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collectif limousin d'action militante pour les animaux - Page 36

  • FOURRURE : MAIS CE N'EST QUE DU LAPIN!!

    L’enquête au cœur de la filière européenne

    Les investigateurs de CAFT ont enquêté pendant 2 ans dans les principaux pays producteurs de fourrure de lapins (Italie, France et Espagne), ainsi qu’au Danemark. Ils ont visité aussi bien les élevages que les abattoirs, ou encore les tanneries.

    Les lapins vivent enfermés dans des cages grillagées, avant de rejoindre l’abattoir. Les mères sont en gestation quasi permanente. Tout est calculé pour une rentabilité maximale : taille des cages, quantité de nourriture, durée d’engraissement, durée de vie des mères...

    Pour les éleveurs, ce ne sont plus des animaux, mais de futurs accessoires de mode ou garnitures de vestes. Leur bien-être n’est pas pris en compte. Seule la crainte des épidémies, favorisées par les élevages concentrationnaires et qui entraîneraient de grosses pertes financières, pousse les éleveurs à faire en sorte que les lapins puissent partir vivants à l’abattoir. La mortalité dans les élevages de lapins atteint couramment 20% !

    Des enquêteurs ont notamment pu visiter en France un élevage et l’unique abattoir de lapins Orylag, dont la fourrure est utilisée dans l’industrie du luxe.

    Les lapins Orylag

    La filière très fermée des lapins Orylag peut enfin être révélée au public, sous un autre jour que le luxe auquel on veut rattacher sa fourrure et sa chair. L’Orylag, élevé uniquement en Charente, est une race de lapins obtenue génétiquement par l’INRA. Les enquêteurs ont pu visiter l’un des 20 élevages où sont élevés ces lapins, ainsi que l’unique abattoir où finissent les lapins Orylag.

    Les lapins vivent dans des cages grillagées, comme dans les autres élevages qui ont été visités durant cette enquête.

    Les lapereaux sont très vite séparés de leur mère, qui est en gestation quasi-permanente.

    Les lapins y restent environ 20 semaines, avant de partir à l’abattoir, qui abat également des lapins provenant d’autres élevages.

    http://lapinrex.free.fr/orylag.html

    http://www.orylag.com/01_peluches/index_peluches.php

     

     

     


    Visite guidée d’un abattoir de lapins

    Après des heures de transport pour que le camion fasse la tournée des élevages, les lapins arrivent à l’abattoir.

     

    Ils sont alors déchargés et mis à proximité de la chaîne d’abattage.

     

     

    Les lapins reçoivent une décharge électrique censée les étourdir, mais beaucoup sont encore conscients pendant la saignée qui va suivre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Commence alors le dépeçage des animaux : coupe des oreilles, retrait de la fourrure...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir été privés de liberté toute leur vie, dans des cages étroites et entièrement grillagées, ils finissent sur des cols de veste et dans les assiettes.

    Enquête détaillée

    Visitez le site de CAFT dédié à la fourrure de lapins : http://www.rabbitfur.org

     

     

  • CE SOIR...

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    31 décembre, j'ai eu envie de vous écrire un "vrai " mot...

    Il y a tant à dire et finalement si peu....

    Comme  vient de nous l'expliquer le guignol au pouvoir, l'année sera difficile.

    Difficile pour les gens, cela veut aussi dire difficile pour les animaux, on voit déjà aux USA les animaux abandonnés dans les maisons mises en vente. Pourtant certains pensent que "la politique" et les animaux cela n'a rien à voir. Mais si...

    et je peux parler ce soir, en connaissance de cause : nous n'avons, encore une fois, plus qu'un salaire pour deux...enfin pour 6, nos poilus sont notre vie.

    Je suis désolée de vous parler comme ça de ma vie privée, ça me gêne, ce site à pour vocation de réfléter les actions de l'association que j'ai crée il y a 2 ans, pas de pleurer sur notre sort, celui des animaux est bien plus important.

    De nouvelles lois sur la chasse viennent d'être votées, les massacres vont bon train dans leur maudite ruralité, et cela ne semble pas prêt de s'arrêter.

    De nouvelles lois aussi pour sanctionner les gens, leurs libertés, pour que les profits continuent sans contestations, même si on voit bien que leur systéme est arrivé à sa faillite.

    Ce soir, j'en ai marre...

    On rêvait d'un nid pour nous et des animaux sauvés; je pense aux chatons de Christiane et Nicole de la SPA de Limoges, qui ont besoin d'une quarantaine pour que les vaccins agissent et qu'ils ne meurent pas du typhus..je pense aux "cas désespérés" que recueille Maryline, de l'association "Le rêve d'Alfa", que j'aurais bien voulu soulager en lui adoptant des sauvageons...je pense à de vieux toutous espagnols qui arrivent en France avec les corps déformés par des années de cages ..je pense à des petits hamsters torturés dans les labos des nazis, qui pourraient retrouver l'herbe, et la liberté.....je pense à tellement de maltraitances qu'il est impossible de les citer  toutes..

    Mais voila, tout s'accélére, si vite..il n'y aura pas d'arche de Noé.

    MAIS LA LUTTE CONTINUE..........OH OUI ELLE CONTINUE, MEME AVEC DE PETITS  MOYENS LE CLAMA CONTINUERA A ESSAYER D'INFORMER SUR LA CONDITION ANIMALE.

    Nous allons devoir nous dynamiser , innover, réfléchir, créer, être nouvelles (ben oui, il n'y a que des femmes au CLAMA) pour défendre les sans voix... .

    ALORS BONNE ANNEE DE LUTTE POUR LES ETRES SENSIBLES!

    LEURS VIES VALENT MIEUX QUE LES PROFITS!


    * Photo Chat de Van, Turquie orientale

    race naturelle non modifiée, serait la race la plus vieille du monde. On les trouvait déjà dans la Haute Antiquité. Originaire de la région du lac de Van, il n'y en aurait qu'une centaine extrêmement protégée.
    Un œil bleu et un œil vert, ils doivent savoir nager puisqu' ils auraient quitter l'arche de Noé à la nage

     

  • La fête? mais pour qui?

     

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    Nous tous les animaux avons le don magique de sentir que nous existons.

    Les cailloux et les trains, les tubercules et les fruits ne savent rien de la douceur de l'air et de la caresse de l'eau, ni n'éprouvent l'émotion de se frotter les uns aux autres.

    Mais pour nous, les animaux, la vie peut être belle.

    Ce sera bientôt notre fête ?

    Les guirlandes sont prêtes, et les couteaux, les cages, les gourdins, les cadeaux. Bientôt on goûtera plus fort qu'à l'habitude la joie d'être réunis. Bientôt pleuvront les coups plus fort qu'à l'habitude. Et les "paix sur la Terre" et les "vœux de bonheur" vogueront tranquillement sur une mer de sang plus large qu'à l'habitude.

    Beaucoup des animaux iront au grand festin :
    les vivants autour de la table et les morts posés au milieu. Car le monde, dit-on, est fait de deux moitiés, l'une née pour régner et l'autre pour périr.

    Joyeux Noël, pour qui ?

    Il y aura des sapins, des gentils Pères Noëls, des crèches avec un bœuf et un petit enfant. Le bœuf ne humera ni sapins ni paille. Il aura le souffle rauque de la bête qui s'affale ; la vie s'échappera par sa gorge tranchée ; ensuite les Pères Noël partageront sa dépouille avec les petits enfants.

    Pour qui, la bonne année ?

    Bientôt la Saint Sylvestre, la nuit des bons vivants aux ventres de cimetière.

    Porcelets qu'on ampute de la queue et des dents, veaux traînés à genoux vers le dernier voyage, vous tous les mutilés, les emprisonnés, les asphyxiés, les gavés, les électrocutés, les éventrés, à quoi bon vous débattre ? Les bons vivants à la voix mélodieuse couvrent déjà vos cris. Ils parlent de terroir et de nappes à carreaux, chantent les bonnes mains calleuses (qui tiennent les tenailles, les embucs, les filets), et le talent immense d'exciter les papilles en cuisinant des morts. Ou tu parles comme eux ou tu es un peine-à-jouir. Pour être de la famille, il faut organiser... 

    ...la communion dans le sang !

    Noël ou Nouvel an sans dinde, sans foie gras, sans saumon, sans homard, sans huîtres, sans gibier, sans mousse de canard, sans langouste, sans boudin blanc, sans caviar... il manquerait l'essentiel ! Avoir des invités et n'offrir point de viande, cela ne se fait pas. Voyons ce sont nos hôtes, il faut leur faire honneur, leur prouver notre estime, se montrer accueillants !

    Macabre communion au prix d'un sacrifice. Vois combien je t'honore, j'ai immolé pour toi des victimes sans compter. Tu es bien mon égal, tu es digne comme moi de moissonner les vies de ceux de l'autre moitié.

    En ces temps généreux, les plus pauvres des élus ne seront pas oubliés. Aux réveillons humanitaires, eux aussi recevront leur rondelle de foie gras.
    Puis on les renverra se geler dans les rues, tout oints de dignité.

    Et moi, je me mets où ?

    Moi qui n'ai ni plumes, ni fourrure, ni écailles, je suis par ma figure de la race des saigneurs. Comme je voulais leur plaire, qu'ils m'acceptent parmi eux, j'ai fait mine de croire la fable des deux moitiés. Je savais tout comme eux savourer le goût du meurtre et rire grassement des cadavres exquis. Mais c'est trop cher payer ma place parmi les leurs.

    J'aimerais encore qu'ils m'aiment et pouvoir les aimer, mais je vois trop clairement qu'ils écrasent de sang froid ceux de l'autre moitié, qui sont aussi les miens. Plus jamais je ne serai du côté des bourreaux. Le jour du grand festin, s'il n'y a que deux camps, je choisis l'autre côté.

    Éventrez-moi vivante comme les autres esturgeonnes. Explosez-moi le foie comme aux autres canards. Arrachez mes testicules comme aux autres chapons. Ecartelez-moi comme les autres grenouilles. Ébouillantez- moi comme les autres homards. Que vos dents souriantes mettent ma chair en lambeaux comme celle des autres dindes, veaux, chevreuils et saumons.

    Faut-il vraiment choisir entre le pire et le pire ? Rejoindre les suppliciés qui vont agoniser, abandonnés de tous ; ou bien les assassins qui poussent vers l'abattoir, la face ricanante qui déjà se pourlèche ?

    Non, non, non, non !

    Je dénonce!

    Je dénonce le médiocre et lâche procédé de mépriser autrui pour mieux se rassurer sur sa propre importance. Je dénonce la communauté bâtie sur l'exclusion. On peut créer des liens autrement qu'en étant complices des mêmes crimes. Oublions l'odieux mythe du monde à deux moitiés, la sinistre machine à fabriquer le malheur.

    Je veux qu'existent en vrai les Pères Noëls gentils, et la paix sur la Terre, et la fraternité.
    Que puissent s'épanouir la chaleur animale et la joie d'exister des porcelets joueurs, des canards amoureux et des humains bavards.


    Pour nous tous, les animaux, la vie peut être plus belle. Que commence enfin la fête pour de vrai, la fête sans sacrifices !

     

     

  • Pas de homard à Noél!

     

     

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    Les homards peuvent vivre plus d’un siècle et ont une vie sociale complexe. Leur système nerveux sophistiqué les rend sensibles à la douleur : les nœuds neuraux sont dispersés sur tout le corps et ne sont pas centralisés dans le cerveau, ce qui signifie qu’ils sont condamnés à souffrir jusqu’à ce que leur système nerveux soit complètement détruit. Séparer la moelle épinière et le cerveau en coupant l’animal en deux fait même sentir la douleur à chacune des parties encore vivante ! De plus, le homard ne dispose pas du mécanisme dont disposent par contre les humains (entre autres), qui fait qu’en cas de douleur extrême, le choc intervient pour court-circuiter la sensation. Or, d’après le Dr Robb, de l’Université de Bristol, un homard plongé directement dans l’eau bouillante reste vivant quelques quarante secondes - quarante secondes de souffrance. Placé dans de l’eau froide portée à ébullition, il peut survivre pendant cinq minutes. Tué par la méthode industrielle qui consiste à l’immerger tout simplement dans de l’eau douce, il agonise pendant deux heures...

    De leur capture jusqu’à la fin de leurs misères, ils doivent aussi endurer une privation quasi totale de mouvements pendant des semaines dans de minuscules cages métalliques dans les entrepots, dans les aeroports, puis dans les chambres frigorifiques, puis dans les aquariums, les grands magasins et les restaurants. Par facilité, mais aussi pour éviter qu’ils ne salissent leur cage de leurs déjections, on les laisse jeûner pendant tout ce temps ; pour cette raison, de crainte que, affamés, ils ne s’en prennent les uns aux autres, on les laisse tout ce temps avec les pinces liées avec un ruban adhésif.


    Plus de 80 millions de homards vivent ce calvaire chaque année de par le monde.
    Source: (infos Gaïa, et S. O’Neil, Courrier international, n°474, et C. Gericke, Tierrechte n°22, nov. 2002)

    Les homards sont des créatures fascinantes.

    Ils atteignent cent ans d'âge, effectuent de longues migrations et ont un sens de l'orientation très poussé qu'ils doivent à des organes extrêmement sensibles dotés de récepteurs particuliers.

    Richard Steiner,président de la Protection Suisse des animaux, a pu observer en Nouvelle-Ecosse les méthodes de travail d'une des plus grandes entreprises d'exportation de homards du monde. Des tonnes de ces grands crustacés sont pêchés sur la côte nord-est des Etats-Unis et du Canada puis "engraissés" dans des homarderies où l'on n'hésite pas à recourir à des antibiotiques. Dans les récipients pleins à craquer, pinces liées, les animaux sont acheminés vers des halles de conditionnement. On les entassent dans des boîtes exiguës, en fonstion de la demande les animaux demeurent sous réfrigération: les scientifiques supposent qu'ils ressentent la douloureuse morsure du froid. Entassés, privés de nourriture, les homards attendent leur fin cruelle...

    Une fois plongés dans l'eau bouillante, leur combat contre la mort peut durer plus de deux minutes.
    Source: (Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoir)

    http://www.lobsterlib.com/

  • Foie gras : bon appétit !


    http://www.fmed.ulaval.ca/med-18654/prive/Cours%2011/Images/Foie%20N_steatose.jpg

    Une coutume barbare

    Le foie gras est l'organe malade d'une oie ou d'un canard gavé de force plusieurs fois par jour au moyen d'un tube de métal de 20 à 30 centimètres enfoncé dans la gorge jusqu'à l'estomac.

    Pour contraindre son corps à produire du foie gras, l'oiseau doit ingérer en quelques secondes une quantité de maïs telle que son foie finit par atteindre presque dix fois sa taille normale, et développe une maladie, la stéatose hépatique.

    Scène de gavage

    En se débattant lorsque le tube s'enfonce dans sa gorge, ou par la simple contraction de son oesophage provoquée par le besoin de vomir, il risque l'étouffement et des perforations mortelles au cou.

    L'enfoncement du tube provoque des lésions du cou où se développent des inflammations douloureuses et des germes.

    La suralimentation forcée et déséquilibrée provoque fréquemment des maladies du système digestif, potentiellement mortelles.

    Suite au choc du gavage, il est pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles.

    Si ce traitement était poursuivi, il provoquerait la mort des animaux gavés. L'abattage intervient à temps pour masquer les conséquences du gavage.

    Les plus faibles d'entre eux sont tout de même moribonds lorsqu'ils parviennent à la salle d'abattage, et beaucoup ne résistent pas jusque-là : le taux de mortalité des canards est dix à vingt fois plus grand pendant la période de gavage.

    Un concentré de souffrances

    Cette violence, inhérente à la production de foie gras, justifie à elle seule son abolition. Mais pour la plupart de ces animaux le calvaire ne s'arrête pas à la brutalité du gavage.

    Beaucoup sont amputés d'une partie de leur bec, sans anesthésie, à l'aide d'une pince ou d'une simple paire de ciseaux.

    Dans la nature, les canards passent une grande partie de leur vie sur l'eau.

    Dans ces élevages, beaucoup sont enfermés dans des hangars, puis dans des cages où leurs pattes se blessent sur le sol en grillage.

    Des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner, encore moins se mettre debout ou battre des ailes.

    Parmi ceux qui tiennent jusqu'au jour d'abattage, beaucoup ont les os brisés lorsqu'ils sont transportés, manipulés et enfin accrochés la tête en bas pour être électrocutés puis égorgés.

    Les canes, parce qu'elles produisent un foie plus veineux que les mâles, sont le plus souvent broyées vivantes ou gazées peu après leur naissance.

    Le plaisir des uns payé par la souffrance des autres

    Comment le simple plaisir que nous avons à manger son foie peut-il justifier de faire subir une vie si misérable à un être sensible qui, comme nous, ressent la douleur et la détresse ?

    Qu'il soit d'une autre espèce que nous justifie-il de rester sourd à sa souffrance, et muet face à l'immoralité de cet esclavage ?

    Il existe des lois et règlements qui protègent les animaux contre de tels sévices et mauvais traitements.

    Ces textes sont délibérément ignorés pour les plus de 30 millions d'entre eux qui, pour la plupart en France, sont utilisés chaque année pour le foie gras.

    On nous dit que les « souffrances nécessaires » sont acceptables.

    Mais la consommation de ce produit ne présente aucun caractère de nécessité.

    Personne, pas même ceux qui profitent de ce commerce, n'ose le prétendre.

    Alors que le prix au kilo est toujours plus bas pour le consommateur, le foie gras est un produit très cher payé par les animaux dont le corps, utilisé comme une machine à produire, est volontairement rendu malade.

    Le foie gras est aussi un produit de plus en plus coûteux pour la France, dont il donne l'image d'un peuple rétrograde au moment où bien d'autres pays en interdisent la production.

    Comment peut-on encore faire passer pour une tradition de savoir-vivre une coutume barbare qui consiste à enfoncer dans la gorge d'un animal encagé l'embout d'un entonnoir ou d'une pompe pneumatique ?

    L'interdiction du foie gras : vers une éthique de l'alimentation

    Constatant que la production du foie gras nécessite de mépriser les intérêts de l'animal qu'on utilise pour le produire :

    • Nous demandons à ceux qui gavent les oies et canards de cesser de pratiquer ces actes de maltraitance. Qu'ils n'aient aucune intention cruelle envers les animaux gavés ne diminue en rien la souffrance qu'ils provoquent.

    • Nous demandons à ceux qui tirent profit du foie gras, sans aucune considération éthique, de mettre fin à leur participation à ce commerce malsain.

    • Nous demandons aux autorités scientifiques et vétérinaires sincèrement préoccupées du bien-être des animaux, d'avoir le courage, malgré les pressions politiques et économiques, de dénoncer les méthodes de production du foie gras pour ce qu'elles sont.

    • Nous demandons à la justice de rappeler que les lois et règlements imposent une limite à la souffrance que l'on peut infliger à un être sensible, et que la production de foie gras est par conséquent illégale.

    • Nous demandons à nos représentants de légiférer pour interdire définitivement cette pratique.

    En tant que consommateurs déterminés à mettre de l'éthique dans notre assiette, et constatant que ces souffrances n'existent que pour procurer du plaisir à notre palais, nous refusons d'acheter et de consommer ces foies malades d'animaux torturés.

    Signez le manifeste pour soutenir cette campagne

    http://www.stopgavage.com/manifeste.php

  • SCIENCE SANS CONSCIENCE



    Il y a quelques années, la communauté scientifique affirmait que, dans un avenir très proche, de moins en moins d'animaux seraient impliqués dans les expériences en laboratoires. Pourtant, au contraire, le nombre d'animaux en vivisection ne cesse d'augmenter: plus de 800 millions d'animaux meurt dans les laboratoires du monde entier.

     


    N'Importe Quel Imbécile Peut Dépecer Des Animaux
    par Hans Ruesch

    - L'auteur âgé de 91 ans a écrit de nombreux livres dont Slaughter of the Innocent - Naked Empress - The Great Medical Fraud , etc. La plupart de ses livres ont une traduction française.


    Un chien est crucifié afin d'étudier la durée de l'agonie du Christ. On éviscère une chienne pleine pour observer l'instinct maternel sous l'emprise de la douleur. Les chercheurs dans une université américaine provoquent des convulsions chez des chiens et des chats afin d'étudier leurs ondes cérébrales pendant les crises, dont la fréquence et la sévérité augmentent graduellement, jusqu'à un état de crise continue, ce qui amène à la mort au bout de trois à cinq heures. Ensuite, ces chercheurs fournissent plusieurs tableaux des ondes cérébrales en question, mais sans aucune idée de savoir comment ces tableaux pourraient être d'une utilité pratique. Une autre équipe de 'scientifiques' ébouillante 15,000 animaux, puis traite la moitié d'entre eux avec un extrait de foie déjà reconnu pour son utilité dans les cas de choc. Comme prévu, les animaux traités agonisent plus longtemps que les autres. Les chiens beagles, bien connus pour leur nature douce et affectueuse, sont torturés jusqu'à ce qu'ils s'attaquent entre eux. Les 'scientifiques' responsables de ceci annoncent qu'ils « conduisaient une étude sur la délinquance juvénile ». Des exceptions? Si seulement cela en était!

     


    Beagle empoisonné par des vapeurs toxiques

    Chaque jour de chaque année, entre les mains des individus en blouses blanches, individus déterminés à obtenir de la reconnaissance ou un diplôme, ou au moins un poste lucratif, des millions d'animaux sont lentement aveuglés par les acides, empoisonnés, éventrés, soumis à des chocs électriques, gelés afin d'être ranimés, puis gelés à nouveau, laissés afin de mourir de faim, ou de soif, et dans bien des cas après que des glandes diverses soient entièrement ou partiellement extirpées, ou que la moelle épinière soit sectionnée.

    Les réactions de ces victimes sont méticuleusement notées, sauf pendant les fins de semaines interminables, lorsque les animaux sont laissés sans surveillance, où ils peuvent méditer sur leurs souffrances, qui peuvent durer des semaines, des mois, des années, avant que la mort ne mette un terme à leurs épreuves – la mort étant la seule véritable anesthésie que l'on permette à la plupart des victimes. Mais souvent ils ne sont pas laissés en paix pour autant: Ressuscités – miracle de la science moderne – ils sont soumis à des séries de tortures nouvelles. Des chiens, rendus fous par la douleur, ont été observés en train de dévorer leurs propres pattes; les convulsions projettent des chats contres les grillages de leurs cages, jusqu'à ce que les créatures s'écroulent; les singes ont déchiré et rongé leurs propres corps. Mais n'arrêtez pas de lire – parce que le but de ce récit est de vous montrer comment vous pouvez, et pourquoi vous devez, mettre une fin à tout ceci. Bien que la majorité des médecins pratiquants défendent la vivisection, la plupart d'entre eux ne sont pas informés sur ce qu'ils défendent, n'ayant jamais mis le pied dans un laboratoire de vivisection. Inversement, la grande majorité des vivisecteurs n'ont jamais passé cinq minutes au chevet d'un malade, pour la bonne raison que le plupart d'entre eux ont décidé de se consacrer à des animaux de laboratoire lors de l'échec de leurs efforts de réussir l'examen le plus important, celui qui aurait permis de pratiquer la médecine sur les humains. Et beaucoup d'autres entreprennent « la recherche » du fait qu'aucune formation officielle n'est exigée. N'importe quel imbécile peut dépecer des animaux vivants et rapporter ce qu'il observe. Le bouc émissaire du cancer est devenu l'arme la plus puissante des vivisecteurs.

    Le Dr Howard M. Tremin, un scientifique bien connu, a dit que beaucoup de scientifiques s'intéressent à l'argent, au pouvoir, à la publicité et au prestige, et que « certains promettent des cures rapides pour les maladies humaines, tant que l'on leur donne plus de pouvoir et plus d'argent. » Il a rajouté qu'il y a un avantage énorme à proférer que « si on me donne 500 millions de dollars pendant les cinq prochaines années, je peux vaincre le cancer », précisant que si un faiseur de pluie fixe le délai suffisamment loin dans l'avenir, personne ne peut le contredire. Mais en ce qui concerne le cancer, il est évident pour n'importe qui qu'un cancer expérimental, provoqué par une greffe de cellules cancéreuses sur un animal, est complètement différent d'un cancer qui se développe par lui-même chez un être humain. Un cancer spontané a une relation intime avec l'organisme qui l'a généré, et probablement avec l'esprit de cet organisme également, or les cellules cancéreuses implantées dans un autre corps n'ont aucune relation « naturelle » que ce soit avec cet organisme. Bien sûr, les moyens financiers très gros continueront de se déverser afin de tenir la couvercle bien fermé. Et ces gens là continueront à crier que leurs adversaires préféreraient voir un bébé mourir plutôt qu'une grenouille. Cependant même les pharaons savaient que pour découvrir si leur nourriture était empoisonnée, il fallait la faire goûter par le cuisinier et non pas par le chat.

     

    Puisque les animaux réagissent de manière différente de l'homme, chaque nouveau produit ou méthode doit être essayé sur les animaux et ensuite essayé sur l'homme, au moyen de tests cliniques méticuleux, avant qu'il ne soit reconnu inoffensif. Cette règle ne connaît pas d'exception. Donc les tests sur les animaux ne sont pas seulement dangereux parce qu'ils conduisent à des conclusions erronées, mais aussi parce qu'ils retardent la recherche clinique, qui seule est valable. Un petit chien bâtard, dont le train arrière a été paralysé suite à une intervention, a été enlevé de la table opératoire et laissé sur le sol. Il commençait à se tirer douloureusement vers un chien retriever qui a été aveuglé quelques jours plus tôt pour une autre expérience et qui était maintenu sous observation. Ses yeux ont commencé à se putréfier. Le chien aveugle a réussi a se levé et à remuer sa queue. Seulement une personne dans le laboratoire semblait remarquer la scène, ce qui a poussé cette personne à écrire, « Ce geste pathétique de compassion mutuelle à mis à honte l'espèce humain. »

    Traduction 2004: Guenady - www.stop-abus-animal.com


    COVANCE: INFILTRATION D'UN LABORATOIRE DE PRIMATES

     

    Après les protestations contre les laboratoires Huntington en Angleterre, les activistes des droits des animaux dénoncent maintenant les atrocités du laboratoire Covance, l'un des plus grands utilisateurs de primates pour toute l'Europe. Avec des installations dans plus de 18 pays y compris au Royaume-Uni (à Harrogate), il emploie plus de 6 900 personnes à travers le monde et se vante d'être le "leader mondial en matière de tests de sécurité certifiés" et "l'une des entreprises de développement pharmaceutique les plus importantes au monde et des plus complètes". Il compte parmi ses clients les 50 plus importantes entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques du monde. Covance héberge jusqu'à 2 000 singes rhésus macaques (Macaca Mulatta), macaques crabiers ou macaques à longue queue (Macaca Fascicularis) ainsi que des ouistitis (Callithrix Jacchus) pour des tests de toxicité. On les utilise principalement dans les tests de "sécurité" pour les produits pharmaceutiques et autres produits chimiques, dans la production et le contrôle qualité de vaccins (comprenant des tests neurologiques très violents pour tester des vaccins contre la poliomyélite), tests de matériaux dentaires et dans la recherche biomédicale.

    En 2003, un membre du British Association for the Abolition of Vivisection s'est inflitré dans le laboratoire Covance en Allemagne. Avec une caméra cachée, cet activiste a révélé l'horrible vérité de ce camp de concentration pour primates. "Les nouveaux arrivants étaient acheminés dans l'unité par groupes de six à huit singes par cage. Ils étaient extrêmement effrayés. On lisait facilement la panique dans leurs yeux. Ils se cramponnaient désespérément les uns aux autres en criant, alors qu'ils étaient extraits de force de la cage un par un. La lutte était parfois si intense que lorsque les singes étaient tirés hors de la cage, la porte de celle-ci claquait, coupant leurs queues ou blessant leurs pattes. Travailler dans l'Unité de Toxicité Reproductive a été profondément bouleversant. Le bloc était rempli de femelles enceintes et de mères avec leur petit. Les cages étaient tout aussi démunies que celles des autres singes. Régulièrement, on séparait de force les petits de leur mère pour les peser et leur faire des prises de sang. Les mères essayaient désespérément de protéger leur petit, criant et se jetant contre les parois des cages. Lire le désespoir dans le regard des mères alors qu'elles luttaient contre l'inéluctable était insupportable. Deux techniciens séparaient les mères des petits en tirant sur leurs queues et leurs bras. Pour tester certains produits biomédicaux, les singes étaient maintenus de force dans des "chaises à primates" et on injectait les composés expérimentaux directement dans le flux sanguin. Un bras, parfois les deux, était maintenu et les jambes étaient attachées de part et d'autre. Leur tête était fixée dans un pilori en plastique. Totalement immobilisés et donc vulnérables, de nombreux animaux se débattant désespérément pour s'échapper. Chaque singe subissait ce traitement jusqu'à une demi-heure, pour une seule perfusion. Ce supplice était même infligé à des femelles enceintes, utilisées dans ces tests pour la toxicologie reproductive afin de pouvoir observer les effets néfastes sur leurs bébés.

    Les macaques à longue queue sont la plus arboricole des espèces macaques, ils passent normalement la plupart du temps dans les arbres et vivent dans des zones exclusivement tropicales. Ce sont des animaux extrêmement sociaux, vivant en groupes de plusieurs mâles et femelles comprenant entre 10 et 100 individus voire plus. Ils passent leur vie entière dans leur groupe d'origine et forment des liens sociaux très forts. Cependant, leur existence à Covance était d'un contraste à fendre le cœur par rapport à leur riche habitat dans la forêt. La plupart de ces pauvres animaux étaient non seulement isolés dans des espaces minuscules, entourés de barres métalliques, et l'intérieur même des cages était complètement nu. Il n'y avait aucune perche dans ces cages d'expérimentation hébergeant la grande majorité des macaques cynomologus, simplement des barres métalliques pour s'asseoir. La seule tentative pathétique d'enrichissement de leur environnement consistait, pour certains animaux, en un tout petit morceau de bois et un os en plastique occasionnellement. Les cages étaient empilées au deux tiers dans de longues rangées, dans des pièces dénuées de lumière naturelle. Pour des animaux normalement si actifs et si agiles, il n'y avait aucun espace d'exercice et rien à faire. Même les femelles enceintes étaient détenues dans ces conditions révoltantes, forcées à mettre bas sur les barres métalliques froides du sol de leur cage. Bien évidemment, ces conditions stériles ont provoqué un comportement stéréotypé grave chez certains singes, se frappant continuellement les barreaux, tournant en rond et se tordant le dos. Ces comportements sont les symptômes classiques de troubles mentaux. L'ennui et les privations les rendaient littéralement fous."

    ( Infos ) Infiltration des laboratoires COVANCE, tortionnaires de primates http://www.international-campaigns.org/ic/actualites/181203.htm

    Photos exclusives extraites d'une vidéo en caméra cachée dans un laboratoire d'expérimentation animale de Covance http://www.stopvivisection.info/article.php3?id_article=31