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  • Cuir, laine , fourrure...

     

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    Il semble évident que respecter les animaux implique au moins de ne pas les manger. Mais la laine, la fourrure, le cuir... sont eux aussi à l'origine d'intenses souffrances, d'immenses détresses silencieuses, et d'une mort le plus souvent extrêmement cruelle pour les animaux :

     

    • Le cuir : Le cuir n'est pas seulement un "sous-produit" de l'abattoir, c'est une véritable industrie ! Le cuir souple que nous apprécions ne provient pas de vieilles vaches qui auraient vécu leur vie, mais de bébés veaux tués pour leur viande et leur cuir. Et les cuirs les plus souples proviennent même des veaux non encore nés, arrachés du ventre de leur mère assassinée !! Le succès économique des élevages industriels et des abattoirs est directement lié à la vente des produits en cuir. Donc en achetant du cuir, on continue à soutenir l'industrie de la viande et les massacres de masse des petits veaux ! Par ailleurs, d'autres animaux sont utilisés pour l'industrie du cuir comme les daims, les kangourous, les phoques, les lézards, les autruches, les crapauds, les crocodiles, les serpents... et ces animaux sont le plus souvent tués extrêmement cruellement, frappés à coups de gourdin jusqu'à la mort, ou attrapés dans de cruels pièges, voire même écorchés vivants parce-que les négociants pensent que cela rend la peau plus souple !!! (Les aligators et autres reptiles peuvent survivre dans d'atroces souffrances jusqu'à 2 heures après avoir été écorchés vivants...). Pour en savoir plus : Tract "Pourquoi refuser le cuir" (dans lequel vous trouverez aussi des adresses pour commander des chaussures "vegan" par correspondance)

     

    • La laine : Toujours dans cette logique de productivisme, les animaux paient le prix fort, et dans l'industrie de la laine aussi ! Ce sont les grands élevages (troupeaux de 2000 à 8000 moutons) qui fournissent le marché international de la laine, et 80% d'entre eux se trouvent en Australie. Les moutons doivent d'abord subir des conditions climatiques extrêmes : vent glacial, pluies torrentielles, sécheresse et canicule... 30% des agneaux meurent avant d'avoir atteint l'âge de 8 semaines ! De nombreux adultes meurent aussi en raison du manque de soins ou d'abris appropriés... Le sort des survivants n'est guère plus enviable. Quelques semaines après leur naissance, les agneaux sont le plus souvent castrés et mutilés (on leur coupe la queue et on leur perfore les oreilles) sans le moindre antalgique !!! Par ailleurs, le surplus de laine artificiellement provoqué et les replis de peau retiennent l'urine et l'humidité, ce qui attirent les mouches. Celles-ci y pondent leurs oeufs, et les moutons sont littéralement dévorés par les larves. Pour prévenir ce problème, les éleveurs australiens découpent des morceaux de chairs sur les agneaux (sans la moindre anesthésie !!!). Malgré ces mesures barbares, les blessures sont le plus souvent infestées avant d'avoir pu cicatriser ! Les moutons sont tondus de manière prématurée, au moment où la laine est la plus abondante, ce qui fait mourir de froid de nombreux animaux. Les ouvriers tondeurs, payés au volume, se préoccupent davantage de leur productivité que du bien-être des animaux, et la tonte est très brutale, avec de nombreuses et profondes coupures de tondeuse dans la peau... Puis ils sont entassés et transportés dans des bâteaux pendant des semaines, avant d'arriver à leur destination, où ils sont enfin tués de manière cruelle, le plus souvent encore pleinement conscients !!! Pour en savoir plus : La laine, un problème ? (Article de Peta)

     

    • La fourrure : La fourrure est si belle sur les animaux... mais elle ne peut pourtant qu'enlaidir les femmes qui les portent ! Chats, chiens, renards, visons, rongeurs, castors... ces animaux subissent l'horreur, la terreur et des souffrances extrêmes... pour une question de... mode !! Ceux qui sont attrapés dans la nature sont pris dans de cruels pièges, et les animaux vont jusqu'à ronger leur propre patte pour se libérer du piège !! Par ailleurs, les pièges ne font pas de distinctions, et de nombreux autres animaux se font prendre (parmi eux, des animaux domestiques aussi) : environ 50% des animaux pris au piège ne seront pas utilisés pour leur fourrure et sont donc traités comme des "déchets" sans valeur... Et puis il y a ceux qui sont élevés toute leur pauvre vie dans des cages minuscules, dans lesquelles ils peuvent tout juste se retrourner. Leur stress et leur désespoir est tellement intense qu'ils en arrivent souvent à s'auto-mutiler !! Ils finissent par être tués par électrocution génitale ou anale, ou gazés. Ces procédés sont extrêmement cruels et douloureux, et la mort de ces pauvres petits êtres est souvent lente... Ailleurs, d'autres animaux sont même écorchés vivants... Pour en savoir plus : L'élevage : un concentré de souffrances (One Voice).

     

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    Et pour information, voici à quels animaux correspondent les matières ci-dessous, elles aussi sources de d'immenses souffrances et de morts cruelles :

    • Le Mohair, le Cachemire et le Pashmina : Chèvres
    • La Soie : Chenilles (tuées dans leur cocon avant d'avoir pu s'envoler comme papillons...)
    • L'Angora : Lapins
    • L'Alpaga : Lamas

     

    DES ALTERNATIVES EXISTENT... ON PEUT FAIRE LE CHOIX DE LA COMPASSION :

    POUR LE CUIR : Personne n'a besoin d'acheter de sacs, de portefeuille, de porte-monnaie ou de ceintures en cuir : une abondance d'alternatives acceptables sont disponibles sur le marché ! Quant aux chaussures, de plus en plus de marques proposent des matières en faux cuir, en toile ou en synthétique. C'est parfois un peu plus compliqué pour les vêtements de protection en cuir, comme certaines chaussures de travail ou les vêtements de motos, mais des alternatives existent : n'hésitez pas à demander aux fournisseurs !!

    POUR LA LAINE : Maille polaire, flanelle de coton, acrylique, peau lainée synthétique, tencel (une fibre qui respire, durable et biodégradable !), ou encore Polartec Wind Pro (un tissu à la fois imperméable et capable d'évacuer la transpiration, il offre 4 fois plus de résistance au vent que la laine !).

     

    Et laissons enfin aux animaux leurs peaux et leurs fourrures !!

     

     

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  • Ultra-violence contre des militants pacifistes anti-corrida

    Quand on est arrivés près des arènes, par petits groupes de deux, on est passés près du camion où vous attendiez, sans le savoir, votre massacre prochain…
    Alors je vous ai envoyé une pensée, « on va faire en sorte d’empêcher le massacre »…
    Et puis on est rentrés, comme hors du temps, dans cette arène, malaise, je regardais les gens autour de moi et je me demandais, comment peuvent-ils venir là comme s’ils venaient au théâtre ? Ils riaient, se disaient bonjour, attendaient… Nous nous savions… qu’ils allaient être surpris… Alors ça nous donnait la force…
    15h50, le coup de sifflet, on déploie les banderoles ; il leur a fallu moins de trois minutes pour intervenir, une dizaine de fous furieux qui nous ont sauté dessus, certains sont montés directement, d’autres tiraient d’en bas, donnaient des coups de balais, ils arrachaient, tiraient hurlaient… Ce n’étaient pas des êtres humains que nous avions en face de nous…. C’étaient des psychopathes…
    Une fois les banderoles arrachées, ils se sont apaisés un peu, mais ils n’avaient pas encore vu qui se passait en bas… Nos amis de combat s’étaient enchaînés sur le sable de l’arène ; plus de 50 personnes criaient « Abolition ! Abolition ! » en levant le point…
    J’ai essayé d’aller récupérer une banderole, mais un type m’a poussée dans l’escalier en me donnant un coup de pied et en me disant que ça suffisait ; son regard en disait long sur ce qu’il me ferait si j’essayais de remonter dans les gradins avec ma banderole…
    Ca ne servait à rien, j’ai lâché ma banderole, je suis descendue, et j’ai sauté au milieu pour rejoindre mes amis… mes amis de combat..
    Pas de chaîne alors je me suis mise au milieu du cercle pour crier avec eux « Abolition ! Abolition ! La torture n’est pas notre culture ! »
    De là où j’étais, je pouvais voir les visages déformés par la haine de ces gens qui tapaient sur les miens, qui arrachaient leurs vêtements, qui arrosaient avec le puissant jet d’eau de pacifiques militants enchaînés, sans défense…
    Comment comprendre ces êtres dans les gradins qui éructaient leur violence et réclamaient notre mise à mort en baissant le pouce vers la terre ?
    Comment se sentir de la même espèce que ces gens-là ? Comment les considérer comme des humains ? Humains ???
    Mais qu’importe, nous ne pensions qu’à vous qui attendiez, sans le savoir, votre dernière heure, dans ce camion derrière les arènes…. Pour vous… Il fallait tenir… Si on tenait suffisamment longtemps, ils annuleraient…
    Ils ont hurlé, frappé, ils ont tiré, ils ont déchiré, ils ont donné des coups de poings, des coups de pieds, ils ont réussi à nous traîner hors de l’arène, un par un, parce que pour eux, ce qui comptait, ce n’était pas ce que nous faisions, ou pourquoi nous le faisions, mais que le « spectacle » puisse commencer….
    Après qu’ils aient fini leur sale boulot, le premier, les portes se sont fermées finalement…
    La fin d’un espoir, la fin de notre espoir de vous sauver hélas…
    Après avoir repris mes esprits, ne sachant plus trop quoi faire, je me suis dirigée vers le camion, j’ai posé ma main sur la tôle, j’ai fermé les yeux, et je vous ai envoyé une pensée… pour vous demander pardon d’avoir échoué, mais nous étions là, nous l’espèce humaine, l’espèce « humaine » ;
    On sera là chaque fois… On ne lâchera pas tant qu’en France et dans le monde, on pourra torturer des animaux juste pour le plaisir…
    Alors je ne sais pas si vous nous avez entendus, si vous avez senti notre présence, je sais juste que ce matin, quand je me suis levée, comme beaucoup d’entre nous présents hier, oui j’avais mal, au bras, au dos, à la tête, mais ce qui faisait le plus mal, c’est de devoir se réveiller dans un monde un peu moins beau… sans vous.
    Alors j’ai cherché vos noms sur internet… sur les site taurins.. ; je voulais vous dédier notre action, mais ils ne sont même pas cités, vos noms…. Juste « 6 toritos de Dos Hermanas , « propriété » de Patrick Laugier ; c’est tout ce que nous saurons de vous, ça et que vous êtes morts sous les coups des apprentis tortionnaires…

    Avant que nous repartions, nous avons attendu les derniers.. Ceux d’entre nous qui étaient restés pour filmer la suite, ou prendre des photos… Une pensée pour notre ami qui nous a rejoint et qui n’a pu retenir ses larmes… parce qu’il a dû assister à la suite… Merci à lui… Merci à tous ceux qui étaient présents ce 8 octobre pour dénoncer la barbarie… et à tous ceux qui n’étaient pas présents mais qui luttent chaque jour pour qu’on arrête le massacre…

    A vous les six veaux sans nom, votre calvaire est terminé, quand la corrida sera abolie, on vous enverra une pensée… A vous qui êtes tombés sous les coups des apprentis tortionnaires…
    Et pour l’heure, au nom de l’espèce Humaine… Pardon…

    Delphine Simon

    Suite de l’article: www.respectons.org/actions/action-anti-corrida-nimes/

  • La restauration collective aux ordres de l'agroalimentaire

     

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    Ou comment l’État impose la (sur)consommation de produits d’origine animale

     

    Des décrets en préparation vont réglementer la restauration collective1. Ces décrets basés sur la recommandation du Groupement d’Étude des Marchés de la Restauration Collective et de la Nutrition (GEMRCN2) imposeraient, à hautes doses, la présence de produits d’origine animale dans les menus.
    Rien d'étonnant, le GEMRCN compte parmi ses membres de nombreux représentants des industries agroalimentaires comme l'Association Nationale des Industries Agro-alimentaires, le Syndicat des entreprises françaises des viandes (SNIV- SNCP), Nestlé... dont la vocation naturelle est de placer au mieux leurs produits.

    Les règles régissant la restauration collective devraient prendre en compte les questions nutritionnelles et également l’ensemble des aspects liés à l’alimentation : environnement, équité dans le partage des ressources, souffrance animale, santé publique et liberté de conscience.

    L'association L214, coordinatrice de viande.info, a adressé un courrier au Président de la République et au Premier Ministre leur demandant de renoncer à promulguer des décrets qui imposeraient une vision étriquée et néfaste de l'alimentation à l'opposé d'une approche globale, pourtant indispensable.

    →Lire la lettre adressée à Messieurs Sarkozy et Fillon

    Un sujet d’importance

    • La restauration collective s’adresse à de très nombreux usagers captifs (public scolaire, personnes hospitalisées ou en maison de retraite, détenus…).
    • Les normes édictées ont vocation à former les habitudes alimentaires des jeunes, et à servir de modèle pour l’alimentation des Français en général.

    Quelles normes ?

    Selon toute probabilité, les décrets en préparation reprendront la recommandation du Groupement d’Étude des Marchés de la Restauration Collective et de la Nutrition (GEMRCN), un organisme qui compte parmi ses membres de nombreux représentants des industries agroalimentaires.
    Au lieu d’indiquer les apports nécessaires en divers types de nutriments et d’indiquer les divers moyens de les satisfaire, la recommandation du GEMRCN fixe des normes en termes de produits. Elle impose notamment des seuils minimum de viande de bœuf, veau et agneau, de poisson et de produits laitiers3. À de rares exceptions près, le document du GEMRCN assimile le « plat protidique » (qui doit figurer à chaque menu) à un apport de protéines animales (viande, poisson, œufs, abats, charcuterie).

    Pourquoi s’alarmer ?

    Une réglementation de la restauration collective publique fondée sur la recommandation du GEMRCN serait inacceptable :

    • Elle constituerait une violation de la liberté de conscience. En effet, elle interdirait aux responsables de la restauration collective publique d’offrir des repas végétariens aux usagers qui refusent l’alimentation carnée en collectivité, soit parce qu’ils sont végétariens par conviction éthique, soit parce qu’ils ne veulent pas de produits animaux non halal ou non casher par conviction religieuse.
    • Elle érigerait en norme un modèle alimentaire fondé sur la surconsommation de produits d’origine animale : un modèle égoïste qui accapare une part démesurée des ressources agricoles alors que près d’un milliard de personnes souffrent de la faim, un modèle au coût effroyable en termes de souffrance animale, un modèle désastreux pour l’environnement.

    →Plus d’informations sur viande.info

    Un pas de plus dans la mauvaise direction

    En réalité, le mal est déjà largement fait. Le dispositif qui fait de la recommandation du GEMRCN le document de référence pour la restauration collective est déjà en place. Pour autant, l’acte politique consistant à rendre obligatoire un modèle alimentaire désastreux n’a rien d’innocent. Il importe symboliquement. Et il importe en pratique : les décrets sont un moyen de verrouiller le système en place et d’empêcher les évolutions nécessaires.

    Parce que la restauration collective publique doit être exemplaire d’une alimentation responsable et solidaire, nous ne voulons pas d’une restauration collective régie par la recommandation du GEMRCN !

    1. Selon une réponse à une question parlementaire publiée au J.O. le 30 août 2011, les textes sont en cours de signature. Voir également la réponse à une question parlementaire publiée au J.O. le 30 novembre 2010.

    2. GEMRCN, Recommandation nutrition, version actualisée du 15 juin 2011.

    3. Voir annexes 3, 4 et 5 de la recommandation précitée. Par exemple, les produits laitiers seraient obligatoires dans 18 menus sur 20 dans la restauration scolaire.

    Presse :
    Brigitte Gothière : 06 20 03 32 66