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  • Solidarité avec les activistes animalistes espagnols

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    Que se passe-t-il en Espagne ?

    22 juin

    Le 22 juin au matin, 12 militants espagnols pour les droits des animaux ont été arrêtés par la garde civile, lors de perquisitions ordonnées par le juge d’instruction de St-Jacques de Compostelle. Les arrestations et les perquisitions des domiciles des militants des organisations Igualdad Animal et Equanimal ont eu lieu dans les provinces de Madrid, des Asturies, de Cantabrie et en Galice. Les militants ont été déférés devant le tribunal de St-Jacques de Compostelle, sous les accusations de crime contre l’environnement, de désordre public et d’association illicite.

    Il semble que l’enquête qui a mené à ces arrestations concerne la libération, en 2007, de 20 000 visons élevés pour la fourrure. L’enquête n’a pas abouti. Aujourd’hui la police impute cette action aux membres de deux associations qui ont publiquement dénoncé l’industrie de l’élevage de visons, qui emprisonne, maltraite et tue 300 000 de ces animaux, chaque année. Igualdad Animal et Equanimal déclarent ne pas être impliquées dans ces libérations d’animaux. Ces associations mènent des activités pacifiques de sensibilisation aux droits des animaux, et de promotion d’une alimentation végétale.

    Sharon Núñez, Jose Valle, David Herrero : "Nous allons bien, ceci est clairement une attaque contre les organisations antispécistes et contre le travail d'enquête qui révèle l'horreur de l'exploitation animale".

    Eladio Ferreira a crié en direction des médias : "Il s'agit d'un montage policier. De l'intérieur, nous faisons tout ce que nous pouvons. Nous avons besoin que vous vous unissiez, que vous protestiez, que vous organisiez des manifestations exigeant qu'on nous libère. Ils sont en train d'essayer d'anéantir notre mouvement. Montrons leur du dedans et du dehors qu'ils n'y parviendront pas."

    Pour Igualdad Animal et Equanimal, il s’agit d’une tentative de criminalisation du mouvement animaliste, semblable à ce que l’on a pu voir en Autriche.

    24 juin

    Cinq activistes ont été libérés (les charges sont maintenues). Olaia, de Equanimal, reste en détention jusqu'au procès. C'est important de noter qu'elle a entamé une grève de la faim et que le procès pourrait se dérouler dans plusieurs mois. Les autres activistes de Equanimal et Igualdad Animal attendent toujours d'être amenés devant le magistrat de la cour à Santiago de Compostelle pour entendre les charges qui pèsent contre eux.

    29 juin

    Il reste encore Olaia, Eladio et Eneko en détention.
    Hier, un recours a été introduit contre la décision du juge de placer ces 3 militants en détention provisoire.

  • La souffrance des abeilles:MIEL ET AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE

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    L'apiculture, c'est aussi la souffrance des abeilles. Le miel est la nourriture dont les abeilles ont besoin pour vivre. Après son extraction, lorsque l'effet calmant de la fumée s'est dissipé, les abeilles sont de mauvaise humeur et plus agressives. Pour qu'elles ne meurent pas de faim en hiver, l'apiculteur leur donne du sirop de sucre ou de mélasse. Mais, qu'il soit raffiné ou non, de betterave ou de canne, le sucre est extrait et séché à chaud. Vitamines et enzymes sont détruites, si bien que le sucre et la mélasse deviennent nocifs car déminéralisés. On peut tenter l'expérience de se nourrir uniquement de sucre et d'eau pendant quelques jours, voire quelques semaines. Divers symptômes font rapidement leur apparition : migraines, tiraillements dans les gencives, les sinus et les yeux, diminution de l'acuité visuelle. Le monde autour de vous semble changer de couleur, au sens propre comme au figuré : il paraît moins amical, plus agressif… En effet, c'est vous-même qui le devenez parce que vous avez les nerfs à fleur de peau. Le contact avec les autres devient difficile. Vous perdez le plaisir de vivre et devenez réellement souffrant si vous prolongez l'expérience : alternance d'états toniques et dépressifs ; dépendance vis-à-vis du sucre devenant petit à petit chronique ; des problèmes inflamatoires peuvent alors plus facilement se manifester sous diverses formes, telles que : sinusite, otite, angine, arthrose… Vulnérabilité accrue au diabète occasionnel ou névrotique, etc..

    Par contre, une personne placée dans des conditions de survie peut rester en bonne santé en ne consommant que du miel non chauffé et de l'eau pure.

    Cette souffrance, ce cauchemar, c'est celui que subissent les abeilles en hiver, alors que le sucre les détruit lentement et transforme leur vie en enfer. Leur force de vitalité diminue, si bien qu'elles deviennent une proie beaucoup plus vulnérable pour les maladies dégénératives.

    L'apiculteur ajoute souvent d'autres produits au sirop de sucre, comme des antibiotiques, espérant ainsi prévenir les maladies. Maintenant, l'apiculteur qui, avant, aimait les abeilles, est devenu l'apiculteur qui aime l'argent. Il se livre à des pratiques plus cruelles les unes que les autres : il coupe les ailes aux reines ou en tue pour empêcher les essaimages ; il tord le cou aux faux-bourdons dont il veut se servir pour les inséminations artificielles (cause supplémentaire de dégénérescence) et détruit les autres mâles inutiles, pour s'approprier leur part de miel. Dans certaines régions des USA, les ruchers sont brûlés vifs après la récolte du miel, parce que l'importation de nouvelles colonies provenant de régions chaudes, au printemps suivant, coûte moins cher à l'apiculteur que de nourrir ses propres abeilles durant l'hiver.

    Pollen, propolis, gelée royale, cire, … tout peut leur être pris au moyen des techniques actuelles, de sorte que l'apiculture doit être comptée aujourd'hui parmi les élevages industriels (sans toutefois généraliser car, ici comme ailleurs, il y a bien sûr des exceptions).

    Les abeilles effectuent 80% de la pollinisation des cultures. Ce rôle qu'elles jouent est nettement plus important qu'il ne l'était jadis, parce que les abeilles d'élevage ont aujourd'hui remplacé un grand nombre de variétés d'insectes sauvages disparus suite à l'utilisation des pesticides.

    L'exploitation des abeilles n'est pas seulement égoïste et inutile : elle provoque aussi leur dégénérescence, grave menace pour la production agricole, maraîchère et fruitière dans le monde entier, autrement dit pour notre propre survie. C'est pourquoi nous devrions veiller à prendre plus intelligemment soin des abeilles et autres insectes pollinisateurs tels que les bourdons, ainsi que leur environnement.


  • Les oiseaux, sérieusement menacés en France et dans le monde

     

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    On le remarque partout : D’année en année les oiseaux sont moins nombreux dans notre environnement, et leur gazouillis parviennent moins fréquemment à nos oreilles. A grande échelle, et selon les scientifiques, les oiseaux seraient intoxiqués par des nuages nocifs. Dans l’hexagone, où une espèce d’oiseau sur trois serait actuellement en péril, les experts évoquent plus spécifiquement une dégradation de leur environnement et des répercutions nocives de l’activité humaine.

    La désertion des espèces d’oiseaux sur notre planète inquiète les spécialistes. Et la mort de centaines de milliers d’oiseaux, tombés du ciel aux Etats-Unis dans l’Etat de l’Arkansas en janvier dernier (voir ici), a renforcé les craintes de voir nos compagnons à plumes, du moins un grand nombre d’entre eux, se retrouver dans une situation de péril. La « pluie » de 5 000 oiseaux morts observée outre Atlantique en tout début d’année a marqué les esprits, d’autant plus qu’elle reste un mystère pour les spécialistes. Des chercheurs ont avancé l’hypothèse de la présence, durant ce fait et au même endroit, de nuages nocturnes lumineux détectés par des radars météorologiques.

    Ces nuages mortels, en atteignant la basse atmosphère, auraient ainsi pu tuer un nombre important d’oiseaux en vol en émettant des radiations mortelles. Pour certains experts, la présence d’air extrêmement froid aurait pu congeler ou intoxiquer les volatiles en raison de la présence de cyanure d’hydrogène. En dehors de cet événement troublant, les menaces pesant sur les oiseaux sont multiples. En France, le 26 mai dernier, le Muséum national d’histoire naturelle s’est associé à l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) pour publier une liste rouge des oiseaux nicheurs de l’hexagone.

    En clair, plus d’une espèce sur trois figure sur la liste des oiseaux menacés… et 4% des 277 espèces recensées sont considérées en « danger critique ». Pour la ligue de protection des oiseaux (LPO), « sur les 73 espèces en péril, 70% nichent dans l’Aude ». Le moineau friquet, le pingouin torda, le bouvreuil pivoine, le vautour moine et la pie-grièche à poitrine rose risquent l’extinction dans les prochaines années. Le bouleversement des milieux naturels, les aléas du climat, l’empoisonnement, l’extension de l’urbanisation et le repli d’espaces ruraux seraient en première ligne pour expliquer ces changements. A cela s’ajoute un recours accru à des engrais et des pesticides nuisibles aux volatiles. Et la menace plane également sur les migrateurs.

    Au rang des autres oiseaux en difficulté difficultés figurent, entre autres, le vautour percnoptère, la talève sultane des étangs littoraux (qui s’apparente à un poule d'eau au plumage bleuté), les aigles royaux des corbières, le milan royal, le râle des genêts ou même le tarier des prés du plateau de Sault. Concernant les fauvettes à lunettes, la LPO témoigne de sa raréfaction : « Sur le plateau de Leucate, des 53 couples de Fauvettes à lunettes présents il y a vingt ans, il n'en reste qu'un ». On observe cependant un point positif : Plusieurs actions de conservation ont apporté des résultats, et notamment les programmes de protection des rapaces, hérons et autres oiseaux vivant en colonies. Pour ces derniers, quelques sites ont pu être reconquis.



    La rédaction CareVox