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collectif limousin d'action militante pour les animaux - Page 6

  • NON A L'USINE DES 1000 VEAUX A ST MARTIAL LE VIEUX 23

    Après la ferme-usine des 1000 vaches, située dans la Somme, c’est au tour d’un centre d’engraissement de plus de 1.000 veaux (1400 veaux à l’année) qui est sur le point de se concrétiser sur la commune de Saint-Martial-Le Vieux, dans La Creuse.

    Cette usine, nouvel exemple d’industrialisation de l’élevage, est présentée par ses promoteurs comme locale. Au lieu d’exporter les veaux en Italie pour les engraisser, ils le seraient au sein du Parc Naturel Régional de Millevaches…

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  • LE CLAMA

    Bonjour à toutes et tous,

    Le CLAMA à maintenant une page publique sur facebook à l'adresse suivante : https://www.facebook.com/clamalimoges/

    Nous avons aussi un facebook plus privé où il faut demander l'autorisation pour entrer : https://www.facebook.com/groups/clama87/

    Nous reprenons à partir de maintenant l'activité de ce blog un peu délaissé depuis l'an dernier faute de temps.

     

  • LA QUESTION DES SANGLIERS ...

     

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    Question posée par courrier : « Vous condamnez la chasse et avez organisé récemment une manifestation contre ce loisir, selon la presse locale. Mais les agriculteurs se plaignent des dégâts provoqués par les sangliers. Comment prévenir ces dégâts, sans la chasse ? »

     

    Réponse :

     

             Cher Monsieur,

     

                 Je vous remercie pour la question que vous avez bien voulu me poser, relative à la présence des sangliers, dans nos campagnes, sur leur incidence sur l’agriculture et sur le  rôle de la chasse sur cette espèce.

     

             Par-delà tout présupposé éthique, partons d’un pur fait objectif.

    Durant la première moitié du 20ème siècle, les chasseurs tuaient essentiellement, dans nos régions, des petits animaux : lapins, lièvres, perdrix, faisans, pigeons ramiers.

    Bien peu de chasseurs se spécialisaient dans les grands animaux : sangliers, chevreuils, cerfs.

    Il faut dire que dans les campagnes, le lapin, la perdrix, le lièvre étaient abondants, surtout à la sortie de la guerre et ses cinq années d’interdiction de la chasse, alors queles grands animaux étaient relativement rares.

     

    Puis, suite à la myxomatose, aux transformations de l’agriculture, à la pression de chasse, les petits animaux disparurent.

    Les associations locales de chasse sont contraintes de relâcher massivement des faisans et perdrix d’élevages et des lièvres pour alimenter la chasse de ces espèces, chasse que nombre de chasseurs délaissent désormais au profit de la chasse en battues, aux chiens courant, des  sangliers et  chevreuils.

     

    Depuis les années 1980, le sanglier est devenu l’animal le plus chassé.

    Ce que je décris ici est incontestable et nul n’en disconvient.

    La chasse a évolué durant les cinquantedernières années.

     Les petits animaux ont été remplacés par les grands mammifères et la chasse individuelle a cédé le pas à la chasse en battues.

     

    Or, naguère, il n’y avait pas de dégâts majeurs liés à la présence des sangliers.

     

    Ainsi, très objectivement, on constate que le fait que le sanglier devienne la proie préférée des chasseurs va de pair avec l’augmentation des effectifs de l’espèce.

    Plus le sanglier est chassé et plus il y a de dégâts imputés à l’espèce.

    Pourquoi ?

    Il faut savoir que nos sangliers actuels sont en fait des hybrides qui ont été croisés avec des porcs domestiques pour en accroître la prolificité.

    Il faut savoir qu’il y eut longtemps et, peut-être parfois encore, des lâchers clandestins de sangliers par certains groupes de chasseurs.

    Il faut savoir que les sangliers sont souvent nourris artificiellement par les chasseurs, ne serait-ce que pour les « fixer » en forêt sur un territoire de chasse, en évitant qu’ils envahissent les champs de maïs et surtout qu’ils désertent pour une chasse voisine et concurrente.

    Enfin, il faut savoir que la chasse a éliminé tous les prédateurs naturels et, entre autres, le lynx qui pourrait préempter de jeunes marcassins et donc réguler la population.

    Ainsi, loin d’être la solution aux dégâts de sangliers dans les cultures, la chasse se révèle être le problème.

    La simple constatation des faits le prouve.

    Je dois également déplorer que trop d’humains, agriculteurs, éleveurs ou autres, n’acceptent plus la présence de la nature.

    Nous partageons la terre avec d’autres espèces animales et végétales.

    Veut-on, au nom du profit maximum, aseptiser l’espace naturel ?

    L’homme peut trouver, pour toute espèce, en toute circonstance, de mauvaises raisons pour détruire, éliminer.

    Il vous suffit d’observer, autour de vous, ce comportement inquiétant dont trop de nos contemporains n’ont pas même conscience.

     

    Je prône une autre approche du vivant, approche fondée sur le respect, la bienveillance, le souci de sauver la biodiversité.

    Vaste défi, car, pour l’heure, un processus d’anéantissement est à l’œuvre.

    Recevez, Cher Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées.

             Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

  • Colére des éleveurs!

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    Entre la naissance d'un porcelet et votre tranche de jambon, il y a tout l'amour des éleveurs ....
    (je vais vomir et je reviens)

  • crise de l’élevage : une détresse sociale prévisible.

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    Tout individu, tout groupe social en détresse mérite une bienveillante attention.

    Les éleveurs manifestent avec une virulence et des modes d’actions que l’Etat ne tolérerait d’aucun autre groupe socio-professionnel.

    Nous entendons leurs problèmes qui valent ceux des salariés du secteur public dont le point d’indice est gelé depuis six ans, celui des personnels hospitaliers soumis à une pression éprouvante, celui des étudiants dont les diplômes n’ouvrent aucuneporte, celui des gens sans emplois, sans perspective, celui des personnes âgées au montant de retraite dérisoire.

    Les militants qui protestent pacifiquement contre les corridas ou pour la défense des sites sans entraver la circulation, sans souiller les rues, sans intercepter des marchandises ne bénéficient pas de la même tolérance.

    Or, l’article premier de la déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789, intégré en préambule de la constitution proclame : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ».

    Néanmoins, abstraction faite de la pusillanimité des pouvoirs publics et des différences d’application des lois pénales selon que vous serez agriculteurs ou simples citoyens, salariés, étudiants, demandeurs d’emplois, il convient d’entendre la détresse de ceux qui affirment ne plus avoir les moyens de vivre de leur travail.

    La cause de leur difficultés ne tient qu’au mode de production mis en place par le principal syndicat agricole et par les partis politiques conservateurs et libéraux, à savoir, la loi du marché, la libre concurrence. Le libéralisme économique implique, ici comme en tout autre secteur, une course à  la diminution des coûts de production, à la rentabilité, donc au gigantisme

    Au terme de cette politique, les viandes et le lait seront fournis par d’immenses usines concentrationnaires.

    L’agriculture de demain, dans un régime d’adoration du Marché, se fera sans paysans mais avec quelques unités gérées par des groupements financiers, avec des fermes de mille vaches, mille veaux, des milliers de porcs et  toujours davantage.

    En CREUSE, le syndicat agricole a récemment mobilisé ses adhérents en faveur d’une telle « ferme », dite des mille veaux, sans expliquer que ce mode d’élevage exclura très rapidement l’élevage à l’ancienne.

    La France comptait, il y a une vingtaine d’années, quatre cent mille producteurs de lait. Aujourd’hui, ils sont quatre vingt mille.

    La politique agricole prônée par les productivistes et les partis politiques conservateurs et libéraux tue le paysan et nie les exigences biologiques et éthologiques des animaux, transformés en pures marchandises.

    Car, nos gouvernants, terrorisés par les colères agricoles, nos médias, soucieux de suivre sans trop d’analyse le mouvement, se gardent bien d’évoquer le sort des animaux.

    On nous parle d’abattoirs, de cours des viandes, en oubliant que la vache et le porc sont des êtres sensibles.

     

    Qu’il nous soit permis de le rappeler.

                Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    TEL 06 76 99 84 65