Le dimanche 31 juillet à l'hippodrome de Vittel dans les Vosges se déroulait une course de trot attelé
En me promenant aux abords des écuries, j'ai eu la stupéfaction d'apercevoir un cheval attaché par deux longes à un licol portant une chaîne de mobylette sur le chanfrein. Je suis reparti chez moi chercher mon appareil photo et à mon retour, l'horreur du monde des courses se dévoilait devant moi...
Un cheval avait un mors, une gourmette et un mors releveur dans la bouche ; d'après son propriétaire, la gourmette est une sécurité au cas où le mors casserait et le mors releveur empêche le cheval de baisser la tête lors de la course.
Celui qui avait une chaîne de mobylette sur le chanfrein portait également contre la commissure des lèvres à droite un disque en caoutchouc incrusté non pas de diamants, mais de pointes en fer rouillé dépassant de deux à trois millimètres.
D'après ce que m'ont expliqué les propriétaires, les chevaux tournant sur la piste dans le sens des aiguilles d'une montre ont tendance à tourner au plus court et donc se rabattre souvent contre la barrière. En tirant sur la rêne gauche, le disque à clous vient se plaquer contre la bouche et le cheval ne peut que partir vers la gauche rapidement...
D'autres chevaux avaient des gourmettes métalliques sur les chanfreins ou sur la rêne droite une sorte de boudin de cinquante à soixante centimètres de long également incrusté de pointes mais cette fois de deux à trois centimètres de long, qui servent aussi à repousser le cheval vers la gauche en claquant la rêne sur l'encolure droite du cheval.
Il y en avait même un qui portait une plaque en caoutchouc ressortant de sa bouche.
En voyant tous ces harnachements, je croyais avoir changé d'époque et être revenu au Moyen-Age.
J'ai vu ces chevaux revenir de chaque course et jamais je n'avais entendu des chevaux respirer aussi fort et avoir autant d'écume blanche sur le corps !
Une personne voulant poser une couverture sur le dos d'un cheval qui revenait de la course car il avait été éliminé a eu cette réflexion de la part du cavalier : "Je n'ai pas froid alors ce connard là non plus ; il n'a pas besoin de la couverture".
Comment peut-on utiliser des animaux dans de telles conditions ?
Dans quel but, si ce n'est pour l'argent, utilise-t-on encore de tels artifices de tortures pour gagner quelques secondes ? Cela ne date pas d'hier et pourquoi personne ne se préoccupe des conditions de vie de ces pauvres chevaux ? Qu'en est-il aux entraînements, cela doit être encore bien pire ?
Maintenant que nous savons nous ne pouvons pas rester sans agir, l'horreur et la souffrance sont bien trop grande.
Texte et photos, Nicolas Simonet, Août 2011
NDLR
Nicolas Simonet est président de l'ASPA : Association de Secours et de Placement des Animaux située sur VITTEL – CONTREXEVILLE. L'ASPA (suivant la loi de 1901) est déclarée au journal officiel le 06 juillet 1988 N° 27. Coordonnées : 131, rue du Château 88800 BELMONT SUR VAIR - 03.29.08.90.63 - E-Mail - Site.
Commentaires
c vraiment que des batar , des cons , ce qui fon ça au chevaux !
il ont reinc omprid à la vie c est pisseur !
c vraiment que des batar , des cons , ce qui fon ça au chevaux !
il ont reinc omprid à la vie c est pisseur !
bonjour Alexane
c'est vrai, ils n'ont rien compris à la vie et à la douleur que ressentent les animaux..hélas, il n'y a pas que ça comme maltraitances, il y a la vivisection, les cirques, les élevages, la fourrure , la chasse..il faut aider les associations et groupes de défense des animaux, si vous voulez faire quelque chose.
bises