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  • L'oie bernache chassable ?

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    L'oie bernache est une espéce originaire d'Amérique du Nord introduite en Europe.
    Elle a notamment élue domicile en France dans les plaines cultivables de la Seine et Marne et de l'Oise.
    De ce fait, les agriculteurs se plaignent de ce que les oies, de passage au moment de leur migration fassent une razzia sur leurs plantations.
    D'autres se plaignent de leur déjections, importantes également durant cette période.

    Il faut savoir, qu'en france, l'oie bernache est une espèce protégée. Ors, les chasseurs ont demandé la permission de pouvoir les tuer afin, disent-ils, de réguler les "envahissantes" oies bernaches.....

    Jusque-là, seul le département de l'Oise a obtenu cette autorisation.
    Mais n'est-ce pas la porte ouverte  à d'autres autorisations possibles dans d'autres départements ? Le lobby des chasseurs ne risquerait-il pas de faire pression ?


    Et si les déjections des oies bernaches dérangent certains, que dire de celles des mouettes sur notre littoral ? Si on suit ce raisonnement, pourvu qu'un jour on n'autorise pas aussi la chasse aux mouettes !!

    (source France2)

    Les chasseurs ont depuis cet article , obtenu l'autorisation de tuer les bernaches! Lamentable!

    Une nouvelle fois, le gouvernement méprise la population et nie la démocratie

     

    Qu’est-ce qu’une consultation publique ?
    Une consultation publique permet au gouvernement de recueillir l'opinion de la population sur un thème qui fera l’objet d’un éventuel projet de loi ou d’arrêté. Le gouvernement pourra ensuite rédiger ou réviser le projet de modification de la loi en prenant des décisions tenant compte des contributions et avis obtenus.

    Le 8 novembre 2011, deux consultations publiques ont été mises en place et se tiendront jusqu’au 28 novembre. La première recueille les différents avis à propos de la date de fermeture de la chasse du pigeon ramier et la seconde permet de s’exprimer sur le projet de classement parmi les espèces chassables de la Bernache du Canada.

    Or, nous venons d'apprendre qu’au cours d’une lettre adressée le 28 octobre 2011 à une fédération départementale des chasseurs et qui n’était sans doute pas censée être rendue publique, la directrice du cabinet de la ministre de l'Ecologie indique :
    - « Je peux déjà vous annoncer que [...] la ministre a décidé de repousser au 20 février la date de fermeture du pigeon. »
    - « La ministre a décidé de rendre chassable et nuisible la Bernache du Canada. »

    Ainsi, le gouvernement met en place deux consultations alors que Madame Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, a déjà pris les deux décisions ! Comment peut-on qualifier un tel comportement ? Abus de pouvoir et de confiance, tromperie, mépris de la population, négation des principes élémentaires de la démocratie ?

    Le changement de statut de la Bernache du Canada n’est pas justifié : d’une part, les effectifs de cette espèce sont très faibles (à peine 5000 en France) et, d’autre part, il suffirait simplement de prélever quelques œufs pour réduire la population d’un plan d’eau si cela s’avère nécessaire. Le seul tort qu’on lui impute est de salir les berges par ses déjections(sic). En effet, il n’a pas été établi qu’elle nuirait aux autres espèces. Au contraire, il a été observé que, du fait que cette espèce se montre agressive envers les prédateurs s’approchant des nids, les oiseaux nichant à proximité ont un meilleur succès de reproduction.

    La directive européenne « oiseaux » (09/147/EC) interdit de chasser les espèces migratrices lors de leur migration prénuptiale. Dans le guide interprétatif de cette directive2, publié par la commission européenne en janvier 2009, on peut constater, page 100, que la 2ème décade de février (soit du 10 au 20) est considérée comme période de migration prénuptiale pour le pigeon ramier. La date de fermeture de la chasse du pigeon ramier est actuellement le 10 février. Ainsi, si ce projet d’arrêté ministériel repoussant au 20 février la fermeture de la chasse du pigeon ramier est adopté, il serait illégal au regard de la directive européenne.

    L’approche d’élections n’a jamais été une période favorable à la faune sauvage. Les chasseurs se voient systématiquement offrir quelques cadeaux… en échange de quelques voix. Pourtant, les politiques ne savent-ils pas que les chasseurs représentent maintenant seulement 1,7% de la population ? Nous souhaitons rappeler à Madame Kosciusko-Morizet ministre de l'Ecologie, qui agit ainsi peu honorablement, au mépris de la démocratie et du droit européen, que la nature ne doit pas être l'objet de bas calculs politiques.

    COMMUNIQUE DU RASSEMBLEMENT POUR L'ABOLITION DE LA CHASSE

     

     

     

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  • L'enfer des animaleries.

    Voici l'enfer des animaleries !!!!  IDEM POUR LES CHATS
    Ne soyez pas complice de l'esclavage canin ! 
    Vous pensez sortir un chien de l’Enfer, vous en précipitez dix ...


    Chaque semaine, ce sont des centaines de bébés chiens et chats entassés dans des caisses qui sont déchargés de camions en provenance des pays de l’Est. On estime le taux de mortalité à 4 animaux sur 10 avant l’arrivée en animalerie. Conditions de stockage abominables, fatigue, stress et déshydratation importante, s’ajoutent à la malnutrition et au sevrage précoce de ces petits bébés séparés de leur mère non pas à deux mois (l’âge minimum de sevrage) mais bien souvent à seulement quelques jours.

    Les maladies, les malformations, dysplasies, problèmes cardiaques et respiratoires sont monnaie courante. Mais il y en a de moins faciles à déceler : il y a les maladies de l’âme, celles du chiot qui a été séparé de sa mère devant mettre bas portée sur portée pour être rentable. Un chiot qui ne pourra ni être sevré ni suffisamment sociabilisé pour être équilibré : il deviendra un labrador mordeur, un retriever agressif, un bull-terrier peureux, destructeur, anxieux, pouvant développer un syndrome d’hyper-attachement qui peut aller jusqu’à des attitudes psychotiques comme l’automutilation…

    Des élevages industriels, bien français existent aussi: parfois plus de 600 géniteurs sont enfermés dans des enclos à ciel ouvert ou sous tôle (imaginez la température l’été), destinés à faire portée sur portée toute leur vie.
     

    Voilà ce que vous risquiez d’acheter dans une grande enseigne très réputée il y a quelques mois : un dalmatien prognathe, un bulldog de 4 mois qui semble en avoir 2, un dogue argentin aussi taché qu’un dalmatien, un boxer cryptorchide à 900€ … 

    N’achetez surtout pas un animal aussi attendrissant soit-il dans une animalerie, car en plus d’adopter un animal fragilisé, malade et perturbé, vous engraissez un trafic juteux qui entraîne la mort de centaines d’autres animaux.

    Vous n'êtes pas convaincu? Voyez ces deux vidéos:

     


  • Interview d'un médecin végétalien

     

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    Interview d'un médecin végétalien

    Encore rarissimes en France, les médecins végétaliens constituent par leur existence même une réponse sereine et crédible aux allégations alarmistes de leurs confrères quant au végétalisme. Le Docteur Jérôme Bernard-Pellet, généraliste en région parisienne, a bien voulu répondre à nos questions.

    Médecin et végétalien, cela doit rassurer ceux qui craignent les carences ?

    Oui cela rassure beaucoup les végétaliens, car l'hostilité du corps médical français (je dis français car c'est très différent en Angleterre ou aux Etats-Unis) vis-à-vis du végétalisme est encore très important. Le végétarisme commence par contre à être assez bien accepté. Cette hostilité vis-à-vis du végétalisme vient probablement des ouvrages de diététique des années 1950 qui étaient très défavorables au végétalisme. Cette position était probablement basée sur l'observation de quelques cas de végétaliens non avertis qui n'avaient pas respecté certaines règles de base (notamment sur la vitamine B12).

    Pourtant, une alimentation végétalienne bien menée (notamment supplémentée en vitamine B12) ne donne absolument aucune carence. Les dernières recherches scientifiques, faites par des médecins qui ne sont pas eux-mêmes végétaliens d'ailleurs, sont très claires là-dessus.

    Mais comme dans tous les domaines, les forces d'inertie sont énormes, et ces informations scientifiques ne sont pas encore passées dans l'esprit du corps médical français. De plus, les végétaliens étant très peu nombreux, rares sont les médecins à s'y intéresser, et donc à se documenter sur la question ; si le cas se présente, ils préfèrent déconseiller un régime qu'ils ne connaissent pas, "par précaution", ce qu'on peut comprendre. La médecine est tellement vaste, qu'on ne peut pas reprocher à un médecin de ne pas tout savoir.

    Les grandes revues médicales internationales, généralement en anglais, qui font un louable effort de rigueur scientifique, sont très favorables au végétalisme :

    - Moins de maladies cardio-vasculaires, notamment moins d'angine de poitrine et d'infarctus du myocarde. Ceci est expliqué en partie par la faible (pour les végétariens) ou l'absence de (chez les végétaliens) consommation en graisses animales saturées et en cholestérol, ce qui est nocif pour les artères.

    - Moins de cancers, probablement en partie par le biais des anti-oxydants qui sont contenus en grande quantité dans les fruits et légumes. L'effet protecteur des anti-oxydants sur le cancer a d'ailleurs été très clairement démontré par l'étude SU.VI.MAX qui vient de s'achever en France. Cette étude a duré 8 ans et a concerné environ 10000 personnes.

    Or, lorsqu'on sait que les cancers et les maladies cardio-vasculaires constituent la majeure partie des décès en Occident, ça donne envie de devenir végétarien, ou mieux, végétalien.

    Je vous invite à consulter la position officielle de l'Association Américaine de Diététique : http://www.eatright.org/Public/Files/veg.pdf qui fait la synthèse d'environ 250 articles et études dans le monde. Et en consultant l'un des moteurs de recherche médicaux le plus célèbre au monde : http://www.ncbi.nlm.nih.gov vous pourrez vérifier par vous même que la très grande majorité des scientifiques qui ont étudié la question sont favorables au végétalisme.

    Quelles sont leurs principales inquiétudes et les réponses à y apporter ?

    Comme tout régime, omnivore ou végétarien/lien, il y a un certain nombre de règles de base à respecter :

    - Faire trois repas par jour.

    - Avoir une alimentation variée contenant des légumes, des céréales, des légumineuses, du pain, des pâtes, des noix, des graines, du lait de soja, du tofu et des fruits.

    - L'alimentation doit permettre de garder un poids stable. Si on prend du poids ou si on en perd (en postulant qu'on était à son poids idéal au départ bien sûr), c'est qu'il y a une erreur alimentaire quelque part, qualitative et/ou quantitative. La surveillance du poids est un indicateur facile à mettre en œuvre et qui peut rendre de grands services.

    Si ces règles sont respectées, hormis le cas de la vitamine B12 [voire encadré], n'ayez aucune crainte, vous n'aurez aucune carence. Au pire, si une erreur alimentaire est faite, elle peut être dépistée à temps dans la plupart des cas et corrigée sans donner de séquelles. Mais les erreurs alimentaires ne sont pas l'exclusivité des végétariens/liens, au contraire même, car les omnivores sont généralement moins bien calés en nutrition que leurs homologues végétariens/liens.

    Vous trouverez tout ce dont le corps a besoin dans les aliments d'origine végétale : protéines (le préjugé populaire qui veut qu'on ne trouve des protéines que dans la viande est complètement erroné), glucides, lipides, minéraux, dont le calcium et le fer, vitamines en abondances (sauf la vitamine B12). En ce qui concerne la vitamine D, il n'y en a pas ou pratiquement pas dans les végétaux (et très peu dans les aliments d'origine animale d'ailleurs), mais l'être humain en fabrique facilement à partir de l'exposition au soleil, une exposition de 10 minutes par jour en laissant découverts mains, bras et visage étant suffisante. Ceux ayant la peau mate ou ne s'exposant jamais au soleil doivent envisager de se supplémenter en vitamine D2 (la vitamine D3 est d'origine animale). En conclusion, le régime végétarien ou mieux végétalien, sont d'excellents modes alimentaires, vous pouvez vous y mettre en toute quiétude. Ce sont des régimes sûrs.

    Qu'est-ce qui t'a amené personnellement au végétalisme ?

    J'ai d'abord été végétarien pendant 15 ans avant de passer au végétalisme. C'est la prise de conscience de la grande souffrance des animaux, dès mon adolescence, qui m'a fait prendre cette décision. J'avais vu mon grand-père maternel tuer des lapins (il utilisait une technique consistant à les saigner à la patte), ce qui m'avait fait plus que réfléchir sur la question de la souffrance animale et ses justifications.

    En outre, je n'ai jamais été chasseur, mais j'ai pratiqué la pêche (poissons, crabes, crevettes). J'ai petit à petit réalisé qu'il s'agissait d'une pratique abominable. Poissons tirés hors de l'eau puis mourant à petit feu d'asphyxie dans un seau à l'eau trop chaude. Crabes ébouillantés vivants de retour à la maison. Crevettes agonisant lentement dans un autre seau. En fin de saison, j'avais d'ailleurs constaté que les crevettes avaient mis en place une stratégie de plus en plus élaborée pour éviter l'épuisette dans laquelle j'avais mis un appât (elles passaient par dessous l'épuisette). Ce qui me fait dire qu'elles ont un système nerveux peut-être moins rudimentaire qu'on ne le pense. Alors que dire des poissons, qui sont des vertébrés disposant d'un véritable cerveau et de tout le système nerveux nécessaire pour ressentir la souffrance. Le poisson est probablement un des animaux pour lequel la question de la souffrance traverse le moins l'esprit des gens, probablement parce qu'il ne crie pas. A mon avis, c'est une grave erreur, car du coup, ce sont probablement eux qui endurent les plus graves et les plus longues souffrances avant la mort, des souffrances dans le silence et l'indifférence générale.

    Et finalement, qu'est-ce qui justifie autant de cruauté ? Des raisons tellement futiles qu'on peine à croire qu'elles puissent justifier la perpétuation de ces tortures.

    Les choses ne se sont pas arrangées quand j'ai découvert dans la salle d'attente d'un vétérinaire (je m'y étais rendu pour accompagner ma cousine car je n'ai pas d'animaux de compagnie moi-même), une revue qui s'appelait La voix des animaux. Des vétérinaires y expliquaient que les élevages intensifs étaient inhumains et que l'industrie de la viande engendrait des souffrances terribles. Ils concluaient en conseillant de manger le moins de viande possible. J'ai préféré ne plus manger de viande du tout !

    C'est tout récemment que je suis passé au végétalisme, influencé dans le bon sens du terme par des amis végétaliens. Jusqu'à une période récente, j'avais la fausse idée que le végétalisme comportait des dangers pour la santé, le discours dans le milieu médical français étant : "végétarisme : Ok, végétalisme : danger". Inquiet pour la santé des amis végétaliens que je côtoyais, et sensible au fait que je participais à des souffrances importantes comme les élevages de poules pondeuses en batterie, j'ai fait les recherches nécessaires dans la littérature médicale internationale. J'ai constaté que ces craintes n'étaient pas fondées scientifiquement, comme nous l'avons vu longuement en début d'interview. Je suis donc passé en toute quiétude au végétalisme, sachant à la fois que c'était une évolution logique compte tenu de mes convictions, et que, cerise sur le gâteau, c'était favorable à ma santé.

    Tu exerces du côté de Paris comme médecin généraliste, te connais-tu des confrères végétaliens ailleurs en France ?

    Effectivement, j'exerce en région parisienne en tant que médecin généraliste remplaçant. Ne me cherchez pas dans l'annuaire, car seuls les médecins installés y figurent, ce qui n'est pas mon cas. Je pense m'installer dans quelques années en banlieue parisienne.

    Je connais d'autres médecins végétariens, ainsi que plusieurs étudiants en médecine. Il existe d'ailleurs une petite liste des médecins végétariens installés sur le site suivant :

    http://www.dietobio.com/medecins/index.html

    Je n'y figure pas car la webmaster n'a voulu inscrire que les médecins installés.

    Par contre, je ne connais pas d'autres médecins végétaLiens. Hormis une étudiante en médecine à Rouen, qui est une authentique végétalienne, et pour laquelle j'ai beaucoup d'estime sur le plan professionnel : elle a un esprit scientifique et connaît bien l'épidémiologie. Elle sera une grande doctoresse végétalienne, j'en suis persuadé.

    N'est-ce pas trop dur de défendre cette position dans le milieu médical ?

    La réponse est clairement non, ce n'est pas si difficile. Les preuves scientifiques sont là, et un médecin un peu honnête ne peut plus soutenir que le végétalisme bien mené est dangereux, en tout cas s'il a pris la peine de se documenter un peu dans la littérature médicale récente

    Il ne resterait que les trois possibilités suivantes pour expliquer de telles réticences :

    - La mauvaise foi. Il est évident que ces découvertes scientifiques remettent en cause beaucoup d'aspects de notre société, et certains ne le supportent pas, et trouveront toujours les arguments les plus fantaisistes et les plus fallacieux pour discréditer ce mode alimentaire. Comme tout être humain, les médecins ont une idéologie.

    Et cette idéologie a parfois tendance à les éloigner des réalités médicales. J'essaye moi-même de ne pas tomber dans ce piège, et de bien séparer les aspects diététiques et les aspects bioéthiques du végétalisme.

    Je pense aux livres de psychiatrie des années 1950, où l'homosexualité était classée au chapitre des "perversions sexuelles". Les psychiatres de nos jours ont renoncé à cette classification, qui était empreinte de l'idéologie dominante de l'époque.

    - La méconnaissance de l'épidémiologie et des problèmes d'évaluation médicale. L'absence d'esprit scientifique si vous préférez. Au cours de ma courte carrière (j'ai commencé la médecine à 17 ans et j'en ai 30 actuellement), j'ai pu discuter avec des centaines de médecins. J'ai constaté avec effroi chez un grand nombre une ignorance coupable d'une discipline pourtant basique qu'est l'épidémiologie, à savoir les problèmes d'évaluation médicale, les études randomisées, les niveaux de preuves, la notion de différence statistiquement significative... Certains continuent à imaginer naïvement (et à le dire sans rire) que l’expérience personnelle de leurs quelques patients a plus de valeur que les grandes études épidémiologiques internationales ! Là, il y a un vrai problème. Heureusement, il y a de très bons médecins qui connaissent bien ces notions, et j'en connais, mais le niveau général me paraît encore largement insuffisant.

    - Ce qui est dans la continuité de la critique précédente, la consultation de vieux ouvrages de diététique des années 1950, maintenant complètement dépassés ou, plus pervers, la consultation d'ouvrages plus récents qui se sont contentés de répéter les informations de ces vieux ouvrages. Les auteurs de ces livres n'ont malheureusement pas pris la peine de prendre en compte les nouvelles données médicales accumulées depuis les années 1980.

    Es-tu plutôt optimiste ou pessimiste pour l'avenir du monde ?

    Je suis très inquiet. L'obsession du court terme, et son corollaire, l'absence de vision à long terme, minent nos sociétés. Chacun ne voit pas plus loin que le bout de son nez et défend égoïstement son propre intérêt, n'hésitant pas à sacrifier l'intérêt général, voire même son propre intérêt à long terme. Ceci est vrai à la fois à l'échelon individuel, et à l'échelon des gouvernements (ces derniers souvent eux-mêmes freinés il est vrai dans

    l'application de réformes pourtant nécessaires par une population ultra conservatrice). Je fais allusion par exemple aux marins pêcheurs, qui ont refusé obstinément la diminution des quota et l'augmentation de la taille des mailles des filets, alors que continuer à un tel niveau de pêche signifie la disparition de leur activité économique à long terme, ce qui est pourtant contre leur propre intérêt. C'est dire l'inconséquence et l'irresponsabilité de ces gens là. On pourrait multiplier les exemples.

    Le plus criant concernant sans doute les problèmes liés à l'environnement, où on a l'impression d'assister à un véritable suicide collectif, sans que personne, ni au niveau individuel, ni au niveau gouvernemental, ne prenne les mesures radicales qui s'imposent. On reporte le problème à plus tard, et à d'autres personnes sans doute !

    J'espère me tromper mais, sans imaginer une disparition pure et simple de l'espèce humaine, il est

    raisonnable de penser qu'avant la fin de ce siècle (bien avant peut-être même), l'humanité va traverser une crise majeure, causée par :

    - La surpopulation mondiale galopante.

    - L’épuisement des ressources naturelles.

    - La pollution majeure de tous les écosystèmes.

    - Les modifications météorologiques défavorables avec fonte des glaces, augmentation du niveau de la mer et diminution de superficie des terres habitables.

    - Les conflits armés résultant des tensions extrêmes créées entre nations par le manque général de ressources et de terres habitables.

    Ceci devrait engendrer des souffrances incommensurables pour l'humanité. Peut-être même que le végétalisme deviendra la norme, non pas par convictions éthiques, mais tout simplement pour pouvoir nourrir le plus de monde possible avec le peu de ressources disponibles.

    Ceux qui viennent au monde actuellement risquent d'en baver un maximum dans le futur... Redresser la barre est une urgence. J'espère qu'il est encore temps.

    Quelle serait ta définition du mot "interdit" ?

    Ce qui est interdit dans nos sociétés, c'est de dire la vérité.

    L'homme est l'espèce animale la plus cruelle, et de loin, qui n'ait jamais existé sur terre. Nous croire "civilisés" est un mensonge grossier qui ne résiste pas à une analyse objective de la situation.

    L'industrie de la viande est une machine infernale, qui torture les animaux à grande échelle, une machine diabolique à fabriquer le malheur, la souffrance dans une proportion si incommensurable (quand on parle d'animaux sacrifiés, il faut parler en milliards), qu'elle ravale l'homme au rang de sombre brute.

    Et je ne parle pas de la vivisection...

    Continuer à manger de la viande, c'est se rendre complice (pour ne pas dire être le commanditaire) de ces crimes abominables. Manger de la viande est totalement inutile diététiquement à l'être humain, pour ne pas dire nuisible.

    C’est injustifiable, comme était tout aussi injustifiable l'esclavage des noirs et l'oppression des femmes.

    L'industrie de la viande est une nuisance pour l'environnement, pour la santé, et pour les animaux. Elle contribue à la pollution des nappes phréatiques, au gaspillage des ressources, à la déforestation. Il faut 7 grammes de protéines végétales pour faire un gramme de protéines animales. Autant les manger directement.

    Devenez tous végétaliens !

     

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  • Abolition de la chasse à courre et Hitler : la mise au point

     

    Novembre 2011 – D’après les chasseurs, Hitler serait dans le camp des abolitionnistes de la chasse à courre. Un argument fallacieux autant qu’historiquement mensonger. One Voice, qui milite pour son abolition, dénonce cette contre-vérité. Mise au point.

    À court d’arguments pour contrer la proposition de loi (n° 3497 – juin 2011) en faveur de l’abolition de la chasse à courre, les chasseurs ont convoqué l’Histoire pour tenter de justifier l’injustifiable. Et c’est dans la période la plus sombre de l’humanité qu’ils sont allés chercher l’information à détourner à leur profit. Ils laissent entendre à qui veut les croire qu’Hitler et les abolitionnistes même combat, arguant de l’interdiction de la chasse à courre sous l’ère hitlérienne. Une contre-vérité colportée par une presse peu prompte à en vérifier la véracité. Dans un communiqué du 27 octobre 2011, le Collectif Anti Chasse à Courre apporte la preuve du mensonge et rétablit la vérité historique.

    Une limitation les jours de messe


    L’historienne des arts et des mentalités et professeur des universités, Elisabeth Hardouin-Fugier a en effet exploré et analysé les textes de loi incriminés. Si la chasse à courre a bien été « interdite » légalement* au cours de l’ère hitlérienne, sa limitation n’a été que ponctuelle. Seuls les dimanches, jours fériés ou jours de fête divins étaient concernés par ladite loi afin de ne pas perturber le bon déroulement des offices religieux. Cette loi ne visait en aucun cas la protection des animaux.

    Apologie de la vénerie sous l’ère hitlérienne


    D’ailleurs, comme le rappelle l’historienne, Hitler n’a jamais caché son admiration pour cette activité meurtrière. Dans son discours à Berlin, prononcé en juillet 1934, il fait même l’apologie de la vénerie allemande la décrivant comme « le noble art (…) s’adossant à une tradition germanique immémoriale…** ». Il poursuivait en justifiant que « …le gibier était le bien le plus précieux du peuple.** » Rien dans ces propos ne laisse entendre qu’Hitler était préoccupé du sort de ces êtres vivants pourchassés, martyrisés et sauvagement tués à l’issue d’une poursuite indigne de notre humanité. Bien au contraire, l’animal y est considéré comme un objet (bien) dont dispose le peuple.


    Pour la fin de la chasse a courre


    L’Histoire ne se réécrit pas au gré des causes que l’on veut servir. Associer les abolitionnistes de la chasse à courre à Hitler est simplement abject et indigne. Comme l’a démontré le sondage Ipsos commandé par One Voice en 2010, le fait est que de plus en plus de voix se font entendre contre cette pratique cruelle, réservée à une poignée de privilégiés, et d’un autre temps. Aujourd’hui, ce loisir de la souffrance et de la cruauté est décrié par quatre Français sur cinq, et trois sur quatre souhaitent son interdiction. One Voice, qui milite depuis ses débuts pour la fin de la chasse, et de la chasse à courre invite la grande majorité silencieuse à faire entendre la vérité et son besoin d’un monde où le mensonge ne dicte pas la loi. Un monde moins violent, plus juste et plus respectueux de tout être vivant.

     

    * Loi du 3 juillet 1934 publiée au J.O du Reich, p. 549, suivi de l’ordonnance d’application du 27 mars 1935, p. 431, cinquième section, § 35.
    ** Traduction dans Luc Ferry, Claudine Germé, Des animaux et des hommes, Paris, LGF, 1994, p. 515.

     Texte one voice