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collectif limousin d'action militante pour les animaux - Page 38

  • Greyhound business : quelle vie de chien!

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    Toujours plus vite.
    Pour plus de fric.

    Toujours plus vite.
    Et finir au fond de l’eau, une pierre accrochée au cou.

    Les courses de lévriers en Angleterre (mais aussi aux Etats-Unis et en Australie) sont une institution, une tradition dirait-on chez nous dans le midi.
    Elles partagent avec la chasse et la corrida le même mépris pour l’animal.
    D’ailleurs, cette distraction ou ce sport, comme on veut, tire son origine de la chasse au lièvre avec meute pratiquée par l’aristocratie.
    Les courses de chiens font appel à des qualités de vitesse réservées, au travers de sélections génétiques, à des chiens de chasse, ces fameux greyhounds.

    Les lévriers sont élevés à la dure pour courir le plus vite possible après un leurre dans une arène, le cynodrome.
    Les spectateurs hurlent, s’agitent, mangent des frites, picolent et crient leur joie quand leurs favoris terminent premiers.
    Comme dans les courses hippiques, il y a des paris (3 milliards de livres en 2007).
    Les courses de lévriers demeurent le troisième sport national après le foot et l’hippisme.
    Mais à la différence de cette dernière discipline, le sort destiné aux chiens mal classés ou en fin de vie professionnelle est tragique.

    La carrière d’un lévrier de course dure de 3 à 5 ans.
    On estime à 5500 le nombre de bestioles élevées chaque année pour être mises sur le circuit.

    L’espérance de vie d’un chien greyhound tourne autour de 10 ans (en raison de son épuisement physique).
    10000 chiens sont mis à la retraite chaque année.

    Tu as bien retenu ces chiffres ?

    Maintenant, tu te poses la question suivante : où vont tous ces toutous après leur existence de coureurs professionnels ? Car il leur reste bien 6 ou 7 ans à vivre, pour profiter un peu des bienfaits des caresses, des promenades en forêt…

    Ils vont finir sur les paillasses des laboratoires de recherche médicale.
    Ou alors, leurs propriétaires leur collent une balle dans la tête, quand ce n’est pas être jetés à la flotte avec une pierre autour du coup.

    Et bien évidemment , ils sont abandonnés, les oreilles mutilées pour empêcher toute identification grâce au tatouage.

    Ce sont effectivement presque 12000 lévriers qui ‘disparaissent’ annuellement, comme ‘évaporés’.

    Seuls 30% des chiens réformés sont placés dans des familles d’accueil.

    Le reste ? Disparu !

    Maltraités, battus, affamés (pour ne pas prendre de poids), les chiens qui n’ont pas la chance de trouver un nouveau maître compatissant achèvent ainsi leur triste vie.

    Et je ne te parle pas des animaux qui ne courent pas assez vite, de ces cancres de la compétition, qui partent directement chez le vivisecteur.

    Et je ne te parle pas des quelques 500 lévriers qui, chaque année, ne terminent pas les courses car trop esquintés.
    Des vétos complaisants, payés par le British Greyhound Racing Board, l’organisme professionnel, se chargent de mettre fin à leurs jours.


    Courir pour quoi ? Pour qui ?


    extrait du blog "ça branle dans le manche"

     

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    EUROPE !!! Espagne: des chiens de chasse "retraités" maltraités / battus à mort

     

    Et l'Espagne fait partie de l'Europe ????!!!!

    L'Espagne est l'un des derniers pays à utiliser la race des lévriers pour la chasse. Le lévrier accompagne le chasseur et rattrape le gibier (lapins et autres) à la course, par sa vitesse impressionnante de course ! 
    Mais le lévrier espagnol (appelé galgo) est considéré par les chasseurs (leurs propriétaires, appelés gualgeros) comme un simple " outil de travail " qui doit être rentable. Chaque année, les chasseurs changent de chien pour un autre, plus jeune et plus véloce et abandonnent des centaines de lévriers, âgés pour la plupart de 1 à 3-4 ANS !! 
    Le problème est que la tradition exige que, pour que l'honneur du chasseur soit sauf, le lévrier souffre avant de mourir !!  Les chiens sont donc pendus en forêt, aux branches des arbres, et il arrive que des touristes découvrent avec horreur, lors d'une promenade, une forêt de chiens pendus !! 
    Si le lévrier est un mauvais chasseur, il faut qu'il souffre encore plus avant de mourir... Différentes " techniques " sont alors utilisées : on pend le lévrier par le cou en lui laissant les pattes arrière toucher le sol afin qu'il s'étouffe de lui-même, en tentant de se détacher, et que son martyr dure le plus longtemps possible !
    On l'attache avec une corde au cou et une grosse pierre lourde au bout, dans le lit d'une rivière et lorsque l'eau monte, le lévrier se noit petit à petit ! >
    On le jette dans un canyon, encore vivant, les membres brisés, et il meurt sous la chaleur du soleil, en été...  

    On le tracte derrière une voiture, on l'arrose de produits inflammables et on y met le feu, etc.

    (Faire souffir par pur plaisir... Rester indifferent et passif face à cette cruauté gratuite et intolérable, n'est pas mieux que torturer ces chiens... Continuez à lire et AGISSEZ plus bas. Merci.)

    A force de se battre et de faire connaître cette situation, les différentes associations internationales qui luttent pour le sort des lévriers-martyrs d'Espagne ont réussi à faire " un peu " changer les choses... 

    Certains chasseurs viennent maintenant apporter leurs chiens dans les refuges espagnols qui se retrouvent, chaque année, envahis de centaines de lévriers abandonnés !!

    Les femelles qui servent à la reproduction vivent attachées en permanence dans des trous, sont très peu et très mal nourries et les chiots subissent le même sort. Seuls les plus forts survivent... Evidemment, aucun soin, aucun traitement ! Les chiots sont envahis de vers et autres parasites, les adultes attrapent des maladies et/ou des plaies jamais soignées...



     

  • CONTRE LES ELEVAGES DE POULES EN BATTERIES, LA PMAF LE 22 AOUT A LIMOGES

     

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    En Europe, plus de 80% des poules élevées pour leurs oeufs sont détenues dans des cages de batteries. En France, près de 38 des 55 millions de poules pondeuses sont ainsi retenues enfermées dans un environnement appauvri à l'extrême et un espace de vie ne dépassant pas la surface d'une feuille de format A4. Dans ces conditions de privations intenses, les poules pondeuses endurent un an de détresse physiologique et comportementale.
    Les cages en batterie présentent une incompatibilité irrémédiable avec les besoins essentiels des oiseaux.
    De l'éclosion à la « réforme »,
    la détresse des poules de batterie

    Contrairement à une idée reçue, les poules pondeuses ne sont pas les femelles des poulets « de chair ». Il s'agit de deux races différentes, sélectionnées en fonction de leur vitesse de croissance (poulets) ou de leur propension à pondre beaucoup d'oeufs (pondeuses). Ainsi comme ils ne sont pas considérés comme rentables pour la production de poulets de chair, les poussins mâles des races de poules pondeuses sont triés après l'éclosion, puis tués par gazage ou par broyage.
    Restrictions comportementales et promiscuité

    A l'âge de 4 mois, les femelles destinées à l'élevage intensif sont enfermées par groupe de 4, dans de petites cages, alignées en batteries sur plusieurs niveaux - jusqu'à 8 étages - dans des hangars aveugles pouvant contenir simultanément jusqu'à 70 000 oiseaux.
    Les cages de batterie sont si petites que les poules ne peuvent ni ouvrir leurs ailes, ni marcher ou se retourner. Chacune d'entre elles ne dispose en largeur que d'une dizaine de centimètres, et passe son existence dans un espace de 550 cm2 environ, ce qui représente moins que la surface d'une feuille de papier A4.
    Des études se sont penchées sur l'espace requis pour permettre à chaque poule d'exprimer leurs comportements primordiaux. Pour exécuter ces mouvements, la surface moyenne nécessaire varie entre 475 cm2 (se tenir debout) à 1876 cm2 (battre des ailes).
    Dans une cage de batterie conventionnelle, à part se tenir debout sur leurs pattes, les poules disposent d'un espace vital trop restreint pour satisfaire aucun autre de leurs besoins.
    Un environnement déficient et une forte promiscuité peuvent engendrer des comportements de picage des plumes et de cannibalisme. Outre la ponte, la seule activité possible est une violence plus ou moins exacerbée au sein de groupes trop à l'étroit. Afin de prévenir ces comportements aberrants, de nombreuses poules sont débecquées à la lame chauffante quelques jours après leur naissance. Cette opération réalisée sans anesthésie, courante dans tout type d'élevage, provoque des souffrances intenses, et souvent durables. En effet, à la suite de cette mutilation, les oiseaux mangent moins et perdent du poids pendant plusieurs semaines. Le tissu nerveux continue à se développer et forme un névrome (excroissance très sensible) plus ou moins important qui les gène douloureusement pour manger.
    Santé fragilisée, corps mutilés

    Sélectionnées et poussées à pondre à la cadence la plus intensive, les poules pondent aujourd'hui près de 300 oeufs par an.
    Ces rythmes de ponte imposés par la production accaparent pour la formation des coquilles les ressources en calcium présents dans l'organisme des poules. Dans l'impossibilité d'entretenir la solidité de leurs os au moyen d'exercice physique, les poules souffrent d'ostéoporose qui cause 30 à 35 % des décès survenant en cages de batterie. La pathologie évolue, chez les oiseaux affectés, en paralysie occasionnant souffrances, amaigrissement et lente agonie.
    Une étude de l'Université de Bristol (Grande Bretagne) a révélé que 24% des poules de batterie subissent des fractures lorsqu'elles sont sorties des cages et chargées dans les camions.
    En élevage industriel, la vie ou la santé de chaque animal compte d'autant moins que la part du profit global à laquelle il contribue est faible.
    Le prix de vente par oiseau de ces poules de réforme est faible : trop mutilés, les corps ne peuvent pas être vendus comme viande. Ils sont par exemple destinés à la fabrication d'aliments pour chiens ou chats, aux « bouillons cube », ou au fourrage des raviolis.
    Une interdiction des cages de batterie effective en 2012

    La cage de batterie conventionnelle sera interdite dans l'Union Européenne à partir de 2012. Elle sera vraisemblablement remplacée par la cage « enrichie », qui apporte quelques rares améliorations (perchoir, litière, nid artificiel), mais ne représente qu'une évolution limitée et très relative pour le bien-être des poules. En effet, l'espace à la disposition de chaque oiseau demeure largement insuffisant (750 cm2, soit à peine plus de la surface d'un post-it de gagné). La hauteur prévue des cages est de 45 cm, pour des oiseaux dont le sentiment de sécurité est indissociable de la sensation de hauteur. Les perchoirs seront situés quelques centimètres à peine au dessus du fonds de la cage !
    Faute d'espace, les poules demeureront inactives la majorité du temps, tandis que chaque déplacement leur imposera l'évitement d'un obstacle (dérangement des autres poules, contournement des perchoirs...). Les cages aménagées ne règleront pas non plus les problèmes de picage des poules : les mutilations du bec resteront pratiquées pour éviter qu'elles ne se déplument ou ne s'attaquent.
    Des alternatives existent, pour les connaître, cliquez ici

    L'interdiction des cages de batterie conventionnelles est aujourd'hui mise en péril par la pression exercée par les industriels de l'oeuf.

    Mobilisons-nous !
    Pour maintenir cette interdiction vitale, découvrez quelques moyens d’action dans notre rubrique « 2012 : menace sur l'interdiciton des cages de batterie ».

     

    DECODEZ LES OEUFS

    Opération nom de code "3" : un chiffre à bannir

    En cas de doute :
    LIRE LE CHIFFRE IMPRIMÉ SUR L’OEUF AVANT LES LETTRES FR (généralement le 1er chiffre  du code).

    lire le code

    Il vous dira tout sur les conditions de vie de la poule qui l'a pondu.

    Caractère imprimé sur l'œuf avant les lettres FR
    Traduction et mention obligatoire sur la boîte
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    œufs de poules élevées en plein air (agriculture biologique)
    1
    œufs de poules élevées en plein air
    2
    œufs de poules élevées au sol
    3
    œufs de poules élevées en cage

  • LES ECORCHES

    VOUS VOYEZ TOUTES CES FIGURINES ANIMALES  ?
     
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    Si vous en achetez une, vous aurez beau chercher sur l'étiquette de quoi est faite cette figurine, vous ne le trouverez pas! Vous ne pourrez qu'y lire la provenance - "Fait en Chine". La ressemblance de cette figurine avec un vrai chat est étonnante! Cette figurine a été faite avec de la "vraie fourrure de chats!

    Selon l'évaluation des investigateurs de la HSUS, des centaines de milliers de figurines animales, grandeur nature, sont faites à partir de vraies peaux de chiens et de chats. Des centaines de milliers de figurines sont vendues recouvertes de fourrure de chiens et de chats. Ces chiens et ces chats sont tués pour finir en bibelots décoratifs. Chaque figurine représente un animal mort.

    En mai 1999, les investigateurs de la HSUS ont voyagé en Chine pour rencontrer les représentants qui exportent ces figurines: ( Shandong Heze Prefecture Import/Export Corporation ) qui fournit 40 000 milles figurines aux distributeurs des États-Unis tous les ans - sans parler du Canada, dont nous n'avons pas encore de chiffres. Les investigateurs de la HSUS ont visité l'intérieur de l'usine qui les fabriquent. L'un d'entre eux a filmé les petites figurines en fabrication et il a pu constater que ces figurines animales étaient faites entièrement avec des chats de couleur orangée, grise et de chats tigrés. Même les employés ont confirmé que la fourrure utilisée était bel et bien de la fourrure de chats et que d'autres modèles étaient aussi entièrement faits avec de la fourrure de chiens.

    LES ÉCORCHÉS
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    Il faut savoir que pour obtenir un produit fini aussi réaliste que ces figurines animales, il ne faut pas, lors de l'abattage et l'écorchage, que la fourrure soit abimée. La mort de ces animaux sera lente et atroce car bien souvent, pour conserver la fourrure intacte, on leur arrachera pendant qu'ils sont conscients.

    On pèle, écorche, arrache leur peau pendant qu'ils vivent encore. Il ne reste plus qu'un tas de viande ( parfois encore en vie ) Ils sont empilés les uns sur les autres jusqu'à ce que la mort arrive enfin, après une longue agonie. Il ne faut pas oublier non plus, tout le calvaire que ces animaux ont enduré avant d'arriver dans cet abattoir. Les animaux domestiques élevés pour leur fourrure ont une vie des plus misérables à tous les niveaux: ils sont battus, élevés dans des endroits insalubres, ils souffrent d'engelures dans le froid des caves, ils souffrent de maladies, d'infections, de parasites, etc. etc. Plusieurs chiots se font dévorer par les plus costaux, des batailles interminables se produisent. Souvent affamés, les animaux se mangent entre eux. Et que dire des "animaux-poubelle", ceux dont la fourrure n'est pas utilisable pour la confection des figurines? Ces chiens et ces chats sont brûlés vifs avec une torche!



    Tous les chiens et les chats tués et écorchés pour leurs peaux, finiront cuisinés, certains asiatiques sont très friands de la viande de chats et de chiens

    ÉCORCHER VIVANT UN ANIMAL ( EN ASIE, EN EUROPE OU EN AMERIQUE DU NORD ) EST UN ACTE DE BARBARIE QUI DEVRAIT ÊTRE PUNI SÉVÈREMENT!
    Il ne faut pas se leurrer, ce n'est pas juste en Asie qu'on écorche vivant des animaux, il ne faut pas juste blâmer les méthodes d'abattage en Asie, ici aussi en Amérique, on écorche et ébouillante vivant des cochons d'abattoir

    LA FABRICATION
     
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    Les peaux assorties d'un ou de plusieurs animaux sont tirées au-dessus d'une forme, un moule de plastique mou, puis elles sont collées. Des yeux en verre et d'autres accessoires sont ajoutés pour la finition. Le produit fini est prêt à être exporté à l'étranger.

    LE PRIX DU SANG !
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    Ces figurines sont bon marché! Elles se vendent entre 30.00$ et 45.00$ dollars canadiens, (25.00$ à 35.00$ dollars américains). Pas cher et très alléchant pour les petits commerces qui peuvent vendre de la fourrure à prix raisonnable, mais est-ce que ces acheteurs sont vraiment au courant de tout ce qui se cache derrière ces figurines? Savent-ils que des milliers de chiens et de chats de Chine, des Philippines, de la Taïlande, de la Corée du Sud etc., sont torturés, martyrisés pour être exportés dans le monde entier.

    QUI LES VEND


    On retrouve ces répliques animales entre autres, dans des boutiques-cadeaux, des grandes surfaces commerciales, des aéroports et même dans des animaleries, les pharmacies etc., Si les gens savaient qu'ils achètent un animal domestique, atrocement torturé et tué, je crois que plusieurs boycotteraient toutes les fourrures.

    Nous devons exiger des gouvernements une loi interdisant l'importation immédiate de fourrure de chiens et de chats et demander un étiquetage clair sur tous les articles en provenance de l'étranger. Mais de grâce, Madame, Monsieur, arrêtez d'acheter de la fourrure quelle qu'elle soit: lapin, raton-laveur, renard, coyotte, chien, chat, etc. Un animal est un être qui souffre quand il est martyrisé et cela, quelle que soit son espèce! Optez pour le synthétique dans tous vos achats. Vous éviterez ainsi le massacre et le martyre de millions d'animaux innocents!
     
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  • NON A L'ELEVAGE DES LAPINS EN CAGE

    Pétition pour l'interdiction de l'élevage des lapins en batterie

    http://www.l214.com/lapins/elevage-abattoir

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    Pétition mise en ligne le 8 juillet 2008

    Chaque année, plus de 400 millions de lapins sont élevés pour leur viande au sein de l'Union européenne, ce qui représente la moitié de la production mondiale. Rien qu'en France, on en tue 60 millions par an.


    La plupart d'entre eux sont élevés dans des cages disposées en batterie. Pendant toute leur vie, ils sont enfermés dans ces cages exiguës au sol grillagé, source d'inconfort et de blessures aux pattes. Il leur est impossible de se dresser, bondir, fouiner, ronger, se cacher... En phase d'engraissement, le moindre déplacement dérange les autres lapins, la promiscuité favorise les comportements d'agression.

    Les lapines, inséminées artificiellement, sont soumises à un rythme de reproduction maximal. Elles mettent bas tous les 42 jours environ. Elles souffrent de lésions aux pattes et de déformations du squelette. Un tiers d'entre elles meurent chaque année.

    Dès leur naissance, les petits sont triés : les plus faibles et ceux en surnombre sont assommés sur le rebord d'une caisse où ils agoniseront parmi les morts-nés. Ces mises à mort douloureuses ne font l'objet d'aucun contrôle et d'aucune sanction.

    L'éleveur a moins de 5 minutes à consacrer par vie de lapin. Le taux de mortalité dans ces élevages est supérieur à 25 % malgré une utilisation massive de médicaments et d'antibiotiques.

    Il n'existe aucune législation française ni européenne pour protéger spécifiquement les lapins dans les élevages.

    C'est pourquoi, nous, soussignés, demandons à la Commission européenne d'élaborer une proposition de directive afin d'interdire les élevages de lapins en cages.
    Signer la pétition pour l'interdiction de l'élevage des lapins en batterie
     
    Signer la pétition pour l'interdiction de l'élevage des lapins en batterie

  • REPRESSION POLICIERE EN AUTRICHE

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    Les médias français n'en parlent pas, et pourtant il y a de quoi frémir : le 21 mai 2008, des forces policières armées et cagoulées ont fait irruption par la force à 6h du matin aux domiciles de plusieurs personnes luttant pour les animaux.
    Au total, 24 domiciles et bureaux ont été fouillés et du matériel saisi : ordinateurs, fichiers, livres, DVD, tracts, etc.
    Le tout avec une violence et un acharnement rares. L'une des personnes arrêtée témoigne : "Des policiers cagoulés de noir se sont précipités à travers la porte brisée et ont couru arme au poing jusqu’à nos lits. Ils ont pointé leurs pistolets sur ma tête et m’ont jeté nu hors de mon lit. Mon frère a été plaqué contre un mur, un pistolet pointé sur le cou." Un autre raconte : « J’ai été réveillé par le bruit de la porte brisée, immédiatement, un groupe de personnes armées et masquées ont entouré le lit où je dormais avec ma compagne et ont pointé leurs armes sur nous. Ils m’ont crié qu’ils allaient tirer si je bougeais. Nous avons deux chiens âgés que nous avons adoptés dans un refuge ; ils ont été malmenés. Comme vous pouvez l’imaginer, nous étions tous les quatre absolument terrifiés. »
    De quoi sont accusées les 10 personnes arrêtées et placées en garde à vue ?
    De rien, de tout. De rien, car aucune charge précise n'est établie à leur encontre, aucune preuve n'a pu être établie.


    De tout, puisque l'accusation porte sur le délit général d'appartenance à une organisation criminelle, mais sans aucune preuve, nous l'avons dit. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir voulu en trouver : "La police a aussi mis nos téléphones sur écoute, nous a mis sous surveillance, a placé des caméras pointant sur nos portes, a introduit des taupes dans nos groupes et a lu nos courriels. Tout cela deux ans durant ! Et ils n’ont rien trouvé" explique Martin Balluch dans sa lettre ouverte écrite depuis l’hôpital de la prison de Vienne (9 juin 2008), où il a été transféré suite à sa grève de la faim.
    Alors ? L'hypothèse la plus vraisemblable est tout simplement que des industriels s'engraissant sur le dos des animaux ont fini par avoir les chocottes, puisque les amélioration de la condition des animaux obtenues en Autriche on été un exemple pour le monde entier :
    "Le mouvement pour le bien-être animal en Autriche a obtenu de grandes avancées ces dernières années. Parmi ses succès : l’interdiction des fermes produisant de la fourrure, l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, l’interdiction des cages pour les lapins utilisés pour leur viande, l’interdiction des cages en batterie pour les poules pondeuses. L’Autriche est considérée dans le monde entier comme l’un des pays les plus progressistes en matière de bien-être animal." (communiqué de presse de l'association Verein Gegen Tierfabriken - version allemande / traduction française).
    Et Amnesty International de dénoncer le manque d'impartialité, et de faire remarquer avec justesse "que des associations écologistes bien connues, telles que Greenpeace, pourraient entreprendre des actions telles que l’occupation d’une centrale nucléaire, que dans ce cas, elles pourraient être considérées comme ayant enfreint la loi, et qu’alors les personnes qui font des dons à ces associations pourraient, selon le code pénal, être accusées de financer le terrorisme."
    Détentions arbritraires, accusations infondées, perquisitions abusives... L'idéologie fasciste n'est peut-être pas très loin. En tout cas, ça pue et ça fait peur - ça sert à ça, d'ailleurs. Alors on va pas se laisser intimider. Les avancées pour les animaux sont réelles, et la répression brutale que subissent à l'heure actuelle dix personnes toujours emprisonnées et plusieurs associations autrichiennes atteste aussi de l'efficacité de ces avancées. Car hélas, le système d'oppression et d'exploitation des animaux sévissant actuellement ne va pas se laisser démonter sans réagir - les animaux rapportent bien trop d'argent.
    Face à ces arrestations, et passé l'état de choc, petit à petit la solidarité internationale s'organise.
    Les informations disponibles en langue française ont été rassemblées ici par l'association L214.
    Plusieurs collectifs et associations en France relaient le mouvement de protestation sur leur site (par exemple, DDA, CLAM, AVF... ).
    Mais pas mal de gens à l'intérieur du mouvement pour les animaux ignorent toujours la gravité de ce qui se passe en Autriche, voire ignorent qu'il s'y passe quelque chose. Or il faut s'unir dans un au mouvement de protestation, par exemple en signant la pétition, ou en écrivant aux autorités influentes.
    Et si vous avez un site de collectif ou d'association, un site personnel, un blog, si vous fréquentez des forum... vous pouvez aidez à faire circuler l'information en y publiant les textes déjà disponibles concernant les arrestations de personnes et saisies de matériel an Autriche, où en donnant les liens vers des site où ils sont déjà publiés.
    Il est possible aussi écrire directement aux personnes détenues :
    Leurs prénoms sont : Sabine, Jan, Martin, Jürgen, Christoph, Chis, Elmar, Felix, Leo, Kevin. L'association végane autrichienne se propose comme intermédiaire pour la transmission des courriers.
    Vous pouvez :
    -> soit écrire des lettres en papier et les envoyer à : Vegane Gesellschaft Österreich, Waidhausen Strasse 13/1, 1140, Vienna, Austria.
    -> soit envoyer des courriels. L'association se chargera de transmettre ces courriers aux détenu-e-s.
    Dans tous les cas, ne restons pas les bras croisés, et plus que jamais, il est essentiel de devenir vegan ou vegetarien pour refuser de cautionner un système d'exploitation et de répression nuisible à tous les animaux, humains et non humains.
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  • CETTE VIE QUE VOUS NE SAVEZ PAS AIMER......

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    Écoutez. Le tuer, j’ai pas le cœur. Alors, je vous l’amène. Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c’est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C’est à prendre ou à laisser. Si vous en voulez pas, j’irai le perdre dans les bois. Je l’attacherai à un arbre, pour ne pas qu’il me coure derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu’il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mie ux l’attacher et puis se sauver, pas l’entendre crier, c’est trop triste, on n’est pas des bêtes. Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j’ai pas que ça à faire, on n’a pas encore fini les bagages.

    Évidemment, il ou elle le prend. Quoi faire d’autre ? Le bon salaud le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c’est qu’on a le cœur tendre, qu’on ne peut absolument pas supporter l’idée qu’une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque “ces gentils compagnons” se mettent à être malades et coûtent “les yeux de la tête” en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n’ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents.

    Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s’empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d’argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l’idée), mais c’est un gouffre financier.

    Fonder un refuge ne peut être qu’une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l’indifférence générale devant l’omniprésence de la misère animale. C’est le fait d’âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s’agit de gens à faibles ressources qui s’épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles.

    Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d’aliments ont stimulé une frénésie d’achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands. La “rentabilité” exige qu’une femelle d’une race “vendeuse” ponde et ponde jusqu’à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n’est pas des tueurs on se débarrasse, au plus proche refuge. Et là, c’est le chantage cynique de tout à l’heure : “Vous le prenez ou je vais le perdre”. C’est exactement le coup de l’otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : “Vous me la donnez la caisse ou je l’égorge.” On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l’animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n’aime pas dire “amis des bêtes”), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d’un refuge quand on dispose de peu de moyens.

    Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d’inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s’occuper d’animaux alors qu’il y a tant de détresses humaines... Et quand l’apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ? Pardi, l’euthanasie en masse par les services de l’hygiène publique, pas fâchés d’être débarrassés.

    Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait “refuge” et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S .V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là, vous serez soumis aux inspections d’usage concernant les règles d’hygiène, de sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie “normale” était l’euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé.

    Il faut que l’animal cesse d’être considéré comme un objet, un bien “meuble” qu’on achète, qu’on vend, qu’on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les “mauvais traitements”, d’ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue d’un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d’un enfant. C’est le formidable et trop prévu nombre d’abandons liés aux départs en vacances qui m’a mordu au cul.

    Savez-vous qu’ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d’aller faire bronzer leurs gueules de sales cons ? “Avec la planche à voile sur le toit de la voiture” m’a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces sous-merdes, volent haut dans l’air, propulsées par les pales tranchantes des hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados !
    PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage
    François CAVANNA
     
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