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collectif limousin d'action militante pour les animaux - Page 13

  • A chaque instant, un cri hallucinant... Victimes Silencieuses

    Témoignage d'un animalier dans un grand laboratoire

    Voici un témoignage de Samir Mejri qui a travaillé pendant deux ans comme animalier dans un grand laboratoire pharmaceutique. Par acquis de conscience, il a démissionné et porté à travers un livre, le témoignage de la vie au quotidien d'un laboratoire parmi tant d'autres laboratoires.

    En voici un extrait :

    On vous trompe

    "Non, l'expérimentation animale ne garantit pas votre sécurité, elle garantit seulement le profit des marchands d'animaux et des laboratoires cotés en bourse."

    J'ai devant moi la preuve flagrante que la tentative d'anesthésie selon les règles n'est pas possible. En pratique, on sautera cette étape...c'est du temps perdu pour rien...
    " Elle écarte avec une pince la chair déjà entaillée permettant à la lame de s'enfoncer plus profondément, jusqu'à la dénudation des artères carotides. L'animal (non anesthésié) souffre de plus en plus le martyr. Malgré l'expression de ses tout petits yeux larmoyants, des mouvements violents de ses petites pattes et des tentations de morsures désespérées sur la main de la technicienne, celle-ci continue... Une centaine d'autres subissent le même calvaire."

    En passant devant la porte ouverte, j'entends les gémissements d'un chien. Mais des gémissements faibles et très lents, une plainte langoureuse dont l'intensité sonore est basse, mais dont l'intensité émotionnelle est telle qu'elle s'infiltre en moi et me bouleverse. Il y a dans cette complainte ce quelque chose d'universel, qui, malgré la barrière de la langue ou de l'espèce, vous fait ressentir avec acuité la souffrance d'autrui...Le chien est là, sur une grosse table en aluminium, allongé sur le dos. Les pattes attachées en croix, essaient dans des mouvements de torsions, arrachant la peau et les chairs, de se libérer de ces lanières...Des tas de tuyaux sortent de son ventre ouvert, je vois les intestins à nu, monter et descendre au rythme des gémissements respiratoires, ...sa gueule est maintenue grande ouverte par un grossier appareillage en fer.

    Des images me martèlent le cerveau. Farid l'expérimenteur qui fracasse la tête des lapins contre le mur, les petits cris des rats à qui on enfonce la pipette de prélèvement dans l'oeil, les cris des gerbilles à qui on dégage les carotides, ces chiens qui refusent désespérément de rentrer dans la salle de cardio-vasculaire. Le scalpel doit faire son oeuvre car j'entends un gémissement en fermant la porte. Je me souviens d'une phrase qu'un directeur m'avait glissée, l'air important et grave: "Avant de faire ses preuves, un produit se doit d'être évalué seul, sans autre perturbation chimique, donc sans anesthésie". Mais il faudra peut-être dix, vingt, trente protocoles pour une seule substance, consommant chacun une dizaine voire une vintaine de chiens et des centaines de petits rongeurs avant d'obtenir un résultat satisfaisant. Il vous suffit d'imaginer le nombre de domaines dans lesquels on cherche pour vous rendre compte de la consommation d'animaux ? Cela coûte des fortunes pour chaque protocole mais...le jeu en vaut la chandelle - Combien croyez-vous que rapporte la vente d'un nouveau médicament?

    Puis il y a la livraison des lapins, des souris, des singes, des chiens, des chats, des cobayes, tous ces animaux étant la source d'un commerce lucratif avec démarches commerciales et luttes entre les élevages pour se maintenir sur le gourmand marché de la vivisection. D'ailleurs, il ne s'agit pas de la vente d'animaux, mais bien d'un commerce de matériel de laboratoire - selon les termes consacrés.


    L'argent des consommateurs

    "C'est l'argent des consommateurs, de vos impôts et très souvent vos dons à la recherche médicale qui permettent ces sévices qui, en dehors de ce contexte pseudo-scientifique, véritable état d'exception, condamneraient leurs auteurs à des peines relevant du Code Pénal.
    Des méthodes de remplacement n'utilisant pas les animaux (méthodes substitutives) existent pourtant, mais pour ne pas les rendre obligatoires, les Gouvernements refusent de les valider. Ces méthodes ont pourtant fait leurs preuves dans de nombreux secteurs de la recherche et des laboratoires de pointe dans le monde entier les reconnaissent comme plus fiables, plus pratiques et moins coûteuses. De plus, elles fournissent une sécurité dont on peut mesurer le degré sur les effets à long terme, ce que ne permet pas l'expérimentation sur l'animal, comme le prouvent les nombreux médicaments retirés discrètement du marché après avoir entraîné des accidents graves, voire mortels (Thalidomide, Distilbène, Rangasil, Dupéran, Diflurex, Tigason, Glifanan et bien d'autres...).

    De même les firmes multi-nationales chimico-pharmaceutiques, cotées en bourse, auxquelles chaque année sur le marché une multitude de produits, engrais, pesticides, produits d'entretien, testés eux aussi sur les animaux et responsables de pollutions dangereuses pour la Santé et l'Environnement et qui n'obtiendraient plus les autorisations de mises sur le marché s'ils étaient testés par des méthodes "in vitro" basées sur des paramètres humains.

    Aujourd'hui, ce que l'on appelle le "génie" génétique a aussi son effet pervers en permettant la création d'animaux transgéniques, porteurs de gènes modifiés, de gènes d'une autre espèce ou même de gènes humains. Ces animaux fabriqués en laboratoires ou chez des éleveurs sont destinés à l'élevage - poulets porteurs de gènes bovins, porcs avec des gènes humains, etc... ou à la recherche scientifique, souris cancéreuses déjà brevetées, un encouragement à la création de chats, de chiens, de singes cancéreux ou porteurs d'autres maladies.

    L'élevage des porcs porteurs de gênes humains en vue de transplantations d'organes est en plein essor ! On refuse de voir le danger que représente pour la santé humaine et l'environnement de telles pratiques et la création de nouveaux virus issus de ces mélanges de gènes d'espèces différentes qui peuvent se révéler aussi dangereux que celui du Sida.


    Mais ce n'est pas la sécurité que l'expérimentation animale garantit mais la facilité et l'argent..., car la souffrance animale crée aussi des emplois : pseudo-chercheurs, techniciens de laboratoires, animaliers, fabricants de cages, d'appareils de contention, d'aliments, trafiquants, éleveurs, importateurs, voleurs de chiens, etc... Pourtant, les méthodes "in vitro" créent aussi des emplois, mais pas les mêmes!"

    L'un de ces tortionnaires ou de ces mercenaires qui vit grassement de l'argent sale du sang des bêtes est peut-être votre voisin. Il mérite votre plus profond mépris car il est l'un des maillons d'un système, qui sans sa participation serait condamné à mourir.

    Evidemment, on peut exprimer son désarroi de manière toute simple, comme ce jeune garçon anglais qui écrivit aux scientifiques qui voulaient construire le "Centre de Défense Chimique et Biologique de Porton Down : " Bonjour. Bien qu'ayant 14 ans, je ne comprends pas pourquoi vous êtes si cruels envers ces sympathiques animaux que sont les singes. Ils étaient bien dans leur forêt, ils ne vous ont rien fait ! Laissez-les donc tranquilles, je vous en prie ! Si au moins, c'était pour les étudier et les relâcher après... mais là, c'est pour les faire souffrir sur des tables d'opération. Loin de leur famille, loin de leur maison... Vous aimeriez qu'on vous fasse ça à vous ? Ne construisez pas ce centre qui ne sera qu'un abattoir ! ". C'est si simple et plein de bon sens! Pourtant, cela ne les a pas empêchés de créer leur centre et de faire leur sale boulot sur des marmousets (sorte de ouistitis) pour tester des gaz de combat neuro-toxiques. Face aux attaques des Défenseurs britaniques des Animaux, les labos répondent que leurs travaux sont vitaux, pour fournir la meilleure protection aux forces armées, contre la guerre chimique et biologique.

    Il est clair qu'on pourrait écrire des pages entières pour dénoncer le scandale de la vivisection, mais il est surtout difficile de comprendre l'acharnement des vivisecteurs à persister dans ce type de recherches qui, de toute façon, n'apportent pas de solutions. De plus en plus, des sommités scientifiques mondiales, d'associations antivivisectionnistes et même d'industriels réclament la généralisation des méthodes in vitro, en espérant que l'opinion et les usagers de la santé et de l'environnement évolueront dans ce sens.


    A chaque instant...un cri hallucinant

    La lecture de ce document vous a demandé 3 minutes, Pendant cette période, 3 600 animaux sont morts torturés dans des laboratoires du Monde ( 20 à 30 par seconde, de nuit comme de jour ).

    Ou acheter son livre : Victimes Silencieuses 2 années dans un laboratoire


    http://www.priceminister.com/offer/buy/49668097/Mejri-Samir-Victimes-Silencieuses-2-Annees-Dans-Unlaboratoire-D-experimentation-Animale-Livre.html

  • Accident de chasse à Oradour-sur-Glane : faut pas les prendre que pour des cons...

    28 novembre 2012

     

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    Mais ce sont de sacrés coquins, ces viandards ! Ils enchaînent bavures sur bavures tout en faisant le maximum pour que ça ne fuite pas. Genre "Merde, j'ai déconné grave là, j'aurai pas dû tirer à l'aveugle, qu'est-ce qu'on fait du corps les copains ? "

    Mais tout finit par    se savoir.
    Exemple, du côté d'Oradour-sur-Glane, au lieu-dit Montgénie, dimanche 18 novembre.
    La battue au sanglier s'est barrée en couille. Un chasseur a mangé une bastos dans la cuisse  alors que le tireur était 200 mètres plus loin. Le souci, c'est qu'il y avait une route entre les deux...Tu suis ?  Le tir en direction d'une voie de circulation, ce n'est pas spécialement recommandé, c'est même interdit. Le pompon, c'est que derrière le flingué, il y avait des habitations. Tu suis toujours ? Tir en direction d'une habitation...Etc.

    Là où ça devient énorme, c'est que les types de la battue n'ont pas voulu prévenir les secours et ont conduit eux-mêmes la victime à l'hosto de Saint-Junien. Quelque chose à cacher les gars ?

    C'est pas terminé ! Le perforé de la guibole n'a pas souhaité porter plainte. Tu ne trouves pas ça louche, toi ? Il a failli crever  (la balle est passé à un cheveu de son artère fémorale) et monsieur se la joue grand seigneur, même pas mal, z'inquiétez pas je dirai rien...
    Et enfin,  cet asquident n'a pas été déclaré à l'ONCFS.

    Que du bonheur. La racaille des talus nous étonnera toujours, ça c'est du gestionnaire avisé...


    Par l'auteur de l'excellent blog "ça branle dans le manche"..

  • NON A LA VENTE DE CHIOTS ET D'ANIMAUX

     

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    Acheter un animal, pratiquer la reproduction personnelle d'animaux ou l'elevage est aussi débile et cruel que de rajouter de l'eau à une piece inondée afin que les gens réfugiés en haut se noient.

    Aussi, aller dans des expositions, afin de faire marcher un odieux commerce est répréhensible et si la loi etait bien faite, c'est à dire de manière conforme à la morale, ça n'existerait pas...

    Mais on sait que la loi protège les cruels, chasseurs, dompteurs, pêcheurs, éleveurs, chercheurs etc...et que les animaux de partout sont des objets complétude et en aucun cas considérés comme sujets de droit.
    Donc, dans ce monde irrespectueux qu'il faut bien qualifier d'arriéré mental, nous ne nous étonnons pas des élevages d'animaux de compagnie et des acheteurs ridicules qui se font croire "qu'ils aiment les bêtes" alors qu'ils leur sont les plus  nuisibles. L'acheteur est un être aussi vile que l'abandonneur, qu'il veuille ou pas le savoir. Ils créent du mal en payant de surcroît des sommes qu'ils ne  sont pas toujours  prêts ensuite à doubler pour les soins de leur "toy" et vont les tuer ou abandonner ce qui revient au même: 500.000 chiens et chats assassinés par an faute de maitres..
    Sale engeance. regardez plus bas un exemple. c chiens sur laliste des euthanasiés mardi. Sauvez les au lieu d'en vouloir un tout neuf. Avec vos goûts de chiottes, vous ne voulez que des chiots à jeter dès que grandis.Shame on you.*

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    SUIVONS L'EXEMPLE DE NICE INFORMONS LES GENS DEVANT LES SALONS DU CHIOT

    SUR TOUTE LA FRANCE

    NON A LA VENTE OUI A L'ADOPTION

     

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  • Le label Ecocert trahit la confiance des consommateurs.

     

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    Le règlement européen n° 834/2007 encadrant la production biologique précise que « toute souffrance est réduite au minimum pendant toute la durée de vie de l’animal, y compris lors de l’abattage ». Pour autant, aucune exigence spécifique sur la fin de vie de l’animal n’est mentionnée dans le texte communautaire, contrairement aux viandes « Label Rouge » où les notices techniques nationales précisent les grands principes de l’opération d’abattage à respecter pour obtenir l’obtention d’un tel label (notamment l’amenée des animaux au poste d’étourdissement).

    Invoquant l’imprécision du texte européen, l’organisme français de certification « Ecocert » vient donc de délivrer le label « Agriculture Biologique » à des steaks hachés « halal », provenant de bovins égorgés et non insensibilisés avant la saignée.

    Ces steaks hachés seront commercialisés dans quelques jours sous la marque « Tendre France© » (http://www.tendrefrance.fr/ ).

    En 2010 et 2011, l’OABA avait interpellé la FNAB (Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique), l’Agence Bio et le ministère de l’Agriculture (DGPAAT) sur ce sujet. Nous estimions en effet, comme beaucoup d’éleveurs, que l’abattage sans étourdissement préalable n’était pas compatible avec les principes de l’agriculture biologique qui prônent un plus grand respect des animaux.

    Ni le ministère, ni la FNAB et l’Agence Bio n’avaient daigné répondre à nos courriers. Un silence qui trouve aujourd’hui son explication : la certification Bio admet désormais les méthodes d’abattage particulièrement douloureuses pour les animaux.

    Le label Ecocert label n’est plus synonyme de respect du bien être animal.

  • qui sont les chasseurs???

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    Avec environ 1 200 000 chasseurs, la France demeure en tête de l’Europe. Le nombre réel de chasseurs est un peu inférieur (certains prenant plusieurs licences à la fois, dans différents départements). Le nombre de chasseurs diminue chaque année.

    Ces chasseurs sont regroupés au sein de 80 000 sociétés de chasse, soit une moyenne ahurissante de 840 par département ou plus de 2 par commune !

    L'image traditionnelle du chasseur type, c'est-à-dire l'agriculteur qui va tirer un lapin le dimanche, est désormais dépassée : le chasseur est de plus en plus un citadin qui a environ 55/60 ans, les agriculteurs ne représentant plus que 10% des chasseurs. La chasse n'attirant plus ou très peu les jeunes, cette moyenne d'âge augmente régulièrement.

    Leurs motivations officielles sont le contact avec la nature (99% !), la convivialité (93% - les promeneurs apprécieront) et l'entretien des territoires (89%). On peut donc se demander pourquoi ont-ils besoin de fusils...

    ...ou d'un arc, car légalisée en France depuis 1995, la chasse à l'arc compte environ 5.000 pratiquants. Espérons qu'ils en resteront là, car si on peut entendre la détonation d'une arme à feu, l'arc est en revanche silencieux et très difficile à détecter lors d'une balade. De plus, une flèche ne fait souvent que blesser l'animal, qui va agoniser dans un coin de la forêt.

    Selon le président de la Fédération française des chasseurs à l'arc, l'archer est très souvent bredouille et "trouve son plaisir dans l'observation de la nature sauvage et le repérage des animaux" (donc il sert à quoi, l'arc ?). Et il ajoute: "Quand vous êtes dans une forêt avec un arc, vous prenez conscience de votre petitesse dans la nature". Il ne croit pas si bien dire...

     

    Courbe du pourcentage de chasseurs en France. Nombre de chasseurs

     

    Que chassent-ils ?

    Selon les chiffres officiels, 32 millions d'animaux sont tués chaque année : oiseaux, lièvres, chevreuils, sangliers, renards, etc. En 2004, ont été abattus (hors enclos de chasse) : 2300 mouflons, 11000 chamois, 2500 isards.

    86% des chasseurs chassent le petit gibier sédentaire, 76% les migrateurs terrestres, 64% le grand gibier et 44% le gibier d'eau. Bien sûr la plupart chassent plusieurs types d'animaux. 

    Les fédérations des chasseurs tentent d'enrayer la chute de leurs effectifs

    Depuis plusieurs dizaines d'années, le nombre de chasseurs en France est en nette diminution.

    Voyant leur force électorale - la seule force dont ils disposent - se réduire, les chasseurs s'inquiètent de cette perte d'effectifs et tentent d'y remédier.

    Nous avons constaté qu’ils utilisent deux principaux moyens.

    -Les interventions dans les écoles pour recruter la jeunesse :

     

    Il est de plus en plus fréquent que les chasseurs se déplacent dans des écoles primaires. Cela concerne particulièrement les enfants de 8 à 10 ans, étant sans doute ceux dont l'esprit critique n'est pas encore bien développé, donc les plus intéressants...

    Il y a d'ailleurs eu, début 2009, un accord entre le président de la Fédération nationale des chasseurs et le Ministre de l'Education nationale pour que les chasseurs puissent bénéficier d'une "labellisation" afin de pouvoir intervenir encore plus facilement dans les classes.

    Ils essayent également d’encourager les enseignants à emmener leurs élèves visiter des "maisons de la chasse et de la nature".

    Le Rassemblement Anti Chasse s'oppose vivement à ce procédé honteux. Comment le principe de neutralité peut-il être respecté lorsque les chasseurs viennent redorer leur blason dans les écoles ? Le rôle de l’Education nationale est-il d’apprendre à tuer, d’inciter à la violence et au mépris de la vie ? Protégeons nos enfants de ce prosélytisme insalubre ! Interdisons à ce groupe de pression d'intervenir dans les écoles.

    -Le remboursement, total ou partiel, des frais liés au permis de chasse :

    D'une « réduction de 50 % sur le prix de la carte » à un « régime de gratuité totale » en passant par la possibilité de chasser pour « la somme symbolique d'un euro », chacun choisit son offre pour attirer de nouveaux chasseurs, en particulier les jeunes dont les remises sont généralement plus importantes.

    Aussi, chaque année de nombreux chasseurs ne renouvellent plus le permis de chasse. Encore en fois, l’incitation financière est à la clef : « Le but est de conduire ces chasseurs à re-valider leur permis, grâce à un système de parrainages ».

    Le Rassemblement Anti Chasse trouve ce procédé fort malsain. N'ont-ils pas encore compris que le manque de nouveaux chasseurs n'est pas lié à un problème financier, mais à un désintérêt de la chasse. La notion du respect de l'animal se développe, en particulier chez les jeunes. Que faire si tuer des animaux pour se distraire ne leur plait plus ?

    Avec la prise de conscience des impératifs écologiques et de la notion du respect de la vie, la chasse se rapproche de plus en plus de l’anachronisme. Il est donc normal que le nombre de chasseurs soit en diminution chaque année, malgré tous les efforts qu’ils effectuent pour y remédier dont les résultats ont une portée aussi limitée qu’éphémère.

    Cependant n’attendons pas la disparition naturelle des chasseurs, celle-ci serait bien trop longue et néfaste pour la faune. Luttons ensemble contre ce loisir pervers et destructeur pour en finir au plus vite.

     

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  • Braconnage du le bruant ortolan

     

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    Espèce très menacée au plan européen, comme le montrent toutes les études à son sujet (1), le bruant ortolan a le triste privilège de figurer sur la liste rouge des espèces menacées en France éditée par l'UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature). Un statut qui devrait justifier une protection sans faille contre tout acte de destruction délibérée de ce petit passereau migrateur. Or, le braconnage de l'ortolan se poursuit pourtant plus que jamais dans les Landes, en fin d'été, avec la complicité des autorités qui ferment les yeux. Ainsi, alors que sa chasse est interdite depuis 1999, chaque saison entre mi-aout et mi-septembre, la LPO estime à 30 000 bruants ortolan sont capturés et souvent vendus (jusqu’à 100 € après engraissement) pour être consommés dans le Sud-Ouest.

    C'est dans ce contexte que la semaine dernière, des bénévoles du CABS (Committee Against Bird Slaughter - Comité Contre le Massacre des Oiseaux, basé en Allemagne) ont accusé les autorités françaises responsables de la prévention du piégeage illégal, par leur inaction, de s'être rendues elles-mêmes otages des braconniers. Au cours de cette opération, 27 sites de piégeage comprenant 679 pièges ont été découverts pour 80 ortolans relâchés. Pour le responsable de l'opération, Andrea Rutigliano, 'les pertes massives causées par le braconnage mettent en danger la survie de cette espèce en Europe. Les importantes mesures prises par d'autres états membres de l'UE se trouvent ainsi anéanties'.
    Le CABS regrette que malgré de nombreux appels à la Gendarmerie, aucun constat et confiscation de pièges n'a été réalisé. 'Il y a une absence totale de volonté politique de poursuivre les piégeurs hors-la-loi dans la région', résume Rutigliano.

    Une attitude des autorités qui laissent libre cours à des réactions violentes des piégeurs illégaux. Un piégeur a ainsi tiré des coups de fusil en direction de trois bénévoles italiens, sur le point de relâcher des oiseaux fraîchement capturés. A Tartas, un groupe de bénévoles revenant d'une opération a été suivi jusqu'à la gendarmerie par plus de dix véhicules, pris à partie par divers individus et aspergée d'urine, etc.
    Ce matin, après avoir détruit plusieurs installations destinées à capturer des ortolans, c'était au tour d'une équipe de la LPO d'être prise en otage par des chasseurs-piégeurs illégaux, avant d'être libérée par la Gendarmerie sous les insultes et menaces de mort. Sollicité par la LPO, le Préfet a refusé de s’exprimer sur le sujet, quand, le 2 septembre, à cause des nombreuses plaintes des braconniers et de la violence croissante contre les bénévoles du CABS, ce même Préfet des Landes, Claude Morel, mettait en demeure les volontaires de l'association de quitter le département ...

    Malgré la promesse faîte aux associations par le candidat-Président, François Hollande : 'Je soutiens bien évidemment l’interdiction de chasser des espèces protégées et m’inscris en opposition aux pratiques illégales telles que la pose de pièges aux passereaux protégés', le braconnage se poursuit plus que jamais sur le terrain. De leur côté, les chasseurs et les élus locaux déclarent qu’ils détiennent une tolérance validée par le Préfet des Landes.
    Face à cette situation et à l’heure où se dessine la conférence environnementale de la mi-septembre, la LPO s'interroge : 'Est-il nécessaire de refaire le monde lorsque les réglementations élémentaires ne sont pas appliquées ?'
    Rémy Olivier
    1- Notamment l'étude réalisée par la fédération des chasseurs des Landes en 2004.