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  • Air France=air souffrance

    Air France, la compagnie qui transporte des animaux de laboratoire

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    Air Souffrance est une campagne visant les compagnies aériennes transportant des animaux destinés aux laboratoires. Elle fédère et informe différentes associations et citoyens : http://airsouffrance.fr

    Cette campagne s’attaque actuellement au leader mondial du transport aérien Air France-KLM, principal affréteur de primates destinés aux laboratoires.

    La compagnie aérienne avait jusqu’au 21 mars 2011 pour changer de politique et annoncer qu’elle renonce à participer au commerce de cobayes.

    Air Souffrance contre Air France

    Air France-KLM est depuis longtemps dans le collimateur de nombreuses associations mais, grâce aux différents réseaux sur internet, des alliances se sont créées autour d’une campagne commune.

    Forts de leurs récents succès auprès de British Airways, Pakistan International Airlines, El Al et Amerijet International, les anti-vivisection demandent maintenant à Air France-KLM de rejoindre la cinquantaine de compagnies aériennes ayant déjà fait le choix éthique de ne plus cautionner activement le marché de l’expérimentation animale.

    Le transport de primates et ses conséquences

    Chaque année, des dizaines de milliers de primates sont transportés à travers le monde. Air France-KLM en est actuellement le principal transporteur de l’Ile Maurice, des Caraïbes et d’Asie vers l’occident. Pour la recherche biomédicale, de nombreux primates sont arrachés à leur milieu naturel et sont utilisés pour des expériences hautement invasives, principalement dans la recherche sur les maladies du cerveau.

    Cependant, une maladie neuro-dégénérative humaine, largement influencée par notre mode de vie et les centaines de substances toxiques présentes dans notre sang, ne peut pas être recréée sur une autre espèce. Nul besoin d’être scientifique pour comprendre que les données fournies pas ces expériences ne sont pas exploitables et ne peuvent donc pas être étendues à des paramètres humains.

    Posté par TAOMUGAIA à 07:17 - Animal on est mal - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
  • Les animaux de Tchernobyl.

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    Alors que le Japon s’achemine vers une catastrophe nucléaire majeure, qui aura des conséquences pour le monde entier, penchons-nous un instant sur le devenir des animaux de la région de Tchernobyl après que l’humain ait fui le désastre nucléaire qu’il avait engendré.

    Dans les mois et années qui suivirent la catastrophe, plus de 400 naissances anormales chez les animaux domestiques furent observées autour de la zone. Mais du fait des retombées en « tâches», des zones quasiment indemnes en côtoyaient d’autres totalement vidées de leur faune. Depuis vingt-cinq ans les scientifiques observent les effets des radiations sur la flore et la faune de Tchernobyl. A voir l’excellent documentaire d’Arte, Tchernobyl : une histoire naturelle. Certaines espèces se sont donc étonnamment bien adaptées aux radiations contrairement à d’autres, en voici quelques exemples :

    - Les bouleaux ont résisté et n’ont montré aucune mutation, alors que les pins sont morts ou ont muté. Cela serait dû aux différences de tailles des génomes : plus petits chez les bouleaux, ils ont moins de chance d’être heurtés par les radiations.

    - Les rongeurs sont en pleine forme sur la zone où ils pullulent. Des milliers de souris, ont été capturés sur lesquelles aucunes modifications ou nécroses n’ont été observées. Leur rapidité de reproduction, et donc de renouvellement des générations, pourrait expliquer que leur patrimoine génétique n’ait pas le temps de subir les effets radioactifs.

    - À l’automne 1998, 21 chevaux de Przewalski, race indompté par l’homme, ont été relâchés dans la « zone interdite ». Ces animaux en surnombre, généralement âgés ou en mauvaise santé, venaient de la réserve Ascania-Nova, au sud de l’Ukraine Bien que le pronostic sur leur survie ait été à l’origine assez négatif, les chevaux se sont bien adaptés à leur environnement, et ce sont maintenant une cinquantaine de chevaux, recensés en 2009, qui vivent en totale liberté dans la zone. La résistance de ces chevaux aux radiations s’expliquerait par la rusticité de leur patrimoine génétique qui diffère de celui du cheval domestique : 66 chromosomes au lieu de 64.

    - Par contre les scientifiques ont observé sur les hirondelles des tumeurs au niveau des ailes, des yeux, des pattes, des dépigmentations (albinisme), des variations anormales des tailles des œufs, sperme stérile. Le fait que l’hirondelle soit une espèce migratrice, juste de passage sur le lieu, pourrait expliquer ces mutations et ces maladies.

    Vingt-cinq ans après la catastrophe, environ 3% de la radioactivité initiale subsistent dans la zone interdite de Tchernobyl. Paradoxalement, le départ de l’homme a eu des incidences très positives. En effet, lorsque l’homme habitait à Tchernobyl, la pollution chimique de l’environnement était forte, son empreinte écologique terrible. Maintenant, les animaux et les plantes, toutes ces terres et grands espaces ont recommencé à se développer indépendamment de l’homme, d’après leurs propres lois naturelles, prouvant bien que la faune et la flore n’ont nul besoin de l’homme pour se réguler.

     

    En fin de compte, ces lieux sont devenus plus riches, avec une plus grande diversité qu’à l’époque où l’homme y était installé. Maintenant des ours, des loups, des castors, des cygnes à bec jaune sont réapparus dans la zone interdite. Ces dernières années la zone de Tchernobyl est devenue une véritable nurserie d’animaux sauvages pour toutes les régions aux alentours. Ainsi s’est recréé dans cette zone un complexe écologique tout à fait équivalent à celui qui existait il y a des centaines d’années.

  • Nous y sommes....

    Nous y sommes
    Par Fred Vargas
     
    Nous y voilà, nous y sommes.

    Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.

    Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.

    Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides àl'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

    On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés.

    Franchement on a bien profité.

    Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.

    Certes.

    Mais nous y sommes.

    A la Troisième Révolution.

    Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.

    « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

    Oui.

    On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).

    Sauvez-moi ou crevez avec moi
     
    Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.

    Peine perdue.

    Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.

    Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

    S'efforcer.

    Réfléchir, même.

    Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.

    Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

    Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.

    Pas d'échappatoire, allons-y.

    Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.

    A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.

    A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.

    A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
     
    Fred Vargas
    Archéologue et écrivain

  • Animaux du japon



    15 mars 2011
     

    Il est difficile d’évaluer la perte et le nombre d’animaux affectés par le tsunami. Pour l’instant les zones  affectées sont sous surveillance et il est difficile d’avoir beaucoup  d’informations sur l’état des animaux.

    Peu de personnes, et notamment peu de médias, s’intéressent au sort des animaux, également victimes de cette catastrophe. Pourtant nous avons vu des images montrant un chien affolé tentant d’ échapper à la vague de boue meurtrière, cherchant une issue en vain, et finalement emporté au milieu des débris, voitures, et des corps humains.

    D’autres encore errent au milieu des gravats, livrés à eux-mêmes, à la recherche de leurs maitres disparus. Certains se retrouvent abandonnés par leurs propriétaires qui fuient la zone sinistrée ou encore le pays. Les refuges sont d’ailleurs surchargés. Animal Garden Niigata, le refuge  le plus proche de la zone, a mis à disposition un terrain afin de  prodiguer les soins à tous ces animaux rescapés et abandonnés.

    Et puis, il y a enfin et surtout tous ces japonais qui tiennent beaucoup à leurs compagnons à 4 pattes et qui, comme sur les photos ci-dessous, se retrouvent désemparés, démunis, et n’ont plus aucun moyen de nourrir ou de soigner leurs animaux blessés.

    Face à un tel désastre et une telle détresse, la Fondation Brigitte Bardot s'est immédiatement  mobilisée pour porter secours aux animaux victimes du tsunami en finançant l’envoi de vétérinaires sur place, l’achat de matériel, de médicaments et de nourriture. Avec cette aide financière, les équipes de l’association World Vets, qui collabore dans cette mission avec les associations locales Heart-Tokushima et Japan Cat Network, s’activent sur place pour faire face à cette situation des plus dramatiques tant pour les animaux que pour les hommes.

  • Japon : les animaux aussi sont secourus !

    !chien japon tremblement terre secours video

     

    Vous êtes nombreux à réagir sur le sort des japonais et à exprimer toute votre peine pour ce peuple meutri successivement par un tremblement de terre sans précédent, un tsunami dévastateur et une menace nucléaire catastrophique.

    Beaucoup d’entre vous s’inquiètent également pour le sort des animaux, qui ne semblent pas être la préoccupation majeure de ce peuple aux abois.

    Détrompez-vous, le Japon n’oublie pas ses animaux de compagnie, et plusieurs associations de protection des animaux sont sur le pied de guerre pour venir au secours des chats, chiens et autres animaux domestiques qui ont, eux aussi, tout perdu dans cette catastrophe.

    Les japonais, proches de leurs animaux

    Au Japon, les animaux de compagnie sont considérés comme des membres à part entière de la famille, il est donc tout naturel pour les équipes de secours de s’occuper des animaux sans abri ou blessés après la tragédie.

    D’ailleurs prendre en charge les animaux après des désastres naturels n’est pas nouveau pour ces associations et refuges. En 1995, lors du terrible séisme de Kobe, une association protectrice a sauvé 600 animaux pour les mettre à l'abri en refuge.

    Les zones dévastées par le tsunami sont dans un tel état qu’il est difficile d’y accéder. Les associations envisagent de s’y rendre en hélicoptère s’il n’y a pas d’autre moyen. Elles pourront ainsi sauver des vies, qu’elles marchent à 2 pattes ou à 4 pattes.

    Si vous comprenez l'anglais, vous pouvez rejoindre le groupe de secours aux animaux domestiques après le tsunami du Japon sur Facebook.

    Animaux secourus : une vidéo poignante

    Une vidéo témoigne du desarroi dans lequel se trouve les animaux de compagnie qui ont survécu au pire. Hier choyés et aimés par leur famille, ils se retrouvent aujourd’hui seuls dans le froid et mourrant de faim.

    Heureusement, les animaux aussi connaissent le sens du mot solidarité et vous pouvez constater sur ces images qu’ils se soutiennent face à l’adversité.

    Aux dernières nouvelles, ces 2 chiens en état de choc (dont un à la santé préoccupante) ont été secourus. Les volontaires ont pu atteindre cet endroit à vélo tout terrain, et il leur a fallu 2 heures de route pour les amener au refuge le plus proche. Le chien blanc est toujours chez le vétérinaire, mais son protecteur se porte bien.

    Félicitations à ces hommes et femmes pleins de courage qui servent la cause animale !

     

    http://wamiz.com/chiens/actu/japon-les-animaux-aussi-sont-secourus-video-1259.html


  • TOUS A PARIS LE 23 AVRIL POUR LA MARCHE EUROPEENNE CONTRE LA VIVISECTION

     

     

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    Tous à Paris le samedi 23 avril 2011 !

    Rendez-vous Place de l’hôtel de ville (Paris 4ème) à 13h30 - Métro Hôtel de Ville ou Châtelet

    Dans le cadre de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires et à l'initiative de la Fondation Brigitte Bardot, d'Antidote Europe et d'International Campaigns, un rassemblement européen contre l'expérimentation sous la forme d'une manifestation est prévu samedi 23 avril 2011 à Paris.
    ...
    Toutes les organisations de défense des animaux, tous les militants sont invités à se joindre au mouvement d'opposition à l'expérimentation animale, scientifiquement et éthiquement irrecevable.

    Réservez d'ores et déjà votre journée et organisez-vous (réservation de train, covoiturage, etc.) pour venir nous rejoindre le 23 avril 2011 à Paris.
    Votre mobilisation est indispensable à la réussite de cette opération !
    Plus d'informations au fur et à mesure.

    http://semaine-mondiale-an imaux-laboratoire.org/mani festation-23-avril.html


    Pour tous ceux qui ne vivent pas à Paris mais souhaitent participer à cette marche contre l'expérimentation animale : http://www.facebook.com/ev ent.php?eid=152908928089900

     

    Dans les laboratoires publics et privés, 24 heures sur 24, au minimum :

    • 1 animal est victime de la vivisection toutes les 12 secondes en France
    • 1 animal est victime de la vivisection toutes les 3 secondes en Europe
     
    • 25 animaux (minimum) sont victimes de la vivisection chaque seconde dans le monde.


    Ainsi, rien qu'aujourd'hui et rien qu'en France, plus de 7000 animaux ont souffert et ont péri dans des laboratoires de recherche et de tests en tout genre, et ce le plus légalement du monde...