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collectif limousin d'action militante pour les animaux - Page 11

  • Le jour où j'ai tué une souris..

     

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    Vaches, veaux, cochons, canards: par milliers, braisés, épaules, brochettes, j'en mangeais. Bien sûr, je n'avais pas à les tuer. Que quelqu'un le fasse pour moi, en nettoie le sang coagulé, me brûle les plumes témoins de vie passé, je trouvais ça normal. Pas répugnant, à peine.

    Et puis j'ai tué une souris. La tapette l'avait tout juste assommée. Quelques gouttes de sang sur le plancher, et voilà une souris qui au lieu de filer sans demander son reste, se colle entre vos pattes, tremblotant, petite boule de poils quasi immobile, à peine soulevée par un souffle ténu de vie, pff pff pff, elle navigue à vue troublée, se cogne contre le canapé, attend que je l'achève?

    Petite souris! Pardon! Petite souris, non, je ne veux pas te tuer, la tapette aurait dû le faire sans que je le voie! Petite souris, ton halètement dit-il que tu souffres? Parle, couine, dis quelque chose!! (d'où mon intérêt pour le langage, qui a le mérite de nous permettre d'exprimer ce qu'on veut, si on le sait, et là où on a mal).

    Je t'aime, petite souris, continue de vivre à mes côtés, d'ailleurs pourquoi met-on des tapettes, que nous font-elles à part des petits trous dans nos affaires? C'est quoi un trou dans une serviette, une crotte de rien du tout, mignonne comme un bonbon, dans une casserole, à côté de la vie d'une souris?

    Je l'ai laissée vivre une nuit. Vis, petite souris, le sang n'est rien, une nuit et tu seras sur pattes.

    Le lendemain, la souris gisait là, vivotant, respirant faiblement. Misère! Que faire? L'achever? Ôter la vie de la souris? Finir le job de la tapette?
    Les animaux souffrent-ils? Carnivore hypocrite, toi qui manges des boeufs entiers, foies de canard, convoque donc tes foutus gènes préhistoriques et achève-nous cette souris sans fausse compassion!

    J'ai tué la souris. D'un coup violent, plein de désespoir, mains tremblantes, pour être raccord avec ma vie de carnivore.

    Pourvu que les animaux ne souffrent pas (trop).

  • Être vegan est si gay...

    mardi 23 juillet 2013

    Être vegan est si gay

    Le texte ci-dessous a initialement été publié en anglais le 16 mars 2011 sur le site GirlieGirlArmy. Ari Solomon est directeur de la communication pour l’association Mercy for Animals. Il contribue également au Huffington Post.

    Je suis gay. Et je suis aussi vegan. Pour la plupart des gens, les deux choses n’ont aucun rapport. Pour moi, le lien est évident.

    Quand j'étais enfant, j'étais brutalisé à l'école en raison de ce que j'étais. Moi, je ne savais pas exactement en quoi j'étais différent mais, apparemment, tous les autres le savaient. Je me souviens encore de la peur et de la tristesse que je ressentais dans le couloir qui menait à la cour où on était rassemblés tous les vendredis, et où j'étais harcelé par les crétins de la classe au-dessus de la mienne. Je n'en ai jamais rien dit – ni à mes parents, ni à mes professeurs, à personne. J’avais trop honte. C'est ainsi que personne n’a jamais pris ma défense, parce que je n'en ai jamais donné l'occasion.

    Vingt ans plus tard : je suis sorti du placard et me voilà marié et installé avec mon mari à Hollywood. Je suis engagé pour les droits des homos, et je défends avec passion l'idée d'égalité pour tous. Pour tous les humains, pour être plus exact. Puis, un jour, je suis dans mon canapé en train de regarder un talk-show à la télé. Parmi les invités, il y a Alicia Silverstone, qui dit être vegan. S'ensuit une conversation qui pique ma curiosité : Alicia dit qu'elle est vegan parce qu'elle aime ses chiens. Moi aussi j’aime les chiens… et les chats. Après l'émission, j'allume mon ordinateur, j'ouvre Google et je tape « Alicia Silverstone » et « vegan ». Ce que je découvre va bouleverser ma vie.

    Ce jour-là, pendant près de deux heures, je suis resté à regarder une multitude d'enquêtes menées en caméra cachée dans des élevages industriels. Comment est-il possible qu’en 30 ans, personne ne m'ait dit que c'est ainsi que les animaux deviennent notre nourriture ? J'ai vu les regards terrifiés sur leurs visages, les coups et les tourments qu'ils enduraient. J'ai vu des employés d'élevages dénués d'empathie leur hurler dessus. Et cela résonnait en moi parce que je savais ce que les animaux ressentaient. Je sais ce que ça fait d’être brutalisé.

    Je suis devenu vegan ce jour-là, parce que je ne supportais pas de payer des gens pour faire à ces animaux ce que l'on m'avait fait à moi – dans des proportions bien moindres. Comment aurais-je pu continuer à défendre l'idée que tout le monde mérite d'être traité avec égalité et d'avoir sa chance d'être heureux, tout en me nourrissant des restes d'animaux qui avaient été si mal traités et avaient vécu des vies aussi misérables ?

    Pour moi, le parallèle était évident : l'oppression égale l'oppression. Nous pouvons disserter sans fin sur les différences entre les humains et les animaux, mais au fond de nous-mêmes nous savons très bien que les animaux souffrent, et qu'ils mènent des vies riches en émotions qui ne sont pas bien éloignées des nôtres. Si vous avez déjà vécu avec un chat ou un chien, vous le savez mieux que quiconque.

    C’est pourquoi je suis vraiment attristé de voir tant de militants progressistes – y compris des homos – tourner en dérision le véganisme ou les droits des animaux. À l’automne 2008, mon mari et moi avons milité avec acharnement en faveur du « non » au référendum sur la proposition 8 [proposition d’interdiction du mariage entre personnes de même sexe] ici en Californie. Lors d'une soirée militante, l'un des responsables, un homo, est venu vers moi. Il voulait savoir pourquoi j’arborais un t-shirt pour les droits des animaux chaque fois que je participais à une action. « On a compris », dit-il, « tu es vegan ». Je lui ai répondu : « Non, tu n’as pas compris. Si c'était le cas, tu serais vegan toi aussi. »

    Ari Solomon

    Source : girliegirlarmy.com: The Glamazon Guide To Conscious Living

  • L’extrémiste..

    Parfois, quand des gens s’étonnent de constater ce que je mange ou ce que je ne mange pas, je réponds ceci:

    « Je suis extrémiste ».
    -Tu manges du poisson quand même?
    -Non. Je suis extrémiste. Je ne mange ni viande, ni poisson, ni oeufs, ni produits laitiers. Je n’achète jamais de cuir, de soie ou de laine. Tu vois, je suis vraiment extrémiste.
    -Ha bon…

    Comme vous le constatez, votre interlocuteur n’aura pas grand chose à répondre de plus que « ha bon » ou « ha d’accord », et ce même s’il n’est pas d’accord du tout et qu’il vous trouve très bizarre. Mais au moins, il ne vous accusera pas d’extrémisme, c’est déjà fait.
    Mais si je me dis extrémiste, ce n’est pas uniquement pour enlever aux autres le loisir de le faire à ma place. C’est parce que je pense que c’est un peu vrai. La question est plutôt: que veut dire être extrémiste? Est-ce mal?

    Certes, comme l’illustre Veggiepoulette, il n’y a rien d’extrémiste en soi à ne pas vouloir manger du fromage ou à choisir le coton plutôt que la laine. Et parfois, je trouve totalement ridicule qu’on considère comme extrémiste le fait que je veuille un repas constitué uniquement d’ingrédients végétaux, ce type de repas devrait selon moi être la norme

    C’est ce conditionnel que je prends et compte quand je m’accuse d’extrémisme. Cela devrait être la norme, mais ça ne l’est pas. La norme, c’est viande + garniture, et peu importent la logique, la souffrance des bêtes, la santé des humains, la destruction impitoyable de notre planète bleue, peu importe qu’on brûle notre propre maison. C’est la norme.

    Hé bien moi, je suis contre cette norme. Je suis donc extrémiste.

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    Elevage non-extrémiste où tout est normal

    Les gens qui me taxent d’extrêmiste sont les gardiens de la norme sociale. Tout individu élevé dans cette société sera, à un moment où à un autre de sa vie, défenseur de la norme sociale, des valeurs qu’il a apprises, qui l’ont construit. On ne peut pas vraiment en vouloir aux gens pour cela.

    Même la plupart des gens qui défendent les animaux sont les gardiens de la norme sociale. La plupart des défenseurs des animaux mangent de la viande, et tiennent beaucoup à continuer. Ils ne remettent pas en question la norme sociale, ils ne sont pas extrêmistes. Ils souhaitent simplement que l’on traite bien les animaux (et pour beaucoup, ce n’est pas incompatible avec le fait de les tuer sans nécessité).

    Les vegans antispécistes ne veulent pas qu’on traite bien les animaux. Ils veulent qu’on ne les traite plus du tout. Que le bien-être et que la vie d’un animal ne soient plus dépendants du bon vouloir d’un être humain. Or, notre domination sur les autres espèces fait partie de l’ordre social. Contrairement à ce que prétendent les défenseurs de la norme, je ne pense pas qu’elle fasse partie d’un quelconque « ordre naturel », que nous soyons les maîtres des autres animaux parce que « dieu » ou « la nature » l’ont dit; mais cela  fait indéniablement partie de la norme sociale.

    Je refuse cette norme.

    Je dois avouer que j’ai même une certaine fierté à être extrémiste. Il faut avoir la force morale de s’opposer à la norme sociale. Je dois dire aussi que les non-extrémistes, les modérés, me fatiguent un peu. Marre des modérés. Marre des mous du bulbes qui s’empressent de dire que oui oui, ils mangent du poisson, ils sont pas extrémistes, merci pour eux. Non, ils ne veulent pas changer la société, elle est très bien comme elle est, c’est juste que, hum, hé bien, la viande, ils n’aiment pas trop ça, ils ne savent pas pourquoi… Ils n’imposeront pas un régime végétarien à leurs enfants bien sur. (ils leur imposeront de manger de la viande, mais ça, c’est normal). Ils n’ont rien contre la viande, c’est juste qu’il faudrait mieux traiter les animaux, faire du bio…

    Les modérés sont mous. Ils devraient selon moi apprendre à s’affirmer dans un monde qui est impitoyable pour les plus faibles. On ne peut pas être modéré pour tout. Sommes-nous modéré quand nous affirmons qu’abuser sexuellement d’un enfant est une mauvaise chose? Alors pourquoi devrait-on être modéré pour condamner des actes comme égorger un veau? Pourquoi devrait-on être modéré quand il s’agit de la souffrance d’être faibles qui ne peuvent pas se défendre, qui ne peuvent que subir?

    Par contre, je veux bien qu’on dise que je suis extrémiste, mais je refuse que l’on m’accuse d’intolérance. Au contraire, je suis tout ce qu’il y a de plus tolérante. Je tolère que des gens que j’aiment donnent leur argent pour que l’on tue et torture les animaux que j’aime; et ce n’est pas facile tous les jours. Tolérer ne veut pas dire cautionner, ne veut pas dire être d’accord. Je tolère parce que c’est la norme et que c’est comme ça. Et surtout, je ne juge pas. Je condamne fermement les actes, mais je ne juge pas les gens qui les commettent. Juger les gens est stérile. Juger les actes est nécessaire, pour un monde un peu plus juste.

    Et être extrémiste, c’est simplement vouloir un monde un peu plus juste, même si pour cela il faudra que la société évolue, et avec elle, ses sacro-saintes normes, qui ne sont autres que des conventions auxquelles se plient les gens. Sans réfléchir.



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  • L’association Animavie, sous-marin de Jean-Marc Governatori

     

     

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    Récemment, Indymedia Paris a refusé un article de l’association animaliste Animavie, soulignant ses liens avec le mouvement de Jean-Marc Governatori, l’Alliance écologiste indépendante. La modération ne semble cependant pas avoir noté que ces liens vont beaucoup plus loin que de simples actions en commun : en réalité, Animavie est une création de Jean-Marc Governatori, dont il est le trésorier. C’est d’ailleurs lui qui possède le nom de domaine du site de cette fédération d’associations, comme un simple whois le révèle. Quant à la marque « Animavie », elle a été déposée à l’Inpi par une de ses lieutenantes, Sylvie Roy, qui est aussi secrétaire de l’association. On trouve aussi d’autres représentants de l’Alliance écologiste indépendante parmi les porte-paroles d’Animavie, comme Christophe Leprêtre (qui porte bien son nom, lui qui demande des messes pour la protection animale), qui serait réputé pour sa capacité à décrocher des subventions.

    Le whois du site animavie.org donne également une adresse niçoise pour contacter l’administrateur du site, le 19 rue Saint Jean d’Angely. Cette adresse, nous apprend le Journal officiel, est celle du siège social d’Animavie. C’est aussi un des deux bureaux de l’Alliance écologiste indépendante où on peut rencontrer Governatori, le deuxième étant situé dans le 12e arrondissement parisien. A noter que cette dernière adresse, le 6 rue Emile Gilbert, apparaît comme celle du domicile de Jean-Marc Governatori et Sylvie Roy dans un jugement de la cour d’appel de Paris concernant le dépôt frauduleux par Governatori de la marque « Europe Ecologie ».

    On comprend dès lors d’où vient l’argent qui permet à Animavie de se payer ses coûteuses campagnes publicitaires dans le métro contre l’usage de la fourrure, argent qui ne saurait provenir des quelques associations fantoches et individus isolés la composant. Governatori, ancien chef d’entreprises, ne manque en effet pas de pognon : il possédait dans les années 1980 trois chaînes de magasins vendant des meubles en kit qu’il a cédées au début des années 2000.

    Rappelons à cette occasion que Jean-Marc Governatori est loin d’être un progressiste : il s’est fait connaître à partir de 2004 en fondant « La France d’en bas », mouvement poujadiste de défense des intérêts des buralistes alsaciens. Cette thématique poujadiste d’attention aux petits patrons se retrouve dans les programmes de l’Alliance écologiste indépendante comme de la Fédération « Agissons » (une autre association fondée par le même). Cependant, en bon confusionniste, Governatori développe aussi certaines idées marquées par une certaines « tolérance » libérale et n’est par exemple pas opposé au vote des étrangers, même si a contrario de mouvements se revendiquant d’un libéralisme radical (c’est à dire à la fois économique, politique et philosophique) le combat contre les drogues constitue un de ses principaux chevaux de bataille et qu’il a également fondé une Ligue nationale contre la drogue (le tabac alsacien n’en faisant sans doute pas partie).

    En 2004 également, il fonde également « La France en action », mouvement prétendant se situer « au-delà du clivage gauche-droite » et se présente aux législatives dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, suite à quoi il est condamné à un an d’inéglibilité par le Conseil consitutionnel pour défaut de présentation et irrégularité de ses comptes de campagne. A noter que La France en Action a été accusée par le député Georges Fenech d’accointances sectaires, comptant notamment parmi ses membres Christian Cotten, membre éminent de l’Omnium des Libertés, le lobby des sectes en France (Cotten s’est par la suite présenté en 2009 sur la liste « antisioniste » de Dieudonné).

    Si aucun lien direct n’a pu être prouvé entre Governatori et ce lobby, force est de constater qu’aujourd’hui encore, une partie du programme de l’Alliance écologiste indépendante, notamment concernant la santé, va tout à fait dans le sens de ces mouvements et représenterait un grave danger pour la santé publique s’il était appliqué. Niant l’intérêt de la vaccination (soupçonnée d’être dangereuse dans son ensemble), ce programme prône la reconnaissance des médecines « alternatives » et va jusqu’à nier l’existence des virus et bactéries à l’origine des maladies, qui ne seraient que des « symptômes » d’un mauvais environnement de vie. La rhétorique employée est clairement pseudo-scientifique et à connotation new age et sectaire.

    Animavie, comme tous les autres mouvements fondés par Governatori, prétend défendre « le Vivant », et c’est au nom de ce principe que l’association lance des appels au clergé pour faire des messes en faveur des animaux et contre la chasse et la corrida. Connaissant les positions officielles de l’Eglise catholique sur « le respect du vivant », qui la conduit à refuser l’IVG ou l’usage du préservatif et plus globalement toute forme de contraception, ces appels sont très douteux. Or, cette ambiguïté n’est levée dans aucune des organisations de Governatori : ni Animavie, ni La France en action, ni l’Alliance écologiste indépendante ne disent quoi que ce soit sur ces questions, pas plus qu’elles ne se prononcent sur les droits des LGBTI.

    Pour conclure, notons que les liens de Governatori avec certaines franges de l’extrême droite sont réels. Outre des amitiés comme celle de Christian Cotten, il avait lancé en 2010 un appel à Brigitte Bardot pour qu’elle se présente en 2012 à la présidentielle au nom de l’Alliance écologiste indépendante. Pour se faire, il avait contrefait la signature de son comparse d’alors, Antoine Waechter. Dépositaire compulsif de marques à l’Inpi (une quarantaine), il possède notamment « La Droite républicaine » et « Union Droite Républicaine ». Etrange pour quelqu’un qui se dit « au-delà du clivage gauche-droite »...

    Indymedia Paris


    Sources (les liens vers les sites de Governatori et les sites soc’-dém’ ont été désactivés) :

    - Le site d’Animavie : animavie.org
    - La page Wikipedia de Jean-Marc Governatori : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-M...
    - Celle de Christian Cotten : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christ...
    - Le « Pacte pour la Santé » de l’Alliance écologiste indépendante : alliance-ecologiste-independante.com/alliance-ecologiste-independante/nos-propositions/pacte-pour-la-sante
    - La condamnation de la Cours d’appel de Paris concernant le dépôt frauduleux par Governatori de la marque « Europe Ecologie » : http://fr.calameo.com/read/00056872...
    - Le whois d’animavie.org : http://whois.net/whois/animavie.org
    - Le site de l’Inpi (taper « Jean-Marc Governatori » et « Sylvie Roy » dans le moteur de recherche avancée) : http://bases-marques.inpi.fr/Typo3_...
    - Le site du Journal officiel (taper « Animavie » et « Alliance écologiste indépendante ») : http://www.journal-officiel.gouv.fr...
    - Animavie sur France Bénévolat : francebenevolat.org/benevoles/association/52420
    - Le site de la Fédération « Agissons » (avec une liste désopilante de soi-disant « actions » réalisées pour lesquelles on n’a aucun détail) : federation.agissons.free.fr/
    - Les explications de Governatori concenant la contrefaçon de la signature de Waechter : geenariege.over-blog.com/article-apres-hulot-bardot-les-elucubration-de-j-m-govrnatori-59406619.html
    - Governatori est ses marques : blogdebix.net/index.php ?post/2010/01/29/Jean-Marc-Governatori-et-ses-marques-la-bonne-blague
    - Un article sur l’Alliance écologiste indépendante sur Mediapart : blogs.mediapart.fr/edition/pol-en-stock/article/160609/bonjour-elise-de-l-alliance-ecologiste-independante-c-est-p
    - Un autre article sur Rue89 : rue89.com/europeennes/2009/06/12/alliance-ecolo-independante-37-des-voix-sans-medias

  • Témoignage d'un animalier dans un laboratoire

    horreur.jpgVoici un témoignage de Samir Mejri qui a travaillé pendant deux ans comme animalier dans un grand laboratoire pharmaceutique. Par acquis de conscience, il a démissionné et porté à travers un livre, le témoignage de la vie au quotidien d'un laboratoire parmi tant d'autres laboratoires.

    En voici un extrait :

    On vous trompe

    "Non, l'expérimentation animale ne garantit pas votre sécurité, elle garantit seulement le profit des marchands d'animaux et des laboratoires cotés en bourse."

    J'ai devant moi la preuve flagrante que la tentative d'anesthésie selon les règles n'est pas possible. En pratique, on sautera cette étape...c'est du temps perdu pour rien...
    " Elle écarte avec une pince la chair déjà entaillée permettant à la lame de s'enfoncer plus profondément, jusqu'à la dénudation des artères carotides. L'animal (non anesthésié) souffre de plus en plus le martyr. Malgré l'expression de ses tout petits yeux larmoyants, des mouvements violents de ses petites pattes et des tentations de morsures désespérées sur la main de la technicienne, celle-ci continue... Une centaine d'autres subissent le même calvaire."

    En passant devant la porte ouverte, j'entends les gémissements d'un chien. Mais des gémissements faibles et très lents, une plainte langoureuse dont l'intensité sonore est basse, mais dont l'intensité émotionnelle est telle qu'elle s'infiltre en moi et me bouleverse. Il y a dans cette complainte ce quelque chose d'universel, qui, malgré la barrière de la langue ou de l'espèce, vous fait ressentir avec acuité la souffrance d'autrui...Le chien est là, sur une grosse table en aluminium, allongé sur le dos. Les pattes attachées en croix, essaient dans des mouvements de torsions, arrachant la peau et les chairs, de se libérer de ces lanières...Des tas de tuyaux sortent de son ventre ouvert, je vois les intestins à nu, monter et descendre au rythme des gémissements respiratoires, ...sa gueule est maintenue grande ouverte par un grossier appareillage en fer.

    Des images me martèlent le cerveau. Farid l'expérimenteur qui fracasse la tête des lapins contre le mur, les petits cris des rats à qui on enfonce la pipette de prélèvement dans l'oeil, les cris des gerbilles à qui on dégage les carotides, ces chiens qui refusent désespérément de rentrer dans la salle de cardio-vasculaire. Le scalpel doit faire son oeuvre car j'entends un gémissement en fermant la porte. Je me souviens d'une phrase qu'un directeur m'avait glissée, l'air important et grave: "Avant de faire ses preuves, un produit se doit d'être évalué seul, sans autre perturbation chimique, donc sans anesthésie". Mais il faudra peut-être dix, vingt, trente protocoles pour une seule substance, consommant chacun une dizaine voire une vintaine de chiens et des centaines de petits rongeurs avant d'obtenir un résultat satisfaisant. Il vous suffit d'imaginer le nombre de domaines dans lesquels on cherche pour vous rendre compte de la consommation d'animaux ? Cela coûte des fortunes pour chaque protocole mais...le jeu en vaut la chandelle - Combien croyez-vous que rapporte la vente d'un nouveau médicament?

    Puis il y a la livraison des lapins, des souris, des singes, des chiens, des chats, des cobayes, tous ces animaux étant la source d'un commerce lucratif avec démarches commerciales et luttes entre les élevages pour se maintenir sur le gourmand marché de la vivisection. D'ailleurs, il ne s'agit pas de la vente d'animaux, mais bien d'un commerce de matériel de laboratoire - selon les termes consacrés.

    L'argent des consommateurs

    "C'est l'argent des consommateurs, de vos impôts et très souvent vos dons à la recherche médicale qui permettent ces sévices qui, en dehors de ce contexte pseudo-scientifique, véritable état d'exception, condamneraient leurs auteurs à des peines relevant du Code Pénal.
    Des méthodes de remplacement n'utilisant pas les animaux (méthodes substitutives) existent pourtant, mais pour ne pas les rendre obligatoires, les Gouvernements refusent de les valider. Ces méthodes ont pourtant fait leurs preuves dans de nombreux secteurs de la recherche et des laboratoires de pointe dans le monde entier les reconnaissent comme plus fiables, plus pratiques et moins coûteuses. De plus, elles fournissent une sécurité dont on peut mesurer le degré sur les effets à long terme, ce que ne permet pas l'expérimentation sur l'animal, comme le prouvent les nombreux médicaments retirés discrètement du marché après avoir entraîné des accidents graves, voire mortels (Thalidomide, Distilbène, Rangasil, Dupéran, Diflurex, Tigason, Glifanan et bien d'autres...).

    De même les firmes multi-nationales chimico-pharmaceutiques, cotées en bourse, auxquelles chaque année sur le marché une multitude de produits, engrais, pesticides, produits d'entretien, testés eux aussi sur les animaux et responsables de pollutions dangereuses pour la Santé et l'Environnement et qui n'obtiendraient plus les autorisations de mises sur le marché s'ils étaient testés par des méthodes "in vitro" basées sur des paramètres humains.

    Aujourd'hui, ce que l'on appelle le "génie" génétique a aussi son effet pervers en permettant la création d'animaux transgéniques, porteurs de gènes modifiés, de gènes d'une autre espèce ou même de gènes humains. Ces animaux fabriqués en laboratoires ou chez des éleveurs sont destinés à l'élevage - poulets porteurs de gènes bovins, porcs avec des gènes humains, etc... ou à la recherche scientifique, souris cancéreuses déjà brevetées, un encouragement à la création de chats, de chiens, de singes cancéreux ou porteurs d'autres maladies.

    L'élevage des porcs porteurs de gênes humains en vue de transplantations d'organes est en plein essor ! On refuse de voir le danger que représente pour la santé humaine et l'environnement de telles pratiques et la création de nouveaux virus issus de ces mélanges de gènes d'espèces différentes qui peuvent se révéler aussi dangereux que celui du Sida.

    Mais ce n'est pas la sécurité que l'expérimentation animale garantit mais la facilité et l'argent..., car la souffrance animale crée aussi des emplois : pseudo-chercheurs, techniciens de laboratoires, animaliers, fabricants de cages, d'appareils de contention, d'aliments, trafiquants, éleveurs, importateurs, voleurs de chiens, etc... Pourtant, les méthodes "in vitro" créent aussi des emplois, mais pas les mêmes!"

    L'un de ces tortionnaires ou de ces mercenaires qui vit grassement de l'argent sale du sang des bêtes est peut-être votre voisin. Il mérite votre plus profond mépris car il est l'un des maillons d'un système, qui sans sa participation serait condamné à mourir.

    Evidemment, on peut exprimer son désarroi de manière toute simple, comme ce jeune garçon anglais qui écrivit aux scientifiques qui voulaient construire le "Centre de Défense Chimique et Biologique de Porton Down : " Bonjour. Bien qu'ayant 14 ans, je ne comprends pas pourquoi vous êtes si cruels envers ces sympathiques animaux que sont les singes. Ils étaient bien dans leur forêt, ils ne vous ont rien fait ! Laissez-les donc tranquilles, je vous en prie ! Si au moins, c'était pour les étudier et les relâcher après... mais là, c'est pour les faire souffrir sur des tables d'opération. Loin de leur famille, loin de leur maison... Vous aimeriez qu'on vous fasse ça à vous ? Ne construisez pas ce centre qui ne sera qu'un abattoir ! ". C'est si simple et plein de bon sens! Pourtant, cela ne les a pas empêchés de créer leur centre et de faire leur sale boulot sur des marmousets (sorte de ouistitis) pour tester des gaz de combat neuro-toxiques. Face aux attaques des Défenseurs britaniques des Animaux, les labos répondent que leurs travaux sont vitaux, pour fournir la meilleure protection aux forces armées, contre la guerre chimique et biologique.

    Il est clair qu'on pourrait écrire des pages entières pour dénoncer le scandale de la vivisection, mais il est surtout difficile de comprendre l'acharnement des vivisecteurs à persister dans ce type de recherches qui, de toute façon, n'apportent pas de solutions. De plus en plus, des sommités scientifiques mondiales, d'associations antivivisectionnistes et même d'industriels réclament la généralisation des méthodes in vitro, en espérant que l'opinion et les usagers de la santé et de l'environnement évolueront dans ce sens.

    A chaque instant...un cri hallucinant
    La lecture de ce document vous a demandé 3 minutes, Pendant cette période, 3 600 animaux sont morts torturés dans des laboratoires du Monde ( 20 à 30 par seconde, de nuit comme de jour ).

    on signe et on partage, www.stopvivisection.eu


    source Jacquou alf

  • Sylvie et le CLAMA parle des animaux aux enfants...

     

    Compte-rendu de l’intervention à l’école de Chaillac ( 36 )

    Des élèves de BTS au lycée agricole de Magnac-Laval ( 87 ) ont mis en place un projet de sensibilisation à la protection animale dans une classe de CE1/CE2 à l’école de Chaillac. sylvie2.jpg

    Ce projet leur a permis, au cours de diverses rencontres, d’éveiller la conscience des enfants qui ont ensuite été invités à réaliser des dessins sur le thème de la bientraitance envers les animaux. Les dessins ont été très riches et variés, prenant en compte des espèces sauvages ou domestiques, des mammifères, oiseaux, et poissons, et mettant en scène des situations comparées de maltraitance et de bientraitance.

    Grâce à ces dessins, les porteurs du projet ont fait imprimer des cartes postales et ont souhaité les vendre au profit d’une association locale : c’est ainsi que le CLAMA a été contacté et a, bien sûr, répondu favorablement.

    sylvie4.jpg

     

    Le vendredi 24 mai, Sylvie, militante du CLAMA, s’est donc rendue à Chaillac pour rencontrer les enfants en compagnie des élèves de BTS qui avaient mené ce projet.

    Après avoir félicité les enfants pour leurs dessins, Sylvie leur a présenté l’association. Puis elle a questionné les enfants sur leur attitude envers les animaux, et les réponses ont été nombreuses, spontanées, et parfois amusantes…Il est apparu que la grande majorité d’entre eux ont des animaux de compagnie et disent « aimer les animaux », même si, parfois, il a fallu recadrer un peu les enfants sur certains témoignages : ils n’ont que 7 ou 8 ans !

    Les cartes postales imprimées grâce à leurs dessins ont circulé et ont donné lieu à des réactions très positives, les enfants étant fiers d’avoir ainsi réalisé quelque chose d’utile. Les jeunes de Magna-Laval ont alors remis solennellement devant les enfants un chèque de 100 euros au CLAMA, produit des premières ventes effectuées : cet argent servira à mener des actions pour défendre la cause animale, nous les en remercions encore bien sincèrement.

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    Au nom du CLAMA, Sylvie a remercié les enfants, et également leur enseignante, très intéressée par l’action menée.

    L’intervention s’est terminée par un moment convivial avec gâteaux, bonbons, et boissons.

    Les élèves de BTS ont également souhaité venir participer au happening du 25 mai à Limoges contre la vivisection, et ont aussi vendu des cartes sur le stand du CLAMA.

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