belle âme qui confond éthique et sensiblerie et qui biberonne à la moraline pour se donner bonne conscience.

    d) Un ayatollah dogmatique, un taliban inapte au dialogue, un extrémiste agressif, un intégriste intolérant, un terroriste intellectuel.


    2) Q : L'opinion des anti-corrida est-elle légitime ?

    R : Evidemment pas, il ne savent même pas ce qu'est une corrida

    a) Y savent même pô la différence entre une corrida et une novillada.

    b) Y savent même pô reconnaître un toro de Barcial d'un toro de Victorino Martín.

    c) Y savent même pô distinguer une naturelle et un derechazo.

    d) Y savent même pô discerner une estocade al volapié et une estocade al encuentro.


    3) Q : Alors pourquoi ne pas les laisser dire ?

    R : Tutt tutt, mais ce sont des énergumènes qui mettent en danger les racines de la morale parce que ce sont fondamentalement des anti-humanistes.

    a) Ils mettent l'animal sur le même plan que l'homme, voire au-dessus de l'homme.

    b) Ils haïssent fondamentalement l'homme et tout ce que fait l'homme, ils méprisent la civilisation, la culture, les traditions.

    c) Hitler était opposé à la corrida, à chacun d'en tirer ses conclusions...


    4) Q : Qu'est ce qui motive les anti-corrida à s'acharner sur nous ?

    R : Ce sont des pervers qui préfèrent les animaux aux hommes. La preuve, s'ils ont de l'énergie à perdre :

    a) Pourquoi ne la consacrent-ils pas à lutter contre la pauvreté ?

    b) Pourquoi ne la consacrent-ils pas à lutter contre la faim dans le monde ?

    c) Pourquoi ne la consacrent-ils pas à lutter contre la prostitution enfantine ?


    5) Q : Les anti-corrida sont-ils méchants ?

    R : Pire que ça, ce sont des dangers publics :

    a) C'est qui qui nous envoie des menaces de mort, hein ?

    b) C'est qui qui nous expédie des lettres piégées au rasoir, hein ?

    c) C'est qui qui balance des cocktails Molotov et des coups de fusil sur nos maisons, hein ?

    Q : Mais les anti-corridas se targuent d'avoir condamné unanimement et sans ambiguité ces actes, et pointent qu'ils sont isolés.

    R : Voilà ! Ce qui prouve que ce sont avant tout des lâches.


    6) Q : En définitive, les anti-corrida sont-ils des gens normaux ?

    R : Ce sont des véritables malades, et leurs motivations sont claires:

    a) Ce sont des caractériels qui épanchent leur fiel à bon compte sur des braves gens pacifiques.

    b Ce sont des frustrés qui se donnent de l'importance en déclenchant des polémiques creuses.

    c) Ce sont des désoeuvrés qui cultivent la démagogie anti-tout pour saper les fondements de la civilisation.

    d) Ce sont des jaloux pathologiques qui ne peuvent s'empêcher de déverser des torrents d'injures sur ceux qui ont trouvé un sens à leur vie.

    e) Ce sont des hystériques, des illuminés, des paranoïaques, des névropathes, des délirants, des refoulés sexuels.


    7) Q : Comment le savez-vous ?

    R : Simple: avez-vous seulement essayé d'argumenter avec eux ?

    Q : Non, et vous ?

    R : Attendez, vous voudriez que je discute avec des malades ?


    8) Q : Les anti-corrida représentent-ils un véritable courant croissant de l'opinion ?

    R : Alors là, ça me fait bien rigoler :

    a) C'est une toute petite minorité qui remue beaucoup de vent.

    b) Les sondages qui voudraient nous faire croire que la majorité des Français sont contre la corrida, eh ben c'est intox et compagnie, la preuve moi je ne connais que des aficionados.

    c) De toute façon, ceux qui sont contre la corrida sont ceux qui n'y connaissent rien et n'y comprennent rien.



    SUITE DE LA FAQ (cliquer)

     

  • BUTTER LES BLAIREAUX JUSQUE DANS LEURS CHIOTTES!*

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    Comme l’on sait peut-être, il y a blaireau et blaireau. Ne pas confondre notre prodigieux animal - un assez bon imitateur de l’ours, non ? - et ces innombrables imbéciles, vulgaires et souvent méchants, qui hantent les chemins du paradis. L’argot, que je vénère pourtant, a donné aux sombres connards le nom même du croqueur de lombrics et d’escargots. Bah, il faut bien s’en accommoder. En revanche, rien ne nous oblige à supporter l’arrêté que vient de m’envoyer Joelle, et qui me foudroie sur place. Je résume : le préfet de la Côte d’Or vient de faire un cadeau insupportable aux chasseurs du département. Lesquels ont le droit depuis le 4 mars, et jusqu’au troisième dimanche de septembre, de buter autant de blaireaux qu’ils le pourront dans une vaste zone du département incluant dix cantons, dont Pouilly-en-Auxois.

    Quelle est la raison de cet arrêté ? Excellente. Il s’agit de limiter la propagation de la tuberculose bovine, dont les blaireaux seraient les vecteurs. Je ne me suis pas transformé en médecin-chef vétérinaire, pas encore, mais je peux en préambule vous dire une chose simple, m’appuyant sur un savoir reconnu. Ce qui suit est extrait d’un article indiscuté paru dans la revue Epidémiologie et santé animale (50, 127-143) en 2006, sous la signature de quatre spécialistes de l’Afssa et de l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Voici : « Le plan de lutte collective contre la tuberculose bovine, véritablement commencée en 1954 après une phase infructueuse de prophylaxie libre et individuelle à partir de 1933, a abouti en 2001 à la reconnaissance de l’état indemne de la France par l’Union européenne : d’un taux d’environ 25 à 30% des élevages infectés au début, notre pays est passé à quelques (petites) dizaines de foyers résiduels aujourd’hui. Le succès est incontestable ».

    Il est possible que le préfet de la Côte d’Or dispose d’autres informations, mais ce serait alors le moment de les rendre publiques, car pour les blaireaux - les beaux, les vrais -, le temps est désormais précieux. 2 000 auraient déjà été massacrés dans le cadre de ce qu’il faut bien appeler un plan d’éradication. Laissons de côté, par commodité, le débat sur la tuberculose bovine, que je ne saurais d’ailleurs mener sérieusement. Laissons, et concentrons-nous sur l’arrêté-scélérat. Oui, il y a des lois scélérates et des arrêtés-scélérats. Celui-là restera. Il restera, car sous couvert de prophylaxie, comme si souvent par le passé, il exprime à mes yeux une haine profonde de l’animal. Vous jugerez par vous-même, car j’ai placé l’intégralité de l’arrêté dans la partie Commentaires, où vous pourrez le lire.

    Je n’ai pas le temps d’un traité, mais les considérants sont bel et bien de nature fantastique. Son auteur - gloire, gloire ! - ne sait pas très bien ce qu’il doit avancer. Le tout est d’une confusion rare. On ne sait pas si l’on veut parler de dépistage - évoqué pour les sangliers et les cerfs - ou d’abattage, ce qui n’est pas tout à fait la même chose lorsqu’on est un blaireau de la Côte d’Or. On ne donne presque aucun chiffre précis, qui aurait permis d’avoir une idée sur l’éventuelle progression d’une éventuelle épidémie. Exemple : combien de cas de tuberculose bovine depuis 2002 ? Mystère. Exemple : combien de cas de tuberculose découverts dans la faune sauvage depuis 2002 ? Mystère. Malgré l’absence de toute mise en perspective, il apparaît pourtant indispensable de « prévenir la circulation de la tuberculose au sein de la population animale sauvage ». Et l’on termine en beauté par une vulgaire pétition de foi qui ne se peut déduire, logiquement, de ce qui précède : « Pour arriver à prévenir cette circulation, il convient de diminuer les populations de blaireaux ».

    Roule ma poule, et prépare mon bazooka. Par un simple assemblage de phrases disjointes, comme le seraient les planches d’un meuble de guingois, une autorité administrative donne ainsi le droit de tuer des êtres vivants par milliers. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi, je place très bas la signature d’un haut-fonctionnaire, capable de toutes les contorsions, de toutes les manipulations, même pis. Je préfère ne pas y insister. Quoi qu’il en soit, la fédération de chasse du département est donc à la noce depuis le 4 mars, et pour elle, rien de trop beau. Fromage et dessert. Carnage et fun. Mais voyons ensemble.

    D’abord le ton, militaire et glacial : « Des opérations d’élimination de blaireaux sont ordonnées ». Ou encore : « Les animaux prélevés seront placés dans des sacs étiquetés et numérotés ». Ensuite, les armes. En dehors des missiles Exocet, je ne vois guère ce qui serait oublié. On a le droit, outre les barbares techniques de déterrage jusqu’au fond du terrier de la bête, d’utiliser des colliers à arrêtoir - « y compris en gueule de terrier » - que l’on placera dans les coulées où se faufile le blaireau. Les tirs de nuit, « y compris avec des sources lumineuses », sont aimablement offerts pour le même prix. Enfin, la rédaction follement laxiste dans la forme est comme un message subliminal adressé aux tueurs.

    On n’est pas obligé de me suivre, mais je juge ce dernier point évident. On entend que les chasseurs tuent en masse, se défoulent et soient heureux de réduire en pâtée d’admirables animaux qui ne demandaient qu’à vivre. Je ne prendrai que deux derniers exemples. Le premier, qui vaut son pesant de cynisme : « Ces opérations devront prioritairement être mises en œuvre à proximité des parcelles où pâturent les bovins des cheptels infectés par la tuberculose bovine et des zones où ont été détectés des sangliers reconnus infectés par l’agent de cette maladie ». Vous remarquerez par vous-même le sens véritable de cette phrase. Pour la frime, on prétend donner une « priorité » à quelques parcelles, mais chacun sait, le rédacteur du texte en premier, que ce ne sera que mise en bouche meurtrière. Quand la lourde colonne des 4X4 et des bedaines sera lancée, elle poursuivra son chemin jusqu’au bout.

    D’ailleurs, faut-il continuer d’argumenter ? Lisez avec moi ce laisser-passer, ce laisser-tuer en bonne et due forme : « La déclaration de piégeage en mairie ainsi que le compte rendu annuel des prises ne sont pas nécessaires ». Un seul mot d’ordre, car c’est en effet un ordre : mort au blaireau. On voudrait habiter ailleurs, avec d’autres que ceux-là.

    (*) En 1999, Vladimir Poutine déclarait qu’il fallait « buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes »

  • La saleté avance, à quand le grand ménage???

     

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    La racaille des talus s'impatientait; elle trépignait, surtout sa partie la plus réactionnaire, véritable lèpre aristocratique, les chasseurs veneurs. C'était bien la peine d'avoir des amis placés au gouvernement, c'était bien la peine d'avoir des commissions parlementaires dédiées, c'était bien la peine d'avoir une secrétaire d'Etat acquise à l'ultra chasse, ça n'allait pas assez vite. Thierry Coste se démenait, Pierre de Boisguilbert se multipliait pour sauver sa 'chasse écologique', rien n'y faisait.

    Et le décret tant attendu fut publié au Journal Officiel le 04 juin 2010 ! Les assassins de la nature, les sadiques en livrée pouvaient sabler le champagne et autoriser les gueux à participer à la fête.
    Le décret n° 2010-603 créant une contravention pour obstruction à un acte de chasse était né.
    Ainsi, à la sous-section 3 de la section 1 du chapitre VIII du titre II du livre IV du code de l'environnement (partie réglementaire), il est ajouté un paragraphe 5 ainsi rédigé :

    "Art. R. 428-12-1.-Est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe le fait, par des actes d'obstruction concertés, d'empêcher le déroulement d'un ou plusieurs actes de chasse tels que définis à l'article L. 420-3."

    Voici le communiqué du RAC .

    "Le 4 juin, est créé une nouvelle infraction : l'obstruction à la chasse (contravention punissable d'une amende de 1500 €).

    Cette infraction, signée par le ministre de l'Ecologie, n'avait pu passer à l'Assemblée nationale voici deux ans (abrogation de l'article 12 de la loi Poniatowski). Elle revient donc sous forme de décret, suite à l'insistance des chasseurs.

    Deux jours avant sa publication, la Fédération Nationale des Chasseurs avait publié un communiqué de presse, dans lequel elle déplorait que "malgré des propos encourageants tenus au cours de son Assemblée Générale en Mars 2009", le "décret contre les saboteurs de chasse, promis de longue date n’est toujours pas publié !".

    Les opposants à la chasse à courre rappellent que 73 % des Français condamnent la chasse à courre (sondage Sofres/Fondation Brigitte Bardot 2005).

    L’infraction étant impossible à constituer, ce "décret de complaisance" sera inapplicable, selon les associations concernées, dont l'association Droits des animaux.

    Toutefois, si un opposant était condamné pour "obstruction à la chasse", elles préviennent qu’une procédure serait immédiatement engagée pour faire condamner ce décret par la Cour Européenne des Droits de l'Homme."


    Texte piqué à Hervé, qui ne m'en voudra sans doute pas, j'espére!

    http://taomugaia.canalblog.com/

     

     

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    Mieux vaut être chasseur que travailleur


    Le Gouvernement n'a rien trouvé de mieux que de publier un décret(n°2010-603
    du 4 juin 2010, publié au JO du 6 juin), co-signé par
    les ministres Jean-Louis Borloo et Michèle Alliot-Marie, créant une
    contravention pour « obstruction à un acte de chasse » à hauteur
    de 1.500 euros.
    Le droit de chasse est-il à ce point une liberté fondamentale qu'il faille à
    ce point le protéger de toute « obstruction »?
    Ce décret vise notamment à sanctionner les groupes de militants écologistes
    qui s'opposent physiquement à la chasse à cour et au
    scandaleux droit de suite, qui n'est que la continuation des privilèges de
    la noblesse d'Ancien Régime sur les manants et qui a
    échappé à la Nuit du 4 août.
    Il faut aussi rappeler qu'actuellement, il est impossible pour les
    particuliers de s'opposer à l'envahissement de leur terrain par
    des chasseurs poursuivant du gibier. Ce décret revient donc à transformer
    les victimes en contrevenants et à garantir l'impunité des
    chasseurs. Ce sont pourtant plus de 20 décès pour cause d'accidents de
    chasse qui sont recensés chaque année.
    On aimerait que le Gouvernement fasse d'au moins autant de diligence pour
    chasser d'autres contrevenants aux lois, notamment dans le
    domaine du droit du travail et des droits sociaux.
    Entre les droits des chasseurs et ceux des travailleurs, le Gouvernement a
    fait ses choix.


    Martine BILLARD
    Députée de Paris - groupe GDR Le 8 juin 2010