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  • FAQ à l'usage des chasseurs

    Jean Paul à créer un petit condensé des interventions JUDICIEUSES de nos chers amis les GROCS.(GROS CONS)

    Jean-Paul Richier - 2002

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    Sommaire
    I - Savoir parler de la chasse
    II - Connaître les anti-chasse et les écolos
    III - Savoir dialoguer
    IV - Savoir poser les limites du dialogue


    Je tiens d'abord à préciser que ce travail est une oeuvre collective : il n'a été rendu possible que grâce aux judicieuses interventions de tous les chasseurs qui s'expriment sur Internet comme ailleurs.




    I - Savoir parler de la chasse

    Ami chasseur, quelques excités pseudo-écolos prétendent te faire la morale et tentent de te culpabiliser. Il faut donc bien avoir présent à l'esprit que la chasse est une activité noble et utile.

    Question 1 : La chasse se justifie-t-elle encore de nos jours et dans nos pays ?
    Réponse : Oh, que oui ! Et voici pourquoi :

    a) Elle perpétue une activité qui remonte au poléalithi... au pélaolithi... au paloélithi... au temps des cavernes. C'est bien simple, aller à son encontre c'est aller à l'encontre de l'Homme tel qu'il s'est fait.
    b) Elle perpétue des traditions régionales, et c'est vachement important, à notre époque où on voudrait tous nous couler dans le même moule jacobino-parisien, euro-aseptisé et américano-macdonaldisé.
    c) Elle participe à la régulation de la faune, à la gestion des nuisibles et à la sauvegarde des espaces naturels, parce que s'il fallait compter sur les pseudo-écolos des villes, hein !

    Question 2 : Chasser est-il moral ?
    Réponse : La question ne se pose pas en ces termes :

    a) La chasse a toujours existé, ça fait partie de la vie.
    b) La chasse n'a pas à être ni bien ni mal, c'est le prélèvement normal des ressources naturelles.
    c) La chasse, c'est un acquis de la Révolution, les privilégiés des villes peuvent garder leurs leçons de morale.

    Question 3 : Est-ce que les chasseurs éprouvent du plaisir à tuer ?
    Réponse : Moi, personnellement, jamais ! J'appuie sur la détente, et encore pas toujours, parce que c'est la conclusion normale de ma rencontre avec l'animal, mais l'important n'est pas là :

    a) Je chasse avant tout pour être en communion avec la nature.
    b) Je chasse parce que mon popa chassait, mon grand-popa chassait, et que j'aime partager ces moments avec mes zamis.
    c) Je chasse pour manger des choses saines, on bouffe suffisamment de surgelés comme ça.

    Question 4 : La chasse comporte t-elle des risques importants de souffrance pour le gibier blessé ?
    Réponse : Un chasseur digne de ce nom, parexempleauhasardmoi, fait en sorte de minimiser ce risque :

    a) En ne tirant qu'à coup sûr, moi si le gibier est trop loin je m'abstiens.
    b) En ne tirant que si on est certain de pouvoir récupérer le gibier.
    c) En localisant sans délai le gibier blessé grâce à des chiens de recherche de sang.

    Question 5 : Pensez-vous que beaucoup de chasseurs aient ce souci ?
    Réponse : Joker.

    Question 6 : Y a-t-il des mauvais chasseurs ?
    Réponse : Comme partout, il y a quelques brebis galeuses qui déconsidèrent la corporation. Mais attention : C'EST PAS MOI C'EST LES AUTRES.

    a) Y'a des viandards qui canardent tout ce qui bouge ! Pfff ! Pas moi qui ferais une chose pareille.
    b) Y'a des pollueurs qui laissent traîner leurs cartouches partout ! Pfff ! Pas moi qui ferais une chose pareille.
    c) Y'a des énervés, qui insultent tout le monde, qui picolent et qui saccagent tout ! Pfff ! Pas moi qui ferais une chose pareille.

    Question 7 : Pourquoi y a-t-il des mauvais chasseurs ?
    Réponse : C'est simple, c'est à cause des extrémistes anti-chasse et des intégristes écolos : à force de bloquer tout dialogue, d'exiger des choses irréalistes, de maintenir la pression sur le monde cynégétique, ils provoquent un mouvement de réaction. Les extrêmes génèrent les extrêmes. La percée de CPNT, c'est pas autre chose, moi je vous le dis !

    Question 8 : Donc pour nous résumer, qui est responsable de tout ce qui ne va pas dans le monde de la chasse ?
    Réponse : Les extrémistes anti-chasse et les intégristes écolos.




    II - Connaître les anti-chasse et les écolos

    Ami chasseur, certains excités affirment que de nos jours et dans nos contrées la chasse n'a d'autres justifications que le plaisir de quelques-uns, ou encore que la chasse telle qu'elle est pratiquée chez nous nuit à la biodiversité et à l'environnement.

    Ce sont les anti-chasse et les écolos. Enfin, quand je dis "les écolos", il faut comprendre "certains écolos", car chacun sait que les authentiques écologistes se recrutent au sein des chasseurs. Apprends donc à les connaître :

    Question 1 : Quelle différence y a t-il entre les écolos et les anti-chasse ?
    Réponse : Aucune, puisqu'ils sont tous à nous faire chier. D'ailleurs qu'est-ce qu'ils peuvent y connaître à la chasse s'ils n'ont jamais chassé ?

    Question 2 : Qu'est-ce qu'un anti-chasse ?
    Réponse : C'est un mec qui ne comprend rien et qui ne comprendra jamais rien. C'est :

    a) Un mec des villes, un promeneur du dimanche, un gars qui voit les choses de son salon.
    b) Un ayatollah, un taliban, un extrémiste, un intégriste, un terroriste.
    c) Un malade, un illuminé, un névropathe, un délirant, un refoulé sexuel.

    Question 3 : Qu'est ce qui motive les anti-chasse à s'acharner sur nous ?
    Réponse : Ce sont des pervers qui préfèrent les animaux aux hommes. La preuve, s'ils ont de l'énergie à perdre :

    a) Pourquoi ne la consacrent-ils pas à lutter contre la pauvreté ?
    b) Pourquoi ne la consacrent-ils pas à lutter contre la faim dans le monde ?
    c) Pourquoi ne la consacrent-ils pas à lutter contre la prostitution enfantine ?

    Question 4 : Les anti-chasse sont-ils des gens normaux ?
    Réponse : Ce sont des véritables malades, et leurs motivations sont claires:

    a) Ce sont des froussards qui seraient bien incapables de venir nous dire en face ce qu'ils disent bien à l'abri.
    b) Ce sont des caractériels qui épanchent leur fiel à bon compte sur des braves gens.
    c) Ce sont des frustrés qui se donnent de l'importance en déclenchant des polémiques creuses.

    Question 5 : Comment le sais-tu ?
    Réponse : Simple: as-tu seulement essayé d'argumenter avec eux ?
    Question : Non, et toi ?
    Réponse : Attends, tu voudrais que je discute avec des malades ?

    Question 6 : Qu'est-ce qu'un écolo ?
    Réponse : D'abord, si c'est pas un chasseur c'est forcément un pseudo-écolo. C'est :

    a) Un mec des villes, un promeneur du dimanche, un gars qui voit les choses de son salon.
    b) Un techno-sbire de Bruxelles, un écolocrate, un eurofonctionnaire.
    c) Un type qui confond nature et politique, un sous-marin du lobby des écolos manipulé par la mafia des anti-chasse.

    Question 7 : Les anti-chasse représentent-ils un véritable courant croissant de l'opinion ?
    Réponse : Alors là, ça me fait bien rigoler:

    a) C'est une toute petite minorité qui remue beaucoup de vent.
    b) Les médias à la solde des politiciens leur font la part belle et méprisent la France d'en bas.
    c) Les sondages qui voudraient nous faire croire que la majorité des Français sont contre la chasse, eh ben c'est intox et compagnie, la preuve moi je ne connais que des chasseurs.






    III - Savoir dialoguer

    Ami chasseur, il faut bien sûr éviter de te lancer dans des débats stériles avec les excités qui contestent la chasse de loisir telle que nous la pratiquons en France.

    Toutefois, évidemment, leurs arguties revêtiront parfois le masque d'une logique si dérangeante que tu jugeras de ton devoir d'intervenir. Mais ne te laisse pas emmener sur leur terrain.

    Question 1 : Comment détourner la conversation face à une personne qui trouve que la chasse est cruelle ?
    Réponse (Option A) : Je l'embrouille avec d'autres souffrances non causées par l'homme, genre : «Ah bon, la nature elle n'est pas cruelle, elle ?» Et j'enchaîne :

    a) Et les animaux quand ils chassent, tu crois qu'ils se font des cadeaux ? Tu vas jouer les Casques Bleus entre les belettes et les campagnols ?
    b) Et les animaux qui se foutent sur le museau pour des histoires de territoire ou de femelles, tu vas leur proposer de rédiger une Constitution ?
    c) Et pour les animaux malades ou blessés, tu vas mettre en place un SAMU Vert ?

    Réponse (Option B) : Je l'embrouille avec des exemples de souffrances imposées aux animaux pouvant s'argumenter :

    a) Tu sais comment ils ont été mis au point, les médicaments que tu donnes à ta chère tête blonde quand elle fait son otite ?
    b) Si on a besoin de greffer un rein à ton gamin, tu voudrais qu'on fasse la première expérience sur lui ?
    c) Si un jour t'as un môme qui a une maladie métabolique, tu seras pas content qu'on ait commencé à tester les thérapies géniques sur des bestioles ?

    Réponse (Option C) : Je l'embrouille avec d'autres souffrances imposées aux animaux sans motif valable :

    a) Tu sais comment ils ont été testés, les produits que bobonne se met sur le museau pour plaire ?
    b) Et les chiens enfermés seuls dans les appartements toute la journée, t'appelles ça de l'amour des bêtes ?
    c) Tu penses que pour un animal il vaut mieux finir dans un zoo ou dans un cirque que d'être abattu par un chasseur ?

    Réponse (Option D) : Je l'embrouille avec d'autres souffrances causées aux animaux par négligence ou par recherche du profit, genre : «Tu ne manges jamais de viande, bien sûr ?», et j'enchaîne:

    a) Occupe-toi plutôt des conditions d'élevage des animaux.
    b) Occupe-toi plutôt des conditions de transport des animaux.
    c) Occupe-toi plutôt des conditions d'abattage des animaux.

    Réponse (Option E) : Je l'embrouille avec des éliminations involontaires d'animaux, genre : «Et toi, tu ne leur fais jamais de mal, aux animaux ?»

    a) Tu dégommes jamais de moustiques quand tu conduis ta bagnole ?
    b) Tu marches jamais sur des escargots quand tu vas cueillir des champignons ?
    c) Si t'étais agriculteur ou bûcheron, tu crois que tu pourrais éviter de trucider des milliers de petites bestioles ?

    Réponse (Option F) : Je l'embrouille avec des éliminations d'animaux basées sur le conflit d'intérêt ou l'auto-défense.

    a) Si t'as le ver solitaire, tu vas en acheter un deuxième à Petland pour lui faire de la compagnie ?
    b) Si une taupe bousille ton terrain, tu vas lui proposer des verres de contact pour qu'elle ne se perde pas ?
    c) Si tu trouves une Veuve Noire dans ton lit, tu vas lui faire un bisou avant de t'endormir ?

    Question 2 : Euh, peut-on vraiment mettre en parallèle des moustiques ou des vers avec des oiseaux ou des mammifères ?
    Réponse : Hé hé !

    Question 3 : Comment détourner la conversation face à un écolo qui te parle de l'effet néfaste de la chasse sur certaines espèces ?
    Réponse : Je lui réponds : «Tu crois que l'homme n'a pas d'autres effets plus néfastes sur les populations animales ?», et j'enchaîne :

    a) Occupe-toi plutôt de la déforestation.
    b) Occupe-toi plutôt de l'urbanisation galopante des espaces.
    c) Occupe-toi plutôt de la pollution des sols et des eaux.

    Question 4 : Que répondre à un anti-chasse qui te parle de la souffrance de l'animal ?
    Réponse : Des arguments écologiques !

    Question 5 : Que répondre à un écolo qui te parle d'arguments écologiques ?
    Réponse : D'autres arguments écologiques, ça ne mange pas de pain !

    Question 6 : Oui, mais à un écolo qui ne se laisse pas embobiner et qui connaît les vrais dossiers ?
    Réponse : Un écolo qui argumente avec des chiffres et des faits ?

    a) Je réponds que ses références sont l'oeuvre de pseudo-scientifiques à la solde du lobby vert.
    b) J'affirme des conneries, qui ira vérifier ?
    c) Je détourne la conversation sur l'effet de serre, le réchauffement de la planète, ou les OGM.

    Question 7 : Et que répondre à un anti-chasse qui argumente logiquement ?
    Réponse : Le genre de type qui veut toujours avoir le dernier mot ? Je lui dis «Pfff, ça sert vraiment à rien de causer avec toi, de toutes façons t'admettras jamais que t'as tort !»

    Question 8 :Que répondre à un anti-chasse qui te parle gentiment ?
    Réponse : Pfff...

    a) Je ne lui réponds pas, ça ne m'intéresse pas d'alimenter des bla-bla stériles.
    b) Je me fous de sa tronche, les leçons de morale à trois francs six sous, ça va deux minutes.
    c) Je souris en le fusillant du regard, et je réponds un truc bateau à côté de sa question, genre «c'est notre passion, nous on oblige personne à la partager», ou «c'est une tradition, nous on n'empêche pas les autres traditions», ou encore «tu sais, heureusement qu'il y a les chasseurs pour s'occuper de la nature».

    Question 9 : Que répondre si une personne s'inquiète des dangers d'accidents liés à la chasse ?
    Réponse : Fastoche, je lui réponds du tac au tac :

    a) T'as vu le nombre d'accidents de voiture ? Faudrait interdire la bagnole ?
    b) T'as vu le nombre d'accidents de ski ? Faudrait interdire les sports d'hivers ?
    c) T'as vu le nombre d'accidents du travail ? Faudrait interdire le boulot ?

    Question 10 : Que répondre à un anti-chasse qui commence à s'impatienter des réponses à côté ?
    Réponse : Je lui réponds, la bouche en cul de poule et le petit doigt en l'air :

    a) Eh ben ! On voit de quel côté est la violence !
    b) Eh ben ! On voit de quel coté est l'intolérance !
    c) Eh ben ! On voit pourquoi tout dialogue est impossible !






    IV - Savoir poser les limites du dialogue

    Ami chasseur, tu sais au fond de toi que la raison est de ton côté et que tu es dans ton bon droit, mais les anti-chasse et les écolos te poussent tellement à bout que souvent tu ne sais plus quoi répondre. En fin de compte, de quel droit ces excités te cherchent-ils des poux dans la tête ?

    Question 1 : Est-il légitime que des personnes contestent la chasse de loisir ?
    Réponse : Ceci n'est évidemment pas acceptable, et témoigne de l'intolérance de certains illuminés qui s'attaquent à notre liberté d'exercer tranquillement notre passion. Imaginez que chacun veuille limiter ou interdire ce que font les autres sous prétexte qu'il ne partage pas leur point de vue !

    a) Est ce qu'on va empêcher les amateurs de jet-ski de se livrer à leur passion ?
    c) Est-ce qu'on va empêcher les amateurs de corrida de se livrer à leur passion ?
    b) Est ce qu'on va empêcher les amateurs de petits garçons de se livrer à leur passion, du moment qu'ils ne font pas ça en France ?

    Question 2 : En définitive, qu'est-ce que l'intolérance ?
    Réponse : L'intolérance, c'est exprimer des idées qui ne sont pas les nôtres.

    Question 3 : Et qu'est-ce que la tolérance ?
    Réponse : La tolérance, c'est lutter contre l'intolérance telle qu'on vient de la définir.

    Question 4 : Quelle est la meilleure preuve de notre tolérance ?
    Réponse : Nous n'obligeons personne à chasser.
    Question : Ni à penser comme nous !
    Réponse : Ni à penser comme nous !!
    Question : Ni à exprimer les mêmes points de vue que nous !
    Réponse : Ni à... euh, oui, mais attention, d'un autre côté, exprimer des points de vue contraire aux nôtres, c'est de l'intolérance, on ne va quand même pas laisser l'intolérance se développer dans une démocratie !

    Question 5 : Qu'est-ce qu'un anti-chasse qui s'exprime avec agressivité ?
    Réponse : C'est un type qui donne la preuve de son intolérance.

    Question 6 : Qu'est-ce qu'un chasseur qui s'exprime avec agressivité ?
    Réponse : C'est un brave gars qui a été poussé à bout par les anti-chasse, ces pisse-au-lit boutonneux, ces peine-à-jouir fouteurs de merde, ces va-de-la-gueule bon pour l'asile !




    Jean-Paul -- FAQueur autoproclamé du regretté forum fr.rec.peche-chasse.


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  • Nature et animaux au Tibet

    La destruction de la nature et des ressources naturelles proviennent de l'ignorance, de la convoitise et du manque de respect pour les créatures vivantes de la terre.
    S.S. le 14e Dalai-Lama, 1993

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    Le Tibet recouvre une superficie de deux millions et demi de kilomètres carrés (cinq fois la France) . Cet immense et rude pays est très peu peuplé, 6 millions de Tibétains seulement !

    Cependant le Tibet est doté d'une grande biodiversité !

    Le terme biodiversité est la forme contractée de "diversité biologique". Au sens large, la biodiversité inclut les interrelations et interdépendances entre toutes les espèces de plantes, animaux et micro organismes.

    "Nous, !es Tibétains, sommes très préoccupés par l'écologie de notre pays, nous y attachons une grande importance. L'environnement a souffert des grandes destructions au Tibet depuis l'invasion et l'occupation par la Chine communiste. Avec l'afflux croissant de colons chinois, non seulement les Tibétains sont devenus une minorité sans pouvoir dans leur propre pays, mais les ressources naturelles du Tibet ont fait l'objet d'une exploitation incontrôlée."
    (Tibet environnement et peuple - Eco Tibet avec le concours du Ministère de l'environnement - Dalai Lama le 19 juillet 1993).

    Le Tibet se caractérise par son isolement Celui-ci ainsi que les rudes conditions naturelles du pays ont obligé les Tibétains à créer un mode de vie pour protéger leur pays et ses fragiles ressources tout en leur fournissant les moyens de survivre.

    Les images habituelles du Tibet montrent surtout des paysages dénudés, particulièrement en hiver. Néanmoins, les touristes sont souvent frappés de trouver de nombreuses régions du Tibet couvertes de forêts luxuriantes abritant d'innombrables espèces d'oiseaux, d'animaux, d'insectes, des herbages vallonnés tapissés de fleurs sauvages, de vastes plaines... etc.

    Le Tibet est le dernier refuge d'espèces animales et végétales parmi les plus rares au monde. Ceci est dû à la protection naturelle mais aussi à l'éthique bouddhiste tibétaine prônant une vie en harmonie avec la nature.

    Néanmoins après l'occupation chinoise (1949), le système de croyance proto-écologique des Tibétains a été renié, les moines et les nonnes persécutés et des milliers de monastères ont été détruits dans l'élan de conversion d'un pays pacifique en territoire communiste. Même la vie sauvage n'a pas échappé à la folie chinoise et a subi destruction et vengeance.

    Aujourd'hui l'extinction menace d'innombrables espèces alors que leur habitat d'origine est la proie des politiques colonialistes de la Chine.

    Le plateau tibétain contient tous les grands écosystèmes terrestres : "forêt, garrigue, steppe, désert et formations aquatiques", une telle gamme est généralement trouvée uniquement à l'échelle d'un continent.

    En effet, une grande partie du plateau tibétain est couvert de pâturages et de prairies. Les écosystèmes des pâturages sont importants car ils sont à la source des grands fleuves en Asie. Ces pâturages et ces prairies présentent une grande biodiversité, elles servent de réserves pour des ressources utiles en médecine et fournissent un habitat à des espèces rares et menacées. De plus ces pâturages accueillent des millions de nomades tibétains avec leurs animaux, et sont donc fondamentaux pour la survie de leur mode d'existence.

     

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    Les occupations chinoises sont en train de détruire de façon irréversible la fragile écologie du haut du plateau tibétain. Les Chinois se livrent au déboisement industriel dans l'Est du Tibet où ils emploient 65 000 personnes à cette tâche - 80 % des forêts sont déjà détruites. D'après leurs propres estimations, les Chinois ont prélevé au Tibet, de 1950 à 1985, pour 54 milliards de dollars US de bois ! Comme les fleuves d'Asie prennent leur source au Tibet, les conséquences du déboisement se font sentir en aval è travers le continent en entier: "érosion des sols, ravinements, envasement, inondations".

    En ce qui concerne la vie sauvage animale, la majeure partie de la faune sauvage a disparu. Non seulement les restrictions contre la chasse n'ont pas été renforcées, mais la chasse aux espèces en voie de disparition a été encouragée !!

    En effet, "le léopard des neiges" trop chassé et parfois même braconné à l'arme automatique, est en voie d'extinction. Une peau se vend entre 30 et 50 dollars US dans la région de l'Amdo (Quinghai en chinois).

    Prenons un autre exemple, celui de "l'Antilope du Tibet" dont la laine est exportée. Elles ont été massacrées, passant de 2 millions en 1900 à tout juste 75.000 actuellement. Près de 20.000 Antilopes du Tibet sont tuées actuellement. Puis on soupçonne aussi le trafic de viande de mouton bleu sauvage, environ 100 têtes en vente en juillet 1992 à Xining (Amdo).

    Grâce à l'agence "Klineburger Worldwide Travel ", les chasseurs du monde entier peuvent venir au Tibet tirer 17 sortes d'animaux sauvages dont les espèces sont pourtant protégées.

    Mais il y a actuellement 81 espèces animales menacées sur le plateau tibétain : 39 mammifères, 37 oiseaux, 4 amphibiens et un reptile ! Les autorités chinoises cherchent désormais à étendre ces abattages lucratifs.

    L'approche chinoise officielle de la faune se décrit en général par des déclarations comme celle-ci : "la faune est une ressource renouvelable. L'objectif ultime de la protection et de la sauvegarde des espèces animales menacées est de protéger une ressource naturelle pouvant constamment être utilisée ".

    Les conséquences dramatiques de cette perte de la biodiversité :

    Les bénéfices variés tirés de l'exploitation de la vie sauvage, comme les valeurs médicinales, industrielles, éducatives, esthétiques, spirituelles et culturelles disparaîtront entièrement avec l'extinction de la vie sauvage du plateau tibétain. Ceci ne constituera pas seulement une tragédie irrémédiable pour le Tibet, mais aussi pour le monde entier.

    Avec la disparition de la flore et de la faune, l'environnement sur le plateau sera perturbé de manière irréversible. Abattre des arbres, par exemple, ne risque pas seulement d'éliminer un certain nombre d'espèces mais perturbe aussi les équilibres écologiques complexes qui régulent le volume de pluie et la chaleur distribués dans la région en question provoquent une érosion des sols, des glissements de terrains, des inondations, des sécheresses et d'autres catastrophes .

    En raison de son immensité géographique et de son altitude, le Tibet influence considérablement les modèles météorologiques mondiaux en affectant le flux de Jets Streams (vents rapides des couches élevées de la troposphère) sur son plateau. La grande surface terrestre du plateau affecte la direction des Jets Streams, comme un énorme iceberg changerait spectaculairement, dans les océans, les itinéraires de navigation des navires.

    La perte de couverture forestière et herbeuse sur le plateau affectera les déplacements des Jets Streams, ce qui influencera les Typhons du pacifique et causera l'effet "EL NINO". Pris ensemble, ces effets déterminent les modèles météorologiques en Europe, aux Etats Unis, au Mexique, au Pérou, en Inde, en Chine et dans les régions adjacentes, ce qui affectera leur écologie et leurs économies.

    Une manière de protéger les habitats et la survie des espèces est de constituer des parcs et réserves naturelles plus efficaces pour la vie sauvage. Il y a aujourd'hui en tout 1 réserve naturelle sur le plateau, si l'on croit les documents publics chinois mais ceux-ci n'offrent de facto aucune protection réelle car aucun garde ou gestionnaire compétant n'y est affecté pour surveiller les espèces. Il faut donc que les autorités et la population s'impliquent plus activement et durablement, en mobilisant les ressources financières et humaines disponibles.

    Les réformes politiques à tout niveau doivent prendre en compte les besoins fondamentaux des habitants locaux et fournir des incitations économiques directes pour préserver la biodiversité.

     

     

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